Pascal Nègre

apporté à Saint Malo espérant qu’avec le temps le malheur passera. Durant leur voyage, le dixième doigt fut retrouvé, la tension et « l’éparpillement » des membres du fugitif cessèrent. Le dixième doigt retrouvé, plus personne en ville ne se souciait du nègre en liberté : « on ne s’en souciait plus. Et d’ailleurs comment aurait-il put être là ? Sans manger. Ni boire. Avec ses deux moignons sanguinolents. Non. Le plus probable était qu’il était mort maintenant […] ». Plus personnes ni à Saint Malo, ni sur

« scientifiques»   sur le passé africaine sont éminemment conséquentes : elles sont utilitaires pragmatistes. La vérité, c’est ce qui sert et, ici, ce qui sert le colonialisme : le but est d’arriver, en se couvrant du manteau de a science, à faire croire au Nègre qu’il n’a jamais été responsable de quoi que ça soit de valable, même pas ce qui existe chez lui. On facilite ainsi l’abandon, le renoncement à toute aspiration nationale chez les hésitants et on renforce les réflexes de subordination chez ceux qui

nègres, parallélisme avec négation. B) Les maitres • « Les blancs disaient que c'étaitun bon nègre, un vrai bon nègre, le bon nègre à son bon maître » (v.1) : jeu sur le langage des maîtres, « à » = appartenance, bon = ironie. Manipulation. • « La misère lui avait blessé poitrineet dos et on avait fourré dans sa pauvre cervelle qu'une fatalité pesait sur lui qu'on ne prend pas au collet » (v.4) : nègre nommé avec des parties du corps, personnification de la misère, « on » =agent neutre, anonyme

ils rencontrèrent un nègre étendu par terre, n'ayant plus que la moitié de son habit, c'est-à-dire d'un caleçon de toile bleue ; il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite. « Eh, mon Dieu ! lui dit Candide en hollandais, que fais- tu là, mon ami, dans l'état horrible où je te vois ? -- J'attends mon maître, M. Vanderdendur, le fameux négociant, répondit le nègre. -- Est-ce M. Vanderdendur, dit Candide, qui t'a traité ainsi ? -- Oui, monsieur, dit le nègre, c'est l'usage. On nous

parallélisme entre oppositions : d’un côté on a le contraste Juifs/Nazis « vv. 6-7 : Hitler / bouffant du juif), et de l’autre côté les Nègres, qui sont comparés aux Juifs (vv. 4-7 : bientôt cette idée leur viendra / de vouloir vous en bouffer du nègre / à la manière d’Hitler / bouffant du juif). Sans jamais faire mention du quatrième groupe, il est possible de compléter le cadre en ajoutant les Blancs en opposition aux Nègres. Grâce au parallélisme mis en place, les Nègres sont définis comme peuple

Voltaire, Candide, chapitre 19 (le nègre de Surinam) Explication linéaire Phrase 1 : « En s’approchant de la ville, ils rencontrèrent un nègre étendu par terre, n’ayant plus que la moitié de son habit, c’est-à-dire d’un caleçon de toile bleue ; il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite» • Récit, par un narrateur externe, qui ne fait pas partie de l’histoire. • opposition « en approchant » (vb de mouvement) / « étendu par terre » (immobilité) qui symbolise l’opposition

l’intolérance. Il écrira des contes philosophiques dont Micromégas, Candide (en 1759) et L’ingénu mais aussi des traités, des essais, des articles de L’Encyclopédie et de la poésie. Le nègre de Surinam constitue une dénonciation de l'esclavage et l'exemple même de l'atteinte aux droits de l'homme.La rencontre de Candide avec le nègre en tres mauvais etat constitue un choc,et un retours brutal a la triste realite du mal.Candide ne peut plus se laisser aller à ses habituelle croyance optimiste. nous allons

d'autres Nègres, couchés perpendiculairement aux premiers. De la sorte, son navire contenait une dizaine de Nègres de plus qu'un autre du même tonnage. À la rigueur, on aurait pu en placer davantage ; mais il faut avoir de l'humanité, et laisser à un Nègre au moins cinq pieds en longueur et deux en largeur pour s'ébattre pendant une traversée de six semaines et plus : “ Car enfin, disait Ledoux à son armateur pour justifier cette mesure libérale, les Nègres, après tout, sont des hommes comme les

rencontre de Candide avec le nègre au sortir de l'Eldorado constitue un choc brutal et un retour à la réalité du mal I - Un constat Le récit de la rencontre avec le nègre est fait par le narrateur qui semble ne pas prendre partie et donner les choses telles quelles se sont passées.  Le- Affirmation d'une attitude de soumission, de passivité "j'attends mon maître" les paroles de l'esclave ont une même tonalité d'acceptation de son terrible sort - La présentation du nègre est faite sans apitoiement

plus tôt; et la femme du commandant pouvait ensuite en témoigner: « [...] Mais c'est un esprit chimérique, enclin à la folie des grandeurs.» [p.120]. La violence se manifeste également sur le plan linguistique. Rappelons-nous de cette appellation «nègre» présente dans toute l'œuvre et qui vit le jour à ces époques d'infériorité du Noir devant le Blanc. Puis dans l'œuvre, les Blancs font preuve d'une telle cruauté à ce niveau qu'il serait maladroit de ne pas le souligner. Partout dans le texte nous