Paysage Avec Figures Absentes

boucles! O parfum chargé de nonchaloir! Extase! Pour peupler ce soir l'alcôve obscure Des souvenirs dormant dans cette chevelure, Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir! La langoureuse Asie et la brûlante Afrique, Tout un monde lointain, absent, presque défunt, Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique! Comme d'autres esprits voguent sur la musique, Le mien, ô mon amour! nage sur ton parfum. J'irai là-bas où l'arbre et l'homme, pleins de sève, Se pâment longuement sous l'ardeur des

sentimentale où passion, fraternité et maternité tendent à se confondre. I. Leur retrouvaille s’effectue sous le lyrisme poétique des déclamations d’Electre. A la vue de son frère réapparu, c’est la passion qui la saisie. Ces tirades idolâtrent la figure fraternelle par l’emploi de la troisième personne : « un frère » (l14), et la récurrence de son prénom : « Oreste » (l6-17-18-33). Les comparaisons qu’elle en fait sont majestueuses : « le soleil » (l9) symbole de vie et de pouvoir ; « une brute d’or »

générale. |L’évocation de la nature au printemps est devenue, au fil du temps, une sorte de lieu commun littéraire. Les poètes, et | | |particulièrement les Romantiques, ont souligné le lien étroit du paysage et des sentiments de celui qui le traverse. À son tour,| |Présentation et centres |Jules Laforgue, jeune homme solitaire et maladif de la fin du XIX e siècle, met en scène la nature dans « Sonnet de printemps »,| |d’intérêt du texte.

"Verbe être" dans le Revolver à cheveux blancs de Breton, introduit une négativité rare chez Éluard, et dont la corrélation est étroite avec les tensions stylistiques. L'influence de Verlaine se fait même sentir dans ces poèmes qui évoquent parfois la figure du «poète maudit» dont le «malheur» est narcissiquement chanté par une prosodie envoûtante: Larmes des yeux, les malheurs des malheureux, Malheurs sans intérêt et larmes sans couleurs. [...] Il fait un triste temps, il fait une

le Haut-Rhin s'étend sur une superficie de 3 525 km², ce qui le place parmi les plus petits départements français, mais c’est aussi l’un des plus peuplé avec une densité de 201 habitants/km² contre 108 habitants/km² pour l’ensemble de la France (Figure 1). Département frontière, il est limité à l'est par le Rhin, frontière naturelle avec l'Allemagne, au sud par la Suisse et le Territoire de Belfort, à l'ouest par les Vosges et au nord par le Bas-Rhin. Le climat du Haut-Rhin de type semi-continental

d’autres[2]…Constituée formellement de 172 décasyllabes en rimes plates, l’ « Elégie à Janet… » est notamment marquée par l’influence du Recueil anacréontique, qu’H. Estienne venait de publier en mars 1554 : les échos à l’ode XXVIII, portrait d’une maîtresse absente, et à l’ode XXIX, portrait du mignon du poète, Bathylle, y sont très présents. Comme le suggère le titre, c’est à Janet que Ronsard s’adresse dans ce poème. On reconnaît sous le diminutif de « Janet »[3] François Clouet[4], alors peintre officiel

tension commune à tous les monothéismes. Plus tard dans la Bible, Dieu donne à Moïse les tables de la loi où il interdit l’image. L’homme en fabriquant des idoles (=images), il donne à voir Dieu. L’interdit divin porte sur le fait de faire figurer Dieu. En se figurant Dieu, l’homme fait Dieu à son image : c’est un anthropomorphisme, dans lequel la perfection divine est dégradée. Cet interdit a été appréhendé de façon très radicale : non pas forcément comme un interdit porté sur la figuration

conscience n’est pas habitée par l’image de l’objet. « Quand je perçois une chaise, il serait absurde de dire que la chaise est dans ma perception. La chaise n’est pas dans ma conscience… » (L’Imaginaire, 1940). L’imagination est la visée d’objets absents : « Mon image de Pierre, c’est une certaine manière de ne pas le voir ; une image donne son objet comme n’étant pas là. ». L’imagination n’est pas une connaissance abstraite, mais l’expression d’un sens donné par la conscience imageante, par exemple

esthétique sur la photographie 2. La photographie contemporaine entrevoir la ville IV. La communication informelle 1. La rue comme espace des interférences 2. Scénographie lumineuse de la ville 3. L'espace sonore de la ville Bibliographie : Paysages d'image Alain Mons L'image de la cité, Kevin Lynch La ville et ses territoires, Marcel Rocayolo Poétique de la ville, Pierre Sansot La ville au loin, Nancy Les territoires de la communication, Isabelle Paillaud Art de faire, Michel de Certeau Pas

Mais douées d’un génie énergique et libre, d’une physionomie – visages sans yeux et sans voix, mais qui voient et qui parlent. Certains aveugles acquièrent à la longue une telle finesse de tact qu’ils sont capables de discerner, en les touchant, les figures d’un jeu de cartes, à l’épaisseur infinitésimale de l’image. Mais les voyants eux aussi ont besoin de leurs mains pour voir, pour compléter par le tact et par la prise la perception des apparences. Elles ont leurs aptitudes inscrites dans leur galbe