Particularité Du Droit Administratif

le plus répendu. Il comporte un seul centre d’impulsion politique et gouvernemental, un seul ordre juridique, et s'axe autour d'une Constituton unique applicable à l'ensemble de la population. Quels sont les différents types d'organisation, les particularités et les subtilités propres à cette forme étatique admettant une vision monopolaire de la politique ? Si l'Etat unitaire peut etre centralisé autour d'un pouvoir confié au gouvernement et s'étendant à l'ensemble du territoire, il est également possible

DROIT ADMINISTRATIF GENERAL I Cours de M. TRAORE L2 Droit – 1er Semestre (2008) INTRODUCTION La notion d’administration a deux acceptions. Un aspect fonctionnel et un aspect fonctionnel : L’aspect fonctionnel ou matériel renvoie aux structures de l’administration, c’est-à-dire les services centraux, déconcentrés, régions, département, communes, établissement publiques, activités, missions particulières… L’aspect organique renvoie aux individus, aux agents de l’administration. L’administration

pour les fins d'intérêt national visées par la loi et le règlement et, corrélativement, de les soumettre, qu'il s'agisse des prérogatives de puissance publique attachées à cette qualité ou des sujétions qu'elle entraîne, à l'ensemble des règles de droit public correspondant à cette mission ; qu'il suit de là que, nonobstant le fait que les immeubles reconstruits ne sont pas la propriété de ces associations qui, aux termes de l'article 39 de la loi du 16 juin 1948, "sont maîtres de l'oeuvre jusqu'à

s’ouvrira sur un constat liminaire. À partir des années 70, l’Etat comprend légitimement qu’il ne peut ni répondre à tous les besoins, ni tout gouverner. C’est donc au visa d’un projet de loi du Gouvernement de Raymond Barre que les AAI intègre le droit positif par la loi du 6 janvier 1978 dite loi Informatique et Libertés qui instaure la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés. Aujourd’hui, c’est la loi du 20 janvier 2017 qui a fixé la liste à 17 autorités administratives indépendantes

Dans sa rédaction initiale, le code civil ignorait la personnalité morale. De nos jours, le droit français connaît des formes extrêmement diverses de personnes morales. Cependant, la distinction la plus classique oppose les personnes morales de droit public et celles de droit privé. Les personnes morales de droit public sont investies d'une mission d'intérêt général, elles sont au nombre de trois, en premier lieu l'Etat lui-même, dont la personnalité juridique doit être admise comme un postulat,

réalité de la distinction entre droit public et droit privé. La distinction en droit public et droit privé vient en partie du droit romain. Le philosophe Michelle Serre dit « si Athènes fut le berceau de la philosophie, Rome fut celui du droit ». En 420 avant Jésus Christ, Ulpien dans Le Digeste explique « l’étude du droit présente deux aspects, le public et le privé : le droit public concerne l’Etat de la République ; le droit privé, l’utilité des particuliers. ». Le droit se compose de règles, de

responsabilité de l’administration envers les administrés. L’arrêt Blanco (TC, 8 février 1873, Blanco) marque alors l’avènement du principe de responsabilité administrative. En affirmant la particularité et l’indépendance d’une responsabilité administrative qui serait appréciée par le juge administratif, cet arrêt de principe place ainsi la responsabilité administrative au rang de principe de légalité. Par le souci d’indemnisation des victimes, juge et législateur ont fondé des régimes de

I. La notion d’acte administratif unilatéral A. Le caractère décisoire des actes administratif unilatéraux 1. Les mesures d’ordre intérieur : Il s'agit de mesures prises à l'intérieur d'un service et visant à aménager et à faciliter son fonctionnement. Ce sont des mesures touchant à la vie intérieure du service. Document 1 : Kherouaa et Mme Kachour et Balo Mme Kizic, CE, 2 novembre 1992 Dans cet arrêt du Conseil d’Etat, on assiste à un revirement de jurisprudence se traduisant ici par

balnéaires et commerciales sur sa commune, ainsi que des dispositions de « couvre-feu » pour les mineurs âgés de moins de 13 ans. Suite à cet arrêté, a été déposée une demande d’annulation de plusieurs articles jugés illégaux devant le tribunal administratif de Basse-Terre. Le 28 avril 1998, ce dernier donne raison aux requérants en annulant les articles 2, 3, 5 et 7 de l’arrêté municipale du 22 mai 1997. Non satisfait par le jugement, la municipalité fait appel le 25 mai 1998, devant la Cour Administrative

DEFINITIONS CHAPITRE I : LA REGLE DE DROIT Droit : -ensemble des règles qui gouvernent les rapports des hommes en société et qui s’imposent au besoin par la contrainte. Dans ce sens le droit est fait de règles impersonnelles, considérées en elles-mêmes objectivement. On parle alors de droit objectif. -au sens « des droits », les différentes prérogatives dont peuvent se prévaloir les individus entre eux et les individus à l’égard d’institutions diverses et variées (comme les administrations). Dans