Pension Vauquer Rastignac

LES PERSONNAGES PRINCIPAUX sont : le père Goriot ; Rastignac, un étudiant pauvre; Vautrin, bagnard sous le nom de Trompe-la-mort; Victorine, une riche héritière; Poirot et Michonneau, pensionnaires; Anastasie, fille de Goriot, et Delphine, maitresse de Rastignac et fille de Goriot. L’histoire se développe dans la pension Vauquer, où vivent parmi les pensionnaires deux mystérieux personnages: Vautrin et le père Goriot. 1 WWW.MIRABELLI.IT Rastignac apprend, grâce à sa cousine Beauséant (qui l’introduit

de Paris et plus précisement la Maison-Vauquer (« Pension bourgeoise des deux sexes et autres ») établie rue Neuve-Sainte-Geneviève et le faubourg Saint-Germain des Restaud et des Beauséant Époque de l’action De novembre 1819 à février 1820, l’époque de Restauration, la règne de Louis XVIII dont la période voit l’expérience d’une monarchie constitutionnelle et des bouleversements économiques et sociaux profonds Personnages principaux Eugène de Rastignac, étudiant en droit ; Jean-Joachim Goriot

romantique, philosophique ou fantastique. Il souhaite, par cette œuvre, explorer les différents groupes sociaux et les rouages de la société. Balzac a créé des personnages tellement vivants qu’ils sont devenus des archétypes. On peut faire référence à Rastignac, le jeune provincial ambitieux ou Grandet, l’avare tyran domestique. La Comédie humaine englobe de nombreuses œuvres très célèbres aujourd’hui, comme la Peau de Chagrin, les Illusions perdues, la Duchesse de langeais ou le Père goriot, que nous allons

réalisme est la tentative de décrire toute la réalité. Or, « Le Père Goriot » est loin de manquer de descriptions précises. C'est bien simple, le livre commence par une longue et précise description de la pension dont voici un extrait « La maison où s’exploite la pension bourgeoise appartient à madame Vauquer. Elle est située dans le bas de la rue Neuve-Sainte-Geneviève, à l’endroit où le terrain s’abaisse vers la rue de l’Arbalète par une pente si brusque et si rude que les chevaux la montent ou la descendent

des personnages différents : par Rastignac, qui commente à l’aide de la tournure suivante : « votre Paris est donc un bourbier » (p. 89), les propos cyniques de Vautrin, et par Mme de Beauséant, après avoir raconté l’histoire du père Goriot à son cousin : « Le monde est un bourbier, tâchons de rester sur les hauteurs » (p. 115). Enfin, les images de l’océan et du bourbier sont fusionnées dans celle de « l’océan de boue » (p. 262) à la fin du roman, quand Rastignac se rend compte de l’ambition sociale

sous la Restauration et la monarchie du Juillet……….....28 ♣ Balzac et Le Père Goriot……………………….……..…………….29 a) Les classifications de la société reposant désormais sur l’argent ………………………………………………………………..….33  échelle économique dans la pension Vauquer ……………..…....36 - Les pensionnaires du premier étage……………....37 - Les pensionnaires du second étage………...……..41 - Les pensionnaires du troisième étage………...…...44 - Les habitants des mansardes………..…………….50  échelle du pouvoir………………………

une misère économe, concentrée, râpée. Si elle n’a pas de fange encore, elle des taches ; si elle n’a ni trous ni haillons, elle va tomber en pourriture. Cette pièce est dans tout son lustre au moment où, vers sept heures du matin, le chat de Mme Vauquer précède sa maîtresse, saute sur les buffets, y flaire le lait que contiennent plusieurs jattes couvertes d’assiettes, et fait entendre son rourou matinal. Bientôt la veuve se montre, attifée de son bonnet de tulle sous lequel pend un tour de faux

Balzac 1. Prouver que Le Père Goriot est le type même du roman d'apprentissage. Caractéristique? Dans ce roman, Eugène de Rastignac doit être initié à la vie, il doit passer à l'âge adulte et prendre ses responsabilités. C'est au départ un jeune homme naïf qui arrive de sa campagne et débarque à Paris, il va devoir apprendre à vivre dans cette société. Rastignac se retrouve vite à la croisée des chemins entre le vice et la vertu, il ne choisira qu'au terme d'une expérience dont les étapes

temps produisent un effet de réel : l'heure " sept heures du matin " , une heure ou madame Vauquer ne triche pas sur son apparence ; le mobilier : " buffets " , " jattes couvertes d'assiettes " , le bruit : " rourou matinal ", l'odeur : " l'air chaudement fétide " , la matière des vêtements : "laine, "ouate" . Ces détails rendent plus réaliste le portrait de madame Vauquer . b. Le portrait de madame Vauquer est dépréciatif, physiquement et moralement : - la vieillesse : "face vieillotte", "yeux

mais un drame au sens littéral. « Ah! Sachez-le: ce drame n’est ni une fiction ni un roman. All is true[…] » 17 La pension Vauquer, rue Neuve-Sainte-Geneviève à Paris, forme un organisme de sociologie mixte comme elle admet et des femmes et des hommes de tous âges et pratiquant divers métiers. La pension est habitée par les internes qui sont au nombre de sept, cependant la pension connaît aussi une vie publique par les externes qui viennent prendre un café ou dîner le soir. Elle est donc ouverte