Parodie De Phedre

mon courroux »). Le suicide est envisagé par maints héros tragiques et quelquefois même accompli. C’est le cas – hors de scène évidemment, pour ne pas contrevenir aux bienséances – pour la Phèdre de Racine. Si la scène ne sombre pas dans la tragédie, c’est tout simplement parce que l’on a affaire à une parodie de tragédie. Arnolphe n’est pas crédible en héros tragique. 2ème partie : Une stratégie argumentative maladroite et inefficace. - Valorisation de soi-même grotesque contre le rival Arnolphe

goût du public pour le grand spectacle, pour les décors, alors que le classicisme a le culte de la sobriété, et préfère les mots aux images, comme le prouvent les récits intégrés dans les tragédies classiques, par exemple le récit de Théramène, dans Phèdre, qui raconte la mort d'Hippolyte, victime d'un monstre envoyé par Neptune. Dans Dom Juan, lorsque s'ouvre le tombeau du Commandeur, à l'acte III, la scène d'extérieur (bois et verdure) se métamorphose sous les yeux du spectateur en scène d'intérieur

classicisme, voit l’apogée d’un genre tragique qui devient extrêmement codifié. La tragédie est en vers, comprend cinq actes, doit présenter des personnages de haut rang et s’inspirer de sujets antiques (Cinna, Rodogune de Corneille), mythologiques (Phèdre, Andromaque, Bérénice de Racine), bibliques (Esther, Athalie de Racine). Le sujet tragique par excellence est le conflit de la passion avec la raison. L.Goldmann définit ainsi l’homme tragique dans Le Dieu caché (Gallimard, 1976) : L’homme est un

Dissertation: Le genre théâtral, dans sa diversité, vous paraît-il propre à dénoncer les préjugés et les travers d'une société ou d'un individu ? I. Le théâtre donne à réfléchir A. Reflet de la société : la vision du dramaturge sur le monde Phèdre Racine, L’Étranger adapté au théâtre B. Faire passer un message : Huis Clos Sartre, Tartuffe Molière II. Une autre fonction : le divertissement A. Faire rire : Le jeu de l'amour et du hasard Marivaux, Dom Juan Molière B. Émouvoir : McBeth Shakespeare

flatte Merteuil pour éviter qu'elle s'énerve). Il sait également pervertir le langage (= il l'utilise comme ça l'arrange) : ___- le langage courtois : « ordre » (l.1), « à vos pieds » (l.83), mais ce n'est pas pour lui dire qu'il l'aime → il ____"parodie" le langage ___- le langage religieux utilisé pour son entreprise amoureuse (c'est antithétique / ironique car ce qu'il fait est ____contraire à la religion). Il se moque un petit peu en même temps de Mme de T. Il sait jouer sur la suggestion :

Lecture analytique : Les Animaux malades de la peste, La Fontaine Introduction : Ouverture : Fouquet, la fable Fable très célèbre et qui ouvre le 2nd recueil de fable publié en 1678 ; fable inconnue d’Esope et de Phèdre mais inspiré d’Haudent, humaniste de la renaissance. Fable précédée par un discours de Mme de Montespan dans lequel LF célèbre la séduction, la volupté. Cette fable frappe par le tableau sombre de l’humanité contrairement au discours. Il frappe par son pessimisme. S’ouvre

plaçant l’imagination littéraire au service de la pensée, de la réflexion critique. Intro du texte : La fable « La cour du lion » étudiée ici (la sixième du Livre VII, publié dans le deuxième recueil des fables en 1678) est inspirée d’une fable de Phèdre, « Le Lion régnant », mise en vers par La Fontaine et actualisée pour correspondre à la réalité de la cour de Louis XIV. Comme souvent, les personnages sont des animaux anthropomorphes, qui représentent le roi et ses courtisans. Problématique :

de l'Antiquité, ce genre, illustré notamment par Esope en Grèce et par le fabuliste latin Phèdre a été repris et développé par La Fontaine qui en est devenu le maître Cette mise en scène d'un procès autour du Lion permet de critiquer l'arbitraire d'une justice archaïque qui désigne une victime expiatoire pour libérer la terre d'un fléau. C'est le principe du bouc émissaire qui est repris dans cette parodie de justice.  Questions envisageables: elles peuvent porter sur  -les registres;      

lâcheté. Mais il aime pourtant Célimène, coquette et médisante. Le vertueux se lance ainsi dans des combats perdus d'avance. Molière y critique les mœurs de la cour, l'hypocrisie qui règne dans cette société du paraître, où les comportements frisent la parodie. * 1668 L’Avare : Comédie en cinq actes et en prose. L’intrigue se passe à Paris. C’est une pièce latine. Le bourgeois qui a réussi dans les affaires d'argent, pense pouvoir s'acheter une douceur conjugale pour ses vieux jours, au mépris des

littérature. Il s’illustre d’abord dans le genre satirique : ses premières Satires (livres de I à VII), composées de 1657 à 1665, sont publiées en 1666. Il y attaque souvent des auteurs, qu’il considère comme ses concurrents. On retiendra notamment cette parodie du Cid le « Chapelain décoiffé » qu’il compose avec son frère, Jean Racine et Antoine Furetière. Cette Satire vise le poète Jean Chapelain [3] dont le grand crime est d’avoir été nommé par Colbert responsable du choix des pensionnés par le roi. Son