Parodie De Phedre

captifs, il se trouva des poésies, des traductions de tragédies grecques, quelques pièces de théâtre français » (p. 64). Le chapitre 12 est plus spécifiquement consacré au théâtre et sont citées plusieurs pièces clas‑ siques : Tartuffe, Iphigénie, Phèdre, Andromaque, Athalie, Rodogune, Cinna et Les Plaideurs (p. 65) ; — l’histoire : il écrit même une sorte de dissertation sur l’histoire ancienne (chap. 11). En revanche, les ouvrages critiques littéraires sont décriés : « quelques-uns de ces petits

personnages ne sont plus des aristocrates mais des bourgeois et les scènes sont plus adaptées à la vie quotidienne. On utilise énormément la dérision dans ces pièces, on ridiculise à l’extrême pour faire rire. Il existe deux sortes de dérision : la parodie, quand on ridiculise quelque chose qui a déjà été fait, comme le Roman de Renart, ou la satire qui est une création nouvelle. 1. L’épopée animale : le Roman de Renart Dans un premier lieu, le contexte littéraire dans lequel naît ce roman est le

est ton corpus retenu et je te dirai ce que tu veux chercher... Je ne m'attarderai guère sur le parallèle qui a sans doute en Plutarque son ancêtre et en August-Wilhelm Schlegel son précurseur, du point de vue comparatiste. Sa comparaison entre la Phèdre d'Euripide et celle de Racine (1807) reprise dans son Cours de Littérature dramatique (Paris, 1814), inspirée peut-être par les talents dramatiques de Madame de Staël dans le rôle de la fille de Minos et de Pasiphaë sur son théâtre de Coppet, peut

avril 1553. Ses œuvres, comme Pantagruel (1532) et Gargantua (1534), qui tiennent à la fois du conte avec leurs personnages de géants, de la parodie héroï-comique de l'épopée et du roman de chevalerie mais qui préfigurent aussi le roman réaliste et satirique, sont considérées comme une des premières formes du roman moderne. Admirateur d'Érasme, maniant la parodie et la satire, Rabelais lutte en faveur de la tolérance, de la paix et du retour aux valeurs antiques, par-delà ces « ténèbres gothiques »

chef-d'œuvre du Roman de Renard, composé par plusieurs écrivains entre le XIIe et le XIIIe siècle: empruntant aux fabulistes l'idée de décrire les êtres humains sous les traits d'animaux, ce récit subversif dénonce les travers de la société du temps et parodie les récits courtois. Certains personnages, en particulier le héros, Renard le Goupil, restent aujourd'hui encore très populaires. Les Récits allégoriques: Avant d'être au service du divertissement, le roman d'alors a pour fonction première de véhiculer

chef-d'œuvre du Roman de Renard, composé par plusieurs écrivains entre le XIIe et le XIIIe siècle: empruntant aux fabulistes l'idée de décrire les êtres humains sous les traits d'animaux, ce récit subversif dénonce les travers de la société du temps et parodie les récits courtois. Certains personnages, en particulier le héros, Renard le Goupil, restent aujourd'hui encore très populaires. Les Récits allégoriques: Avant d'être au service du divertissement, le roman d'alors a pour fonction première de véhiculer

à peindre son couple de jeunes amoureux ; mais ils n'en ont pas le loisir. Même les passions ne s'expriment pas avec I'ardente spontanéité qu’on trouve chez Hermione, Pyrrhus ou Oreste et, plus tard, à un moindre degré, chez Roxane, Mithridate ou Phèdre. Néron et Narcisse sont trop dissimulés pour s'exprimer ainsi, et Agrippine trop orgueilleusement solennelle. Les effets proprement poétiques sont rares. On remarque : - quelques hypallages : «prodigue amitié» (vers 81) - «tristesse obscure» (vers

à peindre son couple de jeunes amoureux ; mais ils n'en ont pas le loisir. Même les passions ne s'expriment pas avec I'ardente spontanéité qu’on trouve chez Hermione, Pyrrhus ou Oreste et, plus tard, à un moindre degré, chez Roxane, Mithridate ou Phèdre. Néron et Narcisse sont trop dissimulés pour s'exprimer ainsi, et Agrippine trop orgueilleusement solennelle. Les effets proprement poétiques sont rares. On remarque : - quelques hypallages : «prodigue amitié» (vers 81) - «tristesse obscure» (vers

neuve, qui est celle de Génie, qui entraine la notion d’individualité, de singularité et surtout de création originale. Cette notion est tout à fait neuve dans l’esthétique qu’on avait l’habitude de voir. Tout le monde veut réécrire une Atalie, un Phèdre, etc. On essaie de l’imiter et de le surpasser. Le Génie propre au poète est fondamental. C’est ce qui permet d’affirmer que Shakespeare est tout aussi beau et original que pouvait l’être Homère. On voit l’orientation encore tacite de Hugo vers l’esthétique

p.122, « Toute la maison est vide », p.143, vide de la maison auquel répond celui de la terrasse, p.123, de la cour, p.126, du ciel, p.138 et même des mâchoires de la scutigère, s’ouvrant et se fermant « à vide », p.164) crée l’impression, pour parodier Mallarmé, que rien, dans le roman, n’aura eu lieu que le lieu. Il en va de même dans Les Gommes, où l’arpentage minutieux des rues ne permet pas de baliser l’espace humain d’une ville mais, a contrario, les contours angoissants et proprement inhumains