Pathétique Les Misérables Victor Hugo

pour le lieu, le portrait du miséreux tient en quelques mots comme pour signifier son dénuement. L'accumulation "sale, chétif, fuligineux" fait pâle figure face à l'ample description du petit riche. Il s'agit pour le poète de ménager le registre pathétique afin de sensibiliser le lecteur. Le terme "chétif" par exemple relie misère et santé fragile. Le terme "marmots", relevant du vocabulaire familier, s'oppose au terme "enfant", comme si le pauvre n'avait guère de valeur ou comme s'il était privé

SÉRIE ES /S   Objet d'étude : Convaincre, persuader, délibérer. Textes :  Texte A : La Bruyère, Caractères, « De l'homme », XI, n° 128, 1688. Texte B : Fénelon, Lettre à Louis XIV, 1693. Texte C : Victor Hugo, Discours à l'Assemblée, 30 juin 1850. Texte D : Arthur Rimbaud, Poésies, « Les Effarés », édition posthume de 1895 (texte composé en 1870). Texte E : Emile Zola, L'Assommoir, 1877.   Texte A : La Bruyère, Caractères, « De l'homme », XI, n° 128, 1688.    L'on voit certains animaux

sujet de la guerre, remarquons qu’il s’agit simplement d’un domaine d’application particulier de la question plus générale du débat d’idées. En conséquence, ce serait une erreur de choisir ses exemples seulement en ce domaine, même s’il est plus pathétique et mobilisateur. La consigne invite à donner son opinion en s’appuyant sur les textes proposés et sur les œuvres étudiées au cours du second cycle. La simple exploitation des textes doit permettre d’inventer une bonne part de vos arguments. C’est

il y eut un clapotement sourd; et l'ombre seule fut dans le secret des convulsions de cette forme obscure disparue sous l'eau. Victor HUGO, Les misérables, cinquième partie, Livre IV, P.203. (1) : serpent de l'cali (2) : pente; descente (3) :balcon; garde-fou Vous ferez de ce texte un commentaire composé. Vous montrerez comment le narrateur présente la description pathétique de l'espace du récit et la mort inévitable de javert: Troisième sujet: DISSERTATION LITTERAIRE Auteur du roman Indigo paru en

Lire une oeuvre argumentative du XIXe siècle contre la peine de mort: Le Dernier jour d’un condamné, de Victor Hugo Gabrielle PHILIPPE-SAUVILLERS, professeur agrégé de Lettres modernes, Collège Pierre Mendès-France, Paris 20ème En introduction : - problématique : repérer les enjeux d’une œuvre engagée, analyser les procédés d’écriture au service de l’argumentation et construire ses propres arguments sur les thèmes de la peine de mort, de la

s’identifie par exemple au chevalier Des Grieux, héros de Manon Lescaut , roman de l’abbé Prévost, qui raconte sa passion pour Manon ainsi que les épreuves que celle-ci lui fait traverser. On s’identifie de même au héros du Dernier jour d’un condamné (Hugo) dont on ignore le nom, l’âge, la profession : c’est un « je » vide d’identité dans lequel tout lecteur peut se projeter. B - Le choix du point de vue interne Point de vue interne permet de nous faire vivre les événements à la place du personnage,

modeste, populaire, en bref être infraordinaire, en reprenant l’expression qu’utilise Perec pour parler des « Monsieur tout le monde ». Ils peuvent être des héros s’ils sont dotés par la nature de particularité, de don. Dans les Misérables de Victor HUGO (1862), un des personnages principaux, Jean Valjean est une véritable force de nature: « C’est qu’il était d’une force physique dont n’approchait pas un des habitants du bagne » le pluriel « des habitants » englobe tout le bagne et la négation

ses sentiments, c'est-à-dire son admiration pour les Indiens, puis ses regrets et enfin son mécontentement envers les Européens. Il veut nous faire adhérer à sa critique à travers un registre polémique. Son discours va même jusqu'à faire un blâme pathétique des conséquences de la conquête et de la colonisation. De même, pour le discours d’un vieillard tahitien dans le Supplément au voyage de Bougainville où Diderot soulève également le problème de la colonisation et valorise les peuples précolombiens

préparée, un peu hasardeusement  le naturel y gagne. L’expression des sentiments se fait avec une certaine sobriété : si le pathétique est présent, Corneille n’a pas donné d’éclat rhétorique trop vif à ce monologue et, surtout évite tout ridicule. Le champ lexical de la souffrance est sans cesse présent au cours du texte. On le retrouve au travers des adjectifs qualificatifs (« misérable », v. 293 ; « malheureux »,v. 294 et 314 ; « rudes », v 301 ; « triste », v. 305 ; ) et des substantifs (« peine », dans

Maintenant que nous avons justifié «  Pourquoi travailler sur l’image ? », nous allons dans un deuxième temps justifier le choix du support sur lequel s’articule notre travail. Après l’étude de l’œuvre «  Le dernier jour d’un condamné de Victor Hugo » nous proposons l’image suivante comme support de prolongement d’une séquence. La richesse didactique de cette image réside dans le fait qu’elle prétend exprimer, avec un langage simple et accessible la dénonciation de la peine de mort et elle