Pathos Et Discours

succédané de la vielle logique d’Aristote, intégré et dépassé d’ailleurs par Marcus Tullius Cicéron (-106, - 43 a.c.), reprise par la scolastique médiévale, mais aussi par tous les ordres religieux ultérieurs concernés par la « rhétorique », ou art du discours et de la démonstration. Cet « exercice » purement intellectuel a meublé la formation des élites européennes (jusqu’au Nord et à l’Est de l’Europe), tant littéraires que juridiques. Il est de bon ton d’opposer souvent les Facultés entre elles, concernant

condamné n'est ni autobiographique, ni lyrique, ni fictionnel. En fait, on note, dans la relation auteur/ narrateur/ personnage qui constitue tout texte littéraire, l'absence du narrateur, privé de toute parole spécifique. Il s'agit donc d'un pur discours puisqu'il relève d'une expression immédiate, directe, une parole jaillissante, sans aucune instance - sinon le personnage - pour assumer l'énonciation. Et lorsque le condamné quitte pour un temps son énonciation au présent, ce n'est que pour se dédoubler

poupées, se transforment en instruments de musique... La chambre/cachette éphémère se transforme en Cabaret et nous fait deviner l'horreur sans jamais la dévoiler. Une pièce originale et inventive où l’humour se mêle au tragique de la situation, sans pathos et d’où l’on sort bouleversé. Production : HaZira performance Art Arena ; Ecriture et mise en scène : Yael Rasooly et Yaara Goldring ; Assistance à la création : Edna Blilious et Rinat Sterenberg ; Jeu : Edna Blilious, Rinat Sterenberg et Yael Rasooly

multiple, comment expliquer la terrible singularité qui est si souvent recherchée – et parfois obtenue – par les politiciens qui essaient de transformer de simples catégories en groupes uni- 66 taires et exclusifs ? Comment expliquer le pouvoir et le pathos de la politique identitaire ? « Identité » est un mot clé dans le vernaculaire de la politique contemporaine et l’analyse sociale doit en tenir compte. Mais cela ne veut pas dire qu’il faille utiliser l’« identité » comme catégorie d’analyse ou faire

tout un été à lire quelque quatre mille pages en trois épais volumes, présentées comme étant ses oeuvres complètes, si tant est qu’on puisse prétendre à la complétude avec un philosophe de cette qualité, mais au moins m’étais-je aventuré hors du Discours de la méthode, maintes fois lu, très souvent consulté et toujours à portée de main. Mais c’est pourtant bien une méthode qu’il s’agirait de mettre au point pour - et plutôt par, car il ne peut s’agir que de considérations personnelles - chacun

de répétitions, ces expressions synonymes seront utilisées indistinctement. [1: Vincent, J.-L. (2006). Comment lire un texte à voix haute ?. Paris, France : Gallimard.] [2: Ronveaux C., Ragno Paquier C. (2014). « Lire à voix haute. Prosodie, discours et enseignement des littératures ». dans La Lettre de l'AIRDF, n°56, pp. 19-23.] [3: Dolz, J., et alii (1996). « La lecture à d’autres : un oral public à partir de l’écrit » dans Revue Tranel (Travaux neuchâtelois de linguistique), n°25, pp. 51-68]

l'élégie est un poème qui exprime la mélancolie (Lire « Le Lac » de Lamartine). L'adjectif élégiaque s'emploie pour qualifier un ton, un thème, un poème plaintifs ou mélancoliques. La poésie lyrique exploite bien souvent le registre pathétique lié au pathos, c'est-à-dire ce qui émeut vivement afin d'émouvoir le lecteur, et le vocabulaire employé est fréquemment expressif, de même que la ponctuation. La poésie épique La poésie épique évoque des événements historiques (mêlés généralement à des légendes)

1028, 30 d cembre 1965. Simon, P.-Henri. "La Malandre d 'Henri Troyat". Le Monde, no 6890, 8 mars 1967. "La Pierre, la feuille et les ciseaux d'Henri Troyat". Le Monde, no 8458, 24 mars 1972. Van den· Brirwaene. "L'Ethos et le Pathos dans le ranan tl • çhantiers"no 4, janvier 1946, ,pp. 8-11. ' Anonyine. • 'ltaMalandre' by H. Troyat n. XIV, no l,1er jUillet Atlas~ 1967, p. 64. 1 , 1 \ ~( • 14~ IITrofat' Best-seller mène aux Anonyme.

idéologie et un parti [...] Lévi-Strauss, par ses vues distantes et sévères, lui a sans doute donné, hors de tout effet de pathos, sa formulation la plus radicale »27. Il est élu en mai 1973 à l'Académie française. Comme le veut la tradition, il fait l'éloge de son prédécesseur, Henry de Montherlant, et Roger Caillois prononçant – à la demande de Lévi-Strauss – le discours de « réponse » en profite pour lancer « une série de flèches empoisonnées » sur sa méthode et ses présupposés scientifiques28

parterre de savants, d’artistes, d’intellectuels,… les patientes sont exhibées et leurs phases hystériques, souvent provoquées par l’hypnose, longuement commentées. Soumises à la critique - mise en scène des patientes, suggestion des postures par le discours du médecin-, ces leçons publiques témoignent du rapprochement de la médecine et des arts. L’assistant de Charcot, Paul Richer, incarne parfaitement cette porosité entre les deux domaines : médecin, dessinateur et sculpteur, il est membre de l’Académie