Paul Valery Charmes

un Laocoon, une Niobé, une Vénus. Ceci pour la forme. Pour le fond, on discute de telle ou telle attitude, à laquelle on prête un but psychologique. De la peinture « parlante » de Poussin, nous allons vers la peinture « raisonneuse » de Lebrun : le charme sera brisé. II) La théorie de l’expression On a statué sur la forme et la proportion des figures, sur l’art de grouper et de composer, sur le degré de participation de chaque personnage à l’action générale. On essaie maintenant de traduire les

romanciers philosophes (Balzac avec ses études philosophiques comme la Peau de Chagrin ) et des genres propres à penser comme l’essai (cf. Montaigne). Certaines grandes figures de la philosophie sont proches de la poésie comme Paul Valéry. Pour reprendre l’exemple de Diderot, dans Le Fils Naturel , il tente d’offrir au lecteur un tableau de la vertu mais sa volonté didactique fait obstacle à la concrétisation de la réalisation d’une visée philosophique, c’est-à-dire

l’on attend légitimement d’un dictionnaire doit être souligné. Le DP n’est pas un ouvrage de référence qui prétend donner des définitions incontestables ou admises, il ne fait pas l’inventaire des connaissances, et ne tend pas vers l’objectivité. Le charme du DP est lié à ce total renversement des perspectives. La répartition entre discours narratif ou informatif et discours commentatif accuse un net déséquilibre. La forme de dictionnaire ne contraint pas Voltaire puisqu’il choisit dans le lexique les

tout simplement, Sylvie Oussenko Découvrir la franc-maçonnerie, Alain Quéruel Citations philosophiques expliquées, Florence Perrin et Alexis Rosenbaum L’Europe, Tania Régin 200 femmes de l’histoire, Yannick Resch Citations historiques expliquées, Jean-Paul Roig Histoire du XXe siècle, Dominique Sarciaux QCM d’économie, Marion Stuchlik et JeanFrançois Guédon QCM Histoire de l’art, David Thomisse Comprendre le protestantisme, Geoffroy de Turckheim Petite histoire de la Chine, Xavier Walter ■ ■ ■

« L'amour ne peut pas être risible. L'amour  n'a  rien de commun avec le rire. » 59. LAFFONT Robert, Le Soleil :« Tous les gens qui se prennent au sérieux me font éclater  de  rire... » 60. LA FONTAINE Jean : « Je n'appelle pas gaieté ce qui excite le rire, mais un certain charme, un air agréable qu'on peut donner à toutes choses de sujets, même les plus sérieux. » 61. LASNIER Rina, Miroirs: « C'est sous le voile mobile des larmes que se dénude  mieux  le  vrai visage de l'homme. Le rire est un masque fragile. » 62. LELOUCH

réel, il existe un monde idéal, qui se montre resplendissant à l’œil de ceux que des méditations graves ont accoutumés à voir dans les choses plus que les choses. Victor Hugo (1802-1885), préface des Odes (1822) [Mes sonnets] perdraient de leur charme à être expliqués. Nerval (1808-1855) Le pin des Landes On ne voit en passant par les Landes désertes, Vrai Sahara français, poudré de sable blanc, Surgir de l’herbe sèche et des flaques d’eaux vertes D’autre arbre que le pin avec sa plaie

prolongent le type du poète maudit par leurs vies hors des normes sociales. Si Arthur Rimbaud (Une saison en enfer - Illuminations) reste comme le « voleur de feu », le voyant et l'aventurier éphémère de la poésie avec ses fulgurances et ses révoltes, Paul Verlaine, avec une œuvre plus longue, est associé à la musicalité, au lyrisme mélancolique et à une sorte d'impressionnisme avec son art de la nuance. LE THEATRE AU XIXeme SIECLE : Le texte de théâtre connaît cependant un nouveau souffle avec le drame

l’huile d’homme. Jules Vallès (L’Insurgé) Le monde est à refaire : tous les spécialistes de son reconditionnement ne l’empêcheront pas. Raoul Vaneigem La seule chose promise d’avance à l’échec, c’est celle que l’on ne tente pas. Paul Emile Victor Nous plantons les graines de la paix, maintenant et pour le futur. Wangari Maathai Le pessimiste se plaint du vent, l’optmiste espère qu’il va changer, le réaliste ajuste ses voiles. William Arthur Ward La misère

non, ou bien axée sur le langage poétique. | Texte 1 : Jean de SPONDE, Sonnets, (1597)Texte 2 : Arthur RIMBAUD, Poésies, « Le Dormeur du val », (1870).Texte 3 : Victor HUGO ,Les Châtiments, Livre II, 3, « Souvenir de la nuit du 4 », (1852).Texte 4 : Paul VERLAINE, Poèmes Saturniens, "Melancholia", VI, (1866). | -Charles BAUDELAIRE, Les Fleurs du mal, Tableaux parisiens, « Rêve parisien », (1861).-Victor HUGO, Les Orientales, « Rêverie », « Les Djins », strophes 1 à 8,(1829).-Maurice ROLLINAT, Les Névroses

du poète, être sensible 
et inspiré, pour « crier, accuser, espérer » Homme parmi les hommes avant d’être poète, il ne peut se désintéresser du sort de ses semblables. Son talent lui donne d’autres responsabilités, que rappelle le philosophe Jean-Paul Sartre : « L’écrivain est en situation dans son époque : chaque parole a des retentissements. […] Nous écrivons pour nos contemporains, nous ne voulons pas regarder notre monde avec des yeux futurs, mais avec nos yeux de chair, avec nos vrais yeux