Peut On Ne Pas Croire

fondements : au regard de l'exigence scientifique alors, l'opinion a « en droit, toujours tort », si du moins il peut lui arriver d'être vraie dans les faits. Cependant, quand une opinion est vraie, ce n'est jamais que par hasard : en son fondement, « l'opinion traduit des besoins en connaissance ». L'opinion ne vise pas le vrai, mais ce qu'il est utile de croire ou ce que j'ai besoin de croire ; aussi « elle ne pense pas », c'est-à-dire qu'elle ne démontre rien : une opinion s'affirme, elle ne ressent

préjugés peuvent mettre en échec la raison, ne constituent-ils pas aussi ce qui nécessairement fonde son exercice ? Croire qu'on peut en finir avec les préjugés, n'est-ce pas opter pour un nouveau préjugé ? N'y a-t-il pas un préjugé rationaliste que de croire que la raison pourrait avoir toujours raison ? Ce sujet nous renvoie à la question de savoir si l'on peut tout démontrer. I On ne peut pas en finir avec les préjugés Car nos préjugés sont a) naturels : l'enfant préjuge que ses parents lui disent

idées que nous nous sommes individuellement conçues, diverges. Avons nous raison de croire en cette force, cette présence? Dieu existe-t-il? Pour approfondir le sujet et avoir une idée un peu plus nette sur notre propre perception de ce qu’est Dieu et comment l’expliquer, je me baserai sur un extrait du texte d’André Comte-Sponville. Plusieurs preuves énoncées dans le texte d’André Comte-Sponville nous forcent à croire que Dieu existe vraiment. En effet, la preuve ontologique nous dit que logiquement

horizontal) et au divin (lien vertical). La religion de ce point de vue unit les hommes et crée le lien social. « Sitôt que les hommes vivent en société, il leur faut une religion qui les y maintienne », Rousseau * La religion consiste à croire. Qu’est-ce que croire et comment croit-on ? Il ya la foi vague, conventionnelle, que l’on hérite de sa famille et de sa société. « Nous sommes chrétiens au même titre que nous sommes Périgourdins ou allemands. », Montaigne Et il y a la foi fervente du mystique

peux gagner la vérité, à condition de mettre de côté les croyances I) Est-il raisonnable de croire ? Il existe trois sortes de croyance : La superstition (croire à/au) celle-ci est le fruit de la peur et de l’ignorance La foi (croire en) celle-ci ne repose pas sur des arguments rationnels. La foi se manifeste par un engagement total qui parfois peut aller jusqu’au fanatisme L’opinion (croire que) dans ce cas, on adhère à une idée qui n’est pas justifiée, mais qui nous parait vrai Qu’il

Aperçu du corrigé : Est-ce faiblesse que de croire ? La faiblesse, parce qu’elle consiste en une absence de force, d’énergie physique, morale ou intellectuelle permettant à une personne de s’imposer ou d’agir, permet de rendre compte d’un certain type de croyance : celui qui croit est victime d’illusions, de préjugés ou d’opinion car il ne dispose pas de la volonté nécessaire à l’exercice de l’esprit critique et de la raison. Pourtant, croire, en tant qu’il s’agit d’un acte d’attribution d’une

sur celle-ci ou celui-ci. La croyance est l'action de croire en quelque chose ou, après avoir trouvé une réponse à un problème, être certain de ce qu'on a résolu: ne plus en douter. Quoique bien différents, ces deux aspects philosophiques sont en relation l'un de l'autre. Tout d'abord, il faut mentionner qu'il y a une interdépendance entre la croyance et le doute. En effet, le fait de douter d'un principe quelconque nous amène à soit y croire pour de bon, soit à le rejeter de notre esprit. Il en

une banana: la banane elle, existe, elle est donc vrai. Cette vision du sophiste amène à croire que la vérité est reliée au réel pourtant ce n'est pas cette même vision que veulent nous faire entrevoir les philosophes. Mais la vision d'Aristote se montre raisonable car la vérité selon lui vient du savoir, donc une idée, une pensée fondée sur une évidence claire, et qui fait donc l'objet d'aucun doute. On peut alors dire que c'est une vérité absolue et qu’elle est bien sûr évidente au yeux de tout

avant d’agir et sans excès, et savoir se maitriser sans se laisser influencer, ni soi-même ni son jugement. Son rôle principal est quête du bonheur et du bien. A contrario, avoir la foi, c’est établir sa croyance là où la raison humaine interdit de croire. On ne pourrait mieux la définir, car ce n’est pas spécialement la croyance en un ou plusieurs Dieux (le bouddhisme est une croyance sans Dieu) mais la croyance de ce qui n’est pas rationnel, qui ne se définit pas. La raison et la foi semblent être

qu’à consommer et oublie l’aspect moral de sa personne, « l’être » est-il renié ? N’avons-nous plus besoin de croire ? Mais, selon Marc Oraison, prêtre catholique et médecin français du XXème siècle, « croire » peut avoir plusieurs significations, ce qui explique la confusion à laquelle doit faire face l’Homme moderne. On constate qu’avec le progrès de la science, l’Homme a besoin de croire à l’aide d’une preuve, d’un fait permettant de prouver l’existence de Dieu. A cela s’ajoutent de nombreux éléments