Pater familias

s'accompagne de la création d'un nouveau type d'esclave : c'est le statut de « bois d'ébène ». Le bois d'ébène est considéré comme un bien délicat. Comme tout bien, son propriétaire peut l'assurer afin d'être indemnisé en cas de décès. Comme un pater familias, un maître a droit de vie et de mort sur ses esclaves ce que lui autorise un ensemble de dispositif aussi bien religieux, juridique que moraux. Cette réification du bois d'ébène, autorise son propriétaire à lui infliger les pires sévices à tout

plan juridique : intimement lié aux 3 premiers plans énoncés et en particulier au plan sociétal. La conception juridique de la famille évolue car la conception sociétale de la famille évolue. Par exemple dans le droit romain, on trouvait le « pater familias » qui régnait sur la maison. Maintenant dans le foyer, se développe des échanges humains et financiers de plus en plus égalitaires c’est à dire que les discriminations qui ont pu exister disparaissent peu à peu. Ces échanges humains et financiers

Le vocabulaire de la famille On est tenté de croire qu’en raison de l’importance de la notion qu’il désigne, le mot famille a appartenu de tout temps au vocabulaire français. En AF, la notion étroite que nous désignons par famille : ‛communauté de parents vivant au même foyer’ n’existe guère. D’autres mots désignent des ensembles de gens ayant un lien de parenté, mais il s’agit d’ensembles très larges (comme la gens latine) : lignage, parage, ramage. Tous ces mots s’appliquent surtout à la noblesse

d'origine maghrébine, la mère joue à l'égard des garçons, un rôle de surprotection néfaste à l'acquisition des interdits républicains ». Outre la volonté de restaurer une famille chère aux libéraux du XIXe pour être supposée précéder la société, ce pater familias souffrirait des manquements de « certaines » familles migrantes, entendez celles attachées à leurs structures de parenté d'origine. Sachant que ces particularités s'observent également dans des familles françaises, c'est à l'endroit des cultures

famille et le droit familial. Selon Ulpien, juriste romain, « la famille est un ensemble de personnes soumises à la puissance d'un seul » (digeste). Le pater est caractérisé par son indépendance. Selon la terminologie romaine, il est défini comme un sui iuris. Le pater exerce sur ces biens une maitrise totale et sur ces membres de la familia une autorité absolue. Cette autorité concerne les esclaves, la femme mariée et les descendants sous la forme de la patria potesta.Cette puissance demeure jusqu'à

pluriels de deus (dieu) et fīlius (fils) (2e déclinaison), en particulier dans des expressions comme fīliīs et fīliābus et deīs et deābus1. Le génitif singulier de la 1re déclinaison était à l'origine en -ās. Forme conservée dans l'expression pater familiās ou paterfamiliās (père de famille)1. Des mots d'origine grecque en -as ou -es au nominatif singulier suivent la 1re déclinaison, en ne conservant du grec que leur nominatif, et en formant donc leur vocatif en -ā. Exemple : Aenēas, Aenēā,

principes de l’enseignement dispensé 1) l’éducation d’un père -programme à l’intérieur d’une lettre : marques de la présence de l’énonciateur, du destinataire (« mon fils » l.1) -éducation voulue par un père pour son fils. Marque de la puissance du pater familias puisqu’il décide de tout Utilisation de verbes de volonté ; impératifs ; subjonctif présent « que je vois en toi un abîme de science » l.2 2) Les caractéristiques de cet enseignement -une éducation qui n’oublie pas la notion de plaisir : «

laquelle un pater familias, qualifié d’adoptant, fait d'un autre individu, I'adopté, son enfant. A I’époque romaine, l'adoption correspond a une pratique trés répandue de I'adoption qui obéit a des considérations religieuses et politiques. Témoin de cette importance, le mythe de la fondation de Rome repose en Argument 2 Transition vers eB ‘Rattig, sur l'abandon fortuit de Remus et Romulus et leur «adoption » par une louve. Politiquement, la technique est utilisée par certains pater familias

masculine. (Isidore de Séville, Origines) Dans les temps les plus anciens, le mariage "cum manu" la fait passer de l'autorité (manus) paternelle à l'autorité maritale. Il s'agit toujours de l'autorité absolue (patria potestas) du chef de famille (pater familias) qui a droit de vie et de mort sur tous ceux qui habitent sous son toit. Il peut punir de mort son épouse pour adultère ou ... simple goût de la boisson. (Valère Maxime, Faits et dits) A partir de 445 avant J.C., les plébéiens ayant obtenu

romaine par le fonctionnement du droit romain. Ce droit accordait une puissance très grande au père de famille sur la famille romaine, (qui était une sorte de clan ou de tribu) avec au fil du temps un lien juridique que le pater familias incarnait. Les droits du pater familias étaient énormes en ce qui concernait la vie et la mort des membres de la « famille » romaine : il avait un contrôle absolu sur les esclaves, sur les enfants, l’épouse mais aussi sur les membres plus éloignés de la famille qui