Peut On Se Haïr Soi Même

Aimer, c'est préférer un autre à soi-même. [Paul Léautaud] Aimer, c'est perdre le contrôle. [Paulo Coelho] Aimer c'est la moitié de croire. [Victor Hugo] Aimer, c'est trouver sa richesse hors de soi. [Alain] Aimer, c'est n'avoir plus droit au soleil de tout le monde. On a le sien. [Marcel Jouhandeau] Aimer, c'est essentiellement vouloir être aimé. [Jacques Lacan] Aimer un être, c'est le rendre transparent. [Jean Racine] Aimer, c'est se donner corps et âme. [Alfred de Musset] Aimer, c'est permettre

parfois sur nous le regard de la culpabilité, au point d’avoir honte de ce que nous sommes. Or, avec ce que nous faisons, nous pouvons déformer l’image que nous nous faisons de soi-même. Donc, la conscience peut se tromper sur ce que nous sommes, elle manque de recul, c’est-à-dire d’objectivité. Pour se connaitre soi-même, il nous faut donc une certaine lucidité que la conscience ne nous donne pas. Pour avoir cette distance par rapport à nous-mêmes, faudrait-il passer par autrui ? Nous verrons dans

« Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage » : au travers de cette citation de Joachim du Bellay, ne peut on trouver plus belle phrase pour s’interroger sur le retour que l’on peut attendre d’un voyage quel qu‘il soit lorsque celui-ci est terminé ? La littérature n’en est elle pas un moyen ? Ne nous emmène t elle pas sur des chemins imaginaires dans des lieux, des temps ou des situations inconnues qui nous permettent de réfléchir sur notre propre condition ? thèse L’aspect le plus trivial

l'effacer sans même lire le titre ? Un jour, satan et Jésus étaient en conversation.   satan était allé au jardin d'Eden, il se moquait et riait disant, « Oui Seigneur, je viens de prendre le pouvoir du monde plein de gens, je les ai piégés, j'ai usé de ruses et d'appâts dont je savais qu'il ne pouvait résister et ils y ont tous cru ! Que vas-tu faire avec eux, demanda Jésus ? Ah ! Je vais me jouer d'eux, répondit satan ! Je leur apprendrai à se marier et divorcer, comment haïr et abuser les

d’Andromaque, et c’est de cet amour que naît la tragédie. En effet, Andromaque ne peut pas aimer Pyrrhus qui a participé au massacre des siens à Troie et dont le père (Achille) a tué son mari (Hector), c’est la première à être mise face à un dilemme : soit elle accepte d’épouser Pyrrhus en assurant ainsi la vie de son fils, soit elle refuse, et Pyrrhus livre Astyanax à l’envoyé des Grecs, Oreste. À partir de là peut se nouer la seconde partie de la tragédie : Oreste vient réclamer le fils de la captive

Nous voici à l’aube d’une rentrée littéraire qui nous réserve peut-être, si la marée livresque de l’an dernier se produit de nouveau, des centaines de nouvelles parutions. Comment choisir ? Car il est absolument certain qu’on ne les lira pas toutes. Et même quand on en aura retenu un certain nombre, on lira forcément certaines avant d’autres, ou privilégiera tel titre par rapport à tel autre, établissant ainsi une sorte de hiérarchie entre les oeuvres. Et quels critères nous guideront dans notre

Pessimiste lorsqu’il nous montre que ces barrières sont en fait sociales, qu’il y a un fossé entre Boieldieu et Maréchal (Jean Gabin) que même la fraternité ne peut complètement effacer. Dans ce film, Renoir est plein d’espoir en l’homme, il a foi en chaque individu. C’est la société, elle, qui porte tous les maux, qui pousse les hommes à s’affronter et à se haïr. Peut-être au final Maréchal et Boieldieu sont-ils séparés non pas autant par leur appartenance à deux classes distinctes, mais par deux conceptions

AVIS NON PARTAGER Victor Hugo tente de nous convaincre de percevoir autrement l'araignée et l'ortie, car nous ne partageons pas le même avis que lui. C'est pourquoi dés le début du texte, Victor Hugo nous invite à adopter une vision nouvelle de l'araignée et de l'ortie en provoquant. En effet, le premier vers, « j'aime l'araignée et j'aime l'ortie » est provoquant car Victor Hugo dit les aimer, parce qu'on les haïe nous. Par conséquent, l'auteur doit se justifier, ce qui explique la présence

n’était pas le choix de l’auteur. En effet, ce roman purement romantique nous propose une histoire qui s’étend sur vingt ans sur deux jeunes gens que nous voyons évoluer avec le temps chaque année à une même date : le 15 juillet L’action se passe donc autour de Emma Morley et Dexter Mayhew qui se rencontrent le 15 Juillet 1988 suite à une soirée de remise de diplômes bien arrosée après laquelle ils finissent par passer la nuit ensemble. Tout les oppose

Caïn a commencé à détester Paul, mais il continuait de voir son ami afin de passer du temps avec Juliette. Il se fait souffrir lui-même, il en parle à sa sœur, elle lui dit d’arrêter, de ne pas se prendre la tête et de ne pas gâcher le sentiment d'amitié qu'il éprouve avec Paul, de ne pas oublier les choses qu'il a faites pour lui. Caïn ne comprend pas, il commence à haïr Paul, à le mépriser, à faire comme s’il n’était point, juste un inconnu, un obstacle. Il en oublie son travail, son devoir d’écolier