Paul Ricoeur La Symbolique Du Mal

Il y a des modèles qui prônent la liberté des individus qui prônent tout et que cela forme une société. Ici c’est une fonction libérale où chacun est libre de ses choix et chacun prône sa liberté) Jean Paul Sartre : « l’homme est ce qu’il fait de ce qu’on en a fait de lui ». Jean Paul Sartre lui est existentialiste Autre aspects : * On peut s’apercevoir que différente époque vont avoir un certain nombre de concept, (chargé de sens, outil théorique, terme important) et que chaque siècle

le propre d’un individu, cet invariant qui fait de lui un être singulier mais aussi semblable à lui-même : c’est dans la fidélité aux engagements pris vis-à-vis d’autrui qu’il est assuré de lui-même. Ainsi, établir l’identité d’un être est, pour Paul Ricoeur,3 la quête du semblable, de l’identique à travers le temps, cet « invariant relationnel » au sein de l’ipséité de chacun, qui m’est révélé par autrui. Mais qui est donc cet autrui : un autre moi-même ou une personne irréductiblement différente

certains et différents d’autres, et dans les deux cas positivement ou négativement. Beaucoup de recherches ont été menées sur la question des différences entre les autres (lui, elle, eux), nous ou moi. Mais je pense en particulier à celles de Jean-Paul Codol (1979, 1980, 1984) plus orientées sur les différences et les similitudes sociales. Chacun de nous a besoin d’être original, de ne ressembler à aucun autre (le « être soi-même » sans doute entendu par Marine dans les dialogues de famille), mais

Kant, Macbeth et l’équivoque du mal Un premier aperçu Que peut-il y avoir d’équivoque chez Kant? Quelle ambiguïté possible dans un système érigé sur le socle d’une légalité a priori structurant tout à la fois la connaissance empirique, l’action morale et la contemplation du beau? Quelle noirceur dans les lumières de cette philosophie moderne et donc éclairée? Il y a, à première vue, très peu de place pour le mal, encore moins pour l’équivoque, dans l’éthique kantienne. Le sujet, rationnel et autonome

de référence. Mondialisation : processus éco-technologiques qui multiplie les interdépendances inégalitaires entre les sociétés et entre les membres de cette société. Les DDH portent une nouvelle définition non substantialiste du bien et du mal (le mal, c’est ce qui porte atteinte à l’individu, à autrui). Ce sont ceux qui sont porteurs de ces droits qui s’approprient ces valeurs. « Ce qui est important, ce ne sont pas les identités, mais les identifications ». Le paradoxe des sociétés

restent James Joyce, qui s’impose en extraits, avec A. Moravia, Le Mépris (et le film qui en fut adapté), et le poète grec Constantin Cavafys. C’est André Gide qui répond particulièrement à l’entrée du programme avec Thésée, Philoctète, Le Prométhée mal enchaîné (André Gide vient en tête des références aux auteurs du XX° siècle dans le Dictionnaire des mythes littéraires de P. Brunel). Si l’on veut un texte plus contemporain, alors Cassandre de Christa Wolf (1983) s’imposerait, que l’on mettrait en

titre de la conclusion de « la symbolique du mal »), Paul Ricœur réalise le manque de fondation de sa notion du symbolique. Et Ricœur va se mettre alors à l’école de la linguistique : 4. « Comme dans mes travaux sur la symbolique du mal et sur Freud, je me servais beaucoup des notions de symbole et de symbolisme, je me suis aperçu que mon propre usage du mot symbole manquait de fondation linguistique. Il me fallait repartir de Saussure et surtout de Benveniste» (P. Ricœur, "à quoi pensent les philosophes

« On avait sûrement calomnié Joseph K., car, sans avoir rien fait de mal, il fut arrêté un matin » : les premiers mots du Procès de Kafka rappellent que le rapport inaugural de la conscience à la justice prend le visage de la protestation déçue devant le constat de son retrait du monde. Que la justice fasse l’objet d’un appel, d’une requête pressante par lesquels on exige qu’elle soit « faite » ou « rendue » suggère en effet qu’elle désigne non pas une donnée empirique mais une valeur, une norme

politique. Il fut un temps où l’on écrivait plus de lettres, où les livres étaient de vraies narrations, les chansons de vraies mélodies, etc. Cette nostalgie-là est un leurre, et le retour est utopique, il n’y a jamais eu d’Ithaque. Avoir quelque mal à vivre avec son temps est une douleur légitime : le malaise est existentiel. Sentir son être très peu accordé avec le restant des mortels, reconnaître son individu en inadéquation avec la société n’est guère neuf. Déjà Socrate se plaignait du trop

original en anglais est Between Past and Future – analyse le changement radical qui s’opère au XXe siècle. La culture y est en crise, c’est-à-dire en déséquilibre entre ce qu’elle fut et ce qu’elle peut devenir. Une démocratisation de la culture mal conduite risque de transformer les objets culturels traditionnels, les arts, la littérature, en objets de consommation, en objets de loisirs. Or, pour Arendt, la culture exige de l’effort, du temps, du travail. Sans cela, l’on a affaire à une pseudo-culture