Pasolini

somme, que d’en voir la représentation sur un écran — c’est pourquoi les adaptations cinématographiques des œuvres du divin marquis n’ont à peu près aucun intérêt. À deux exceptions près, évidemment : L’Âge d’or, de Luis Buñuel, et Salò de Pier Paolo Pasolini — l’un et l’autre film étant à vrai dire centrés sur la représentation du pouvoir comme violence faite au corps du sujet : le mot même de Sade pour décrire les acteurs et victimes des mises en scène sexuelles et meurtrières. Salò, qui plus est, traite

Goury, elle collabore à plusieurs spectacles de Philippe Adrien au Théâtre de la Tempête : Le Malade imaginaire, Cadavre exquis, Don Quichotte. Elle a notamment travaillé avec Marcel Bozonnet pour Jackie (Jelinek) au Théâtre du Rond-Point, et Orgie (Pasolini) au Théâtre du Vieux-Colombier, et avec Benjamin Lazar pour Le Bourgeois Gentilhomme (Molière et Lully), Didon et Énée (Purcell), Il Sant'Alessio (Landi) et Cadmus et Hermione (Lully). Pour 2oo8, elle prépare avec lui la création de Lalala (opéra

Zadek 1981 Barbares amours d'après Electre de Sophocle et des textes de Pier Paolo Pasolini 1982 Pier Paolo Pasolini d'après l'œuvre de Pier Paolo Pasolini 1983 L'Opéra de quat'sous de Bertolt Brecht et Kurt Weil En 1987, il est nommé directeur du Théâtre de Lyon 1990 La Maman et la putain de Jean Eustache 1992 L'Eglise de Louis-Ferdinand Céline Impressions-Pasolini d'après Pier Paolo Pasolini (Variations Calderón) 1993 Les Marchands de Gloire de Marcel Pagnol En 1993, il

du film, mais il est centré à la fois sur l’événement historique (les camps de concentration) et l’histoire des films consacrés à la Shoah (chap. 6, § 3) ; lorsque Didi- Huberman (2012) analyse en philosophe et en historien d’art des films de Pasolini et Wang Bing, c’est dans une perspective elle aussi particulière et précise (comment figurer le peuple ?). Etc. L’heure n’est plus à la définition de la théorie par l’objet « cinéma », comme cela a pu être le cas aux débuts de l’enseignement universitaire

assistante mise en scène Née en 1983 à Colmar. Après une Licence d’études théâtrales à l’université de Strasbourg et à la Sorbonne Nouvelle-Paris, elle crée Bouche à Oreille productions culturelles, et met en scène déROBEz (création), et Calderón de Pasolini. De 2006 à 2011, elle suit une formation à la mise en scène à l’École supérieure d’art dramatique Ernst Busch de Berlin où elle présente Yerma de García Lorca, Ella d’Achternbusch, Decouflé, Xavier Durringer, François Wastiaux, Gloria Paris, Claude

robe dorée, auréolée de lumière orange et de fumée. Un ratage capable de convaincre un public d'adolescents que le théâtre, "c'est donc plate". Le sujet a été repris par de nombreux créateurs, en particulier Corneille et le réalisateur Pier Paolo Pasolini dans son film “Medea” (1969), avec Maria Callas, Massimo Girotti, Laurent Terzieff, oeuvre touffue, brillante synthèse personnelle, qui faisait du personnage mythologique l’incarnation de l’amante trahie, le symbole de la femme révoltée devant la

Duras dans Ecrire (Benoit Jacquot, 1993), Marcel Proust dans Le temps retrouvé (Ruiz, 1999) Joe Orton dans Prick up your ears (Frears, 1987), Shakespeare dans Shakespeare in love (John Madden, 1998), John Keats dans Bright star (Jane Campion, 2009) Pasolini Abel Ferrara, 2014).

doute que Le décaméron a gardé sa prodigieuse fraîcheur : l'attitude qu'il peint est celle que l'homme de tous les temps a toujours rêvé d'adopter, celle de la recherche franche et libre de sa véritable nature. En 1971, le réalisateur Pier Paolo Pasolini donna “Il decamerone” (“Le décaméron”) où quelques récits truculents inspirés du “Décaméron” de Boccace s’enchaînaient librement les uns aux autres tandis que le peintre Giotto décorait les murs d’une église. «Il flotte sur le film un parfum de sensualité

ciel des idées ou dans la classe des privilégiées, du toucher ou d’expérience. La main de l’homme n’agit que pcq elle n’est-elle même agie, geste de réaction et d’intentionnalité, contre la main de Focillon il faudra convoquer d’autres mains comme Pasolini, groupes Medvedkine. Q de cours sur différentes séancesTandis que la caméra se retourne vers l’ouvrier et l’on voit ce qu’il fait, tendance à isoler les mains particulières pour en faire des mains en général.« Le garçon qui vend des marrons

passions, dans des contresociétés bien peu libres : cf. Le Nouveau Monde amoureux , et les commentaires de Touraine (2000 : 31sq.). On semble être dans un univers proche de celui qu’analysait Barthes, dans Sade, Fourier, Loyola, et de celui que filma Pasolini dans Salo. 33. Cf. encore cette analyse : « Cette prétention à la scientificité par quoi les marxistes pensent s’opposer aux socialistes utopiques est au contraire, nous le verrons, ce qui fait du marxisme, au moins sous cette forme, une utopie parmi