Pascal Pensées Temps

Quand Pascal écrit dans les Pensées : « On se persuade mieux, pour l'ordinaire, par les raisons qu'on a soi-même trouvées, que par celles qui sont venues dans l'esprit des autres » (10-737-617 [1]), comment ne serais-je pas mille fois d'accord avec lui ? Car, si je me suis persuadé de la profonde absurdité des dogmes chrétiens qu'on m'a enseignés dans mon enfance, ce fut - mais je reconnais bien volontiers que la chose était aisée - pour des raisons que j'ai trouvées tout seul. Ce ne fut pas la

Nous ne nous tenons jamais au temps présent1Commentaire corrigé d’un texte de Pascal Nous ne nous tenons jamais au temps présent. Nous anticipons l'avenir comme trop lent à venir, comme pour hâter son cours ; ou nous rappelons le passé pour l'arrêter comme trop prompt : si imprudents, que nous errons dans les temps qui ne sont point nôtres , et ne pensons point au seul qui nous appartient ; et si vains, que nous songeons à ceux qui ne sont rien, et échappons sans

En effet, compris sous le rapport de sa pensée, l’homme n’aura « point davantage en possédant des terres », c'est-à-dire que son être ne sera pas grandi par ses conquêtes matérielles. L’avoir ne fait pas l’être, notamment quand cet être est défini par la pensée. La pensée et la matière sont incommensurables, posséder ne peut donc pas apporter quelque chose à un être pensant. Il y a une disproportion infinie entre les biens matériels et les biens de l’esprit, posséder ne peut augmenter notre être

LA 8- Pensées Blaise Pascal Introduction : Essai = forme argumentative directe rendue célèbre au XVIe siècle par Michel de Montaigne. Permet à l'auteur d'exprimer directement son point de vue sur un ou plusieurs sujets. Forme choisie par le mathématicien et philosophe du XVIIe siècle Blaise Pascal pour son Apologie de la Religion Chrétienne, publiée après sa mort sous le nom de Pensées. Dans cet ouvrage, Pascal expose son pdv sous la forme de fragments, à propos de sujets variés. Dans cet extrait

SL4 – Séminaire de littérature XVIe-XIXe siècle : Blaise Pascal Le style pascalien : La rhétorique en question Table des matières 1 Introduction ....................................................................................................................................3 2 Chapitre introductif ........................................................................................................................4 2.1 Contexte littéraire et religieux .................

b) Automatisme et inconscient spirituels Les avantages que présentent les automatismes corporels (gain de temps, d'énergie et de sûreté; libération de l'attention pour d'autres activités) sont transposables dans le domaine de la pensée: un certain nombre d'opérations mentales peuvent, grâce à la répétition, et à l'habitude, se transformer en automatismes, qui s'effectuent de manière inconsciente. Loin d'être un obstacle pour la liberté, les automatismes, qu'ils soient corporels

PASCAL : FRAGMENT EXPLICATION RESUMEE INTRODUCTION Blaise PASCAL mathématicien et physicien, philosophe, moraliste et théologien français du 17ième siècle (1623 / 1662) o Physicien : Contribue à la construction d’une calculatrice mécanique (la « Pascaline ») et à l’étude des fluides. Nombreux textes importants sur la méthode scientifique. o Mathématicien de premier ordre, au niveau géométrie et probabilité avec échanges avec Pierre de FERMAT o A 30 ans, il délaisse les sciences

Commentaire de texte philosophique de Pascal : '' Pensées et opuscules'' Pensées 282 et 278 " Nous connaissons la vérité non seulement par la raison mais encore par le cœur. C'est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes et c'est en vain que le raisonnement, qui n'y a point de part, essaie de les combattre. Les pyrrhoniens, qui n'ont que cela pour objet, y travaillent inutilement. Nous savons que nous ne rêvons point. Quelque impuissance où nous soyons de le prouver

S1 ­ Lecture analytique n°1 : ​ Blaise Pascal, ​ Les Pensées ; ​ fragement 168, 1669 ;  Posthume    BLAISE PASCAL (1623­1662)  ● à  la  fois  un  scientifique  et  un  philosophe  célèbre  pour  sa  pensée  chrétienne  janséniste. Il prend position en leur faveur en 1667.  ●   ● Il  emprunte  aux  ​ Essais  de  Montaigne  et  aux  théories  dualistes  de  Descartes  mais  aussi à la Bible et à St­Augustin  ●   ● aborde les thèmes de la condition humaine et surtout les rapports entre  science  et 

même, si je suis malade ou fou, c'est que j'existe et que je pense. Voilà pourquoi « aussitôt après, je pris garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi, qui le pensais, je fusse quelque chose »(Descartes, Discours de la Méthode, IV), en l'occurrence, un être pensant. C'est donc là la toute première vérité absolument hors de doute : « j’ai pris l’être ou l’existence de [ma] pensée pour le premier principe »(Descartes, Principes de la Philosophie