Pasiphaé

rumeur. C’est pour cela que mon décor serait plutôt sobre, il n‘y aurait qu‘une salle avec une fenêtre qui amènerait le jour, le Soleil si désagréable à Phèdre. Ce qui me plairait beaucoup ce serait de mettre des statues, d’Hyppolite, de Thésée, de Pasiphaé et de Minos que Thésée aurait fait sculpté en l’honneur de sa femme. Ce qui mettraient en permanence Phèdre face à ses « démons », et qui insisterait sur le fait qu’elle soit déchirée entre la passion et la raison, comme si tous la regardait et la

supposer qu’un tel monstre ait jamais existé, Paré commet une grave erreur de raisonnement : confondre le logique et le chronologique. [1] Une faute sexuelle De même que la naissance du Minautore stigmatisait l’union contre nature de la reine Pasiphaé et du taureau blanc de Crète, de même chez Paré "la copulation comme bêtes brutes" se traduit par la venue au monde d’un être difforme. "Brute" signifie ici "dépourvu de raison". Le rapprochement avec le substantif "appétit" met en relief la condamnation

nombreuses allusions qui recréent une atmosphère archaïque et somptueuse (récits de la geste de Thésée, de sa descente aux Enfers), qui déroulent les fastes de l’imaginaire antique, exploitant le charme de noms propres lourds de visions et de rêves (Pasiphaé, Minos, l’Amazone, le Labyrinthe…), Racine ranima une mythologie qui avait été de plus en plus abandonnée par ses prédécesseurs, et qui était souvent platement décorative chez ses contemporains. Il indiqua bien dans sa préface qu’il avait recouru

nombreuses allusions qui recréent une atmosphère archaïque et somptueuse (récits de la geste de Thésée, de sa descente aux Enfers), qui déroulent les fastes de l’imaginaire antique, exploitant le charme de noms propres lourds de visions et de rêves (Pasiphaé, Minos, l’Amazone, le Labyrinthe…), Racine ranima une mythologie qui avait été de plus en plus abandonnée par ses prédécesseurs, et qui était souvent platement décorative chez ses contemporains. Il indiqua bien dans sa préface qu’il avait recouru

le séjour Au tumulte pompeux d'Athène et de la cour ? Quel péril, ou plutôt quel chagrin vous en chasse ? HIPPOLYTE Cet heureux temps n'est plus. Tout a changé de face Depuis que sur ces bords les dieux ont envoyé La fille de Minos et de Pasiphaé THÉRAMÈNE J'entends. De vos douleurs la cause m'est connue, Phèdre ici vous chagrine, et blesse votre vue. Dangereuse marâtre, à peine elle vous vit, Que votre exil d'abord signala son crédit. Mais sa haine sur vous autrefois attachée, Ou

: Jean Racine. Date : 1677 sous le nom de Phèdre et Hippolyte. C'est dans l'édition de ses Œuvres que Racine renomme la pièce Phèdre. Personnages principaux : Thésée, fils d'Egée, roi d'Athènes. Phèdre, femme de Thésée, fille de Minos et de Pasiphaé. Hippolyte, fils de Thésée et d'Antiope, Reine des Amazones. Aricie, fille de sang royal d'Athènes. L'intrigue : Phèdre est rongée par la passion non réciproque qu'elle éprouve pour Hippolyte, qui est malheureusement le fils de son mari. Depuis

Ici, en effet, c’est la noblesse qui est représentée. Pour un lecteur contemporain, les personnages sont aussi éloignés dans le temps, cette pièce prenant place pendant l’empire romain, comme dit auparavant. Phèdre, par exemple, est la fille de Pasiphaé et de Minos, deux personnages mythologiques grecs : « J’ai pour aïeul le père et le maître des Dieux / Le ciel, tout l’univers est plein de mes aïeux », ce qui agrandit l’écart entre le lecteur et les personnages présents. Thésée, lui, est le roi

d'Aricie. sc. 7 Phèdre apparaît aux yeux du roi accablé. Elle veut parler, elle avoue sa faute et meurt sur scène d'un poison qu'elle a pris. Personnages * Thésée, fils d’Égée, roi d’Athènes * Phèdre, femme de Thésée, fille de Minos et de Pasiphaé * Hippolyte, fils de Thésée et d’Antiope * Aricie, princesse du sang royal d'Athènes, sœur des Pallantides (en) * Œnone, nourrice et confidente de Phèdre * Théramène, gouverneur d'Hippolyte * Ismène, confidente d'Aricie * Panope

père. L’atténuation conduit même à oblitérer le mot "enfant" dans la bouche d’Hippolyte : Thésée défend de donner des neveux à ses frères (v. 106). Les personnages eux-mêmes sont désignés par des périphrases : Phèdre est "La fille de Minos et de Pasiphae" (v. 36), Thésée "ce héros intrépide / Consolant les mortels de l’absence d’Alcide" (v. 77- 78), et Hippolyte se met lui-même à distance en parlant de lui à la troisième personne (v. 49) comme c’est souvent le cas dans les moments de crise du théâtre

magique est posé sur le lit et emprisonne le couple. Bien sûr, tous les dieux sont prévenus, et ils ne retiennent pas leurs moqueries ! Aphrodite, atrocement vexée, va poursuivre la descendance d’Hélios de sa vengeance. Or Hélios est le père de Pasiphaé, et Pasiphaé est la mère de … Phèdre (hé oui) pas de chance.Pasiphaé elle-même fut victime de Vénus : elle lui inspira amour et désir pour un taureau, relation contre-nature qui donna naissance au Minotaure. Mais dans la pièce on ne voit rien hein, Racine