Penser Sans Préjugés

encore des normes morales. La nature humaine apparait comme une fatalité oui alors comme un idéal. La culture renferme des jugements de valeur, des normes morales ou sociales, donc culturelles. Ces confusions sont sources d’une grande partie de préjugés humains. Nous nous demanderons si la culture qui nous compose est une seconde nature ? I- Liens entre culture et nature La culture compose notre nature première, celle ci s’exprime tout d’abord par la parole ou l’être humain montre sa culture

ont une culture. En un sens cette barbarie désigne souvent l’attitude des occidentaux dans l’histoire. Le second préjugé appelé par Lévi-Strauss ‘’ l’illusion archaïque ‘’ est sans doute à la base de l’ethnocentrisme. Ce préjugé consiste à rejeter des peuples trop différents hors de la culture. Ce préjugé considère que ce ne sont pas du tout une culture. Le préjugé serait de penser que ces peuples seraient restés des homme à l’état de nature. Lévi-Strauss va montrer que tous les peuples ont une

de dialogues , on parle de dialogues platoniciens. Socrate utilise l'ironie socratique, il cherche à débusquer les pseudos-savoirs et cherche à ce que ses interlocuteurs prennent conscience qu'ils ont des préjugés. Un préjugé est une idée que l'on affirme comme vraie sans l'avoir penser par soi-même et vérifié. Socrate se propose d'aider son interlocuteur à trouver par lui-même une connaissance plus proche de la vérité , c'est le maieutisme. Le maieutisme est l'art d'accoucher les esprits

être une évidence. Cependant, être soi est-ce toujours une évidence ? En effet, l’évidence peut être définie comme reposant sur un préjugé, sur une affirmation qui n’a pas été vérifiée ou démontrée. Ainsi, être soi, semble ne pas être, pour les individus, réellement une évidence, car celle-ci les pousse à avoir une conscience erronée de qui ils sont vraiment. Des préjugés faussent leur identité et leur croyance en tant qu’individu singulier et unique. Le problème se pose donc ainsi : être

Il cherche à ce que sa conception soit la plus utile possible mais aussi la moins mauvaise. Cela n'a rien à voir avec l'opinion, cette dernière n'a pas le temps de penser, la philosophie ne se précipite pas, elle exige de la patience. L'opinion personnelle est dépassée par elle même. La raison est la faculté de penser et de se penser, c'est un questionnement qui entraîne l'émergence de l'Homme en tant qu'être de raison. Selon Platon et Aristote la Philosophie naît de l'étonnement, du moment que

réponse rationnelle et exacte. « Philosopher, c’est penser sans preuves » A. Comte-Sponville. On peut juste se baser sur une idée et, non, en donner quelque chose de concret. Même Socrate (qualifié comme le père de la Philosophie) disait : « Je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien.» Et puis nous savons aussi, que la Philosophie est une matière qui ne s’apprend pas, on n’apprend pas la Philosophie mais juste à philosopher, c'est-à-dire à penser, à avoir son propre point de vue sur la chose,

Il ne s'agit ici, ni pour Kant, ni pour Rousseau, de légitimer l'esclavage, mais de réveiller les consciences de l'acceptation de l'inacceptable. La maxime des Lumières a donc pour but de permettre la reprise de soi par soi, en ayant le courage de penser par soi-même, c'est-à-dire de se servir de son propre entendement. Entendement = capacité de juger et distinguer vrai/faux, bien/mal, en se situant par rapport à eux. Or c'est l'entendement qui fonde la dignité humaine. C'est pourquoi, selon Kant

Les parties du texte Éthique de Spinoza étudiées sont les parties 3 et 4 de l'appendice du livre 1. Dans ce livre, Spinoza expose toute sa philosophie. Selon lui, cette dernière doit nous apprendre non seulement à penser juste mais également a bien conduire notre vie. L' Éthique s'efforce d'éclairer les fins de la vie humaine et les moyens de les atteindre. De plus, il essaie de nous montrer les emportements des fanatiques qui donnent naissance à la superstition à plus ou moins grande échelle.

monde des Idées, les Vérités et réaliser qu'il pensait savoir, mais qu'en fait, il vivait dans l'ignorance la plus totale. Le message que nous livre Platon ici, soit que l'opinion n'est pas la vérité, s'applique à un problème des plus communs: le préjugé. Il n'est basé qu'entièrement sur une expérience particulière et sans manifestation d'un désir de réellement connaître, d'ouvrir son esprit pour comprendre que l'observation d'un cas ne s'applique pas à tous ces semblables. Si nous prenons pour exemple

LA VÉRITÉ I – L’exercice réfléchi du jugement 1. Vérité et opinion Désirer suppose que l’on manque : on tend vers un objet qu’on ne possède pas. Il faut donc penser la philosophie comme un désir, puisqu’elle commence par la prise de conscience de ce manque. Si je n’ai pas conscience de mon ignorance, je ne peux commencer à philosopher. La philosophie doit susciter un désir, mais la condition de ce désir est un certain trouble : il va donc falloir arriver à une conversion du regard. L’ironie