Pétrus Borel

un grand nombre de langues. La première traduction française, par Thémiseul de Saint-Hyacinthe et Justus van Effen, parut dès 1720 mais une des plus fidèles traductions françaises est celle de Mme Amable Tastu en 1833. C'est cependant celle de Petrus Borel qui connaît, jusqu'à aujourd'hui, le plus grand nombre de rééditions. On ne connait pas la cause de son décès en avril 1731.

de douleur ou de volupté ? Finalement la demande de pardon initiale semble céder le pas à la revendication du plaisir et à une indifférence par rapport au jugement et au regard des autres. Epigraphe tirée de « Doléance », Rhapsodies (1832) de Petrus Borel, poète romantique (1809-1859). Mais le poème évoque une autre référence : « Fantaisie » de Nerval qui faisait appel au phénomène de la « mémoire involontaire » théorisé par Proust. Mais ici, malgré le croisement des sensations auditives, visuelles

Gautier et les courants littéraires : Avant de faire partie du mouvement parnassien, Théophile Gautier était un partisant de 1) Gautier et le romantisme : Gautier, qui fait ses études au lycée Charlemagne y croise Pétrus Borel qui lui présente Victor Hugo le 27 juin 1829 qui lui donne le goût de la littérature et Gautier intègre le cercle romancier. Cet événement précipite sa carrière d’écrivain. Mais voilà, Hugo avec sa pièce «Hernani» engage la bataille poétique contre

frontiére dans l'inconscient ». L'évolution dans le temps : D'après l'universitaire, les premiers héritiers de cette esthétique sont les romantiques dits frénétiques ou "Jeune France", au début du XIXème siècle : Théophile Gautier, ou encore Petrus Borel, dit "le lycanthrope", pour ne citer qu'eux, auteurs de textes "très gothiques, très noirs, avec de la nécrophilie et du viol en abondance". Pourtant, leur approche n'est pas tout à fait la même que celle des romanciers du noir britanniques.

lui valut d'être félicité par l'auteur lui-même et qui fait encore autorité aujourd'hui (il traduisit le Second Faust en 1840). À la même époque, il se fit journaliste, se lia avec les principaux écrivains romantiques du Cénacle (Hugo, Nodier, Petrus Borel, etc.) et, se mêlant à la bohème littéraire de l'époque, prit une part active, aux côtés de son ami Gautier, à la fameuse bataille d'Hernani. En 1834, il rencontra l'actrice Jenny Colon, pour laquelle il se prit d'une passion désespérée!; elle

noires. 1. Fichus : foulards 1. Bruire : produire un son confus.   Texte B : Paul Verlaine, « Le piano que baise une main frêle... », Romances sans paroles, 1874.                                    Son joyeux, importun, d'un clavecin sonore. (Pétrus Borel). Le piano que baise une main frêle Luit dans le soir rose et gris vaguement, Tandis qu'avec un très léger bruit d'aile Un air bien vieux, bien faible et bien charmant Rôde discret, épeuré1 quasiment, Par le boudoir2 longtemps parfumé d'Elle

| |Ce poème est le cinquième poème de la section des Ariettes oubliées du recueil Romances sans paroles. | |L’épigraphe est tiré de Doléance du poète romantique Pétrus Borel, pièce dans laquelle celui-ci se plaint du| |son agaçant d’un clavecin qui l’empêche de se laisser aller à la mélancolie. | |Le thème de la musique, évident dès le premier mot du texte, Le piano, est dominant tout

1. Fichus : foulards 1. Bruire : produire un son confus.   Texte B : Paul Verlaine, « Le piano que baise une main frêle... », Romances sans paroles, 1874.                                    Son joyeux, importun, d'un clavecin sonore. (Pétrus Borel). Le piano que baise une main frêle Luit dans le soir rose et gris vaguement, Tandis qu'avec un très léger bruit d'aile Un air bien vieux, bien faible et bien charmant Rôde discret, épeuré1 quasiment, Par le boudoir2 longtemps parfumé d'Elle

romantiques Vers la fin de l’année 1830, Gautier commença à participer aux rencontres du «!petit cénacle!», groupe d’artistes et d’écrivains qui se réunissait dans l’atelier du sculpteur Jehan Duseigneur. Là, il se lia d’amitié avec Nerval, Pétrus Borel, Alphonse Brot, Philotée O’Neddy et Joseph Bouchardy. Il menait à cette époque une joyeuse vie de bohème. C’est le 4 mai 1831 que le Cabinet de lecture publia la Cafetière, son premier conte fantastique. Dès lors, son talent dans cette veine

paraîtront en 1864 sous le titre Le Spleen de Paris dans Le Figaro, puis en volume en 1869 sous le titre Petits Poèmes en prose, avec Les Paradis artificiels. Il s'agit pour Baudelaire d'écrire une autre poésie, à la fois rigoureuse et libre. Petrus Borel et Aloysius Bertrand avaient certes déjà ouvert la voie, mais Baudelaire est ici un initiateur absolu. En effet, même s'il ne renonce pas aux ressources de la musicalité, ce sont surtout les images qui confèrent à la prose son caractère poétique