Peut On Se Libérer Des Prejugés

avec un janséniste, le bonhomme Gordon, au contact duquel il développe son esprit. Chapitres 13 et 14 Melle de Saint-Yves se rend à la Cour de Versailles et parle avec un Jésuite, le père Tout-à-tous. Elle obtient comme conseil, pour faire libérer le Huron, de demander sa grâce au ministre Saint-Pouange. Pendant ce temps, Gordon comprend grâce à l'Ingénu qu'il s'est attristé pour des illusions. Chapitres 15 à 18 Melle de Saint-Yves obtient de M. de Saint Pouange la promesse qu'elle obtiendra

est déjà acquis au niveau de la reflexion de l’ensemble de l’opinion reçue, sans depasser l’opinion tenu pour vrai et sans l’examiner , sans remettre en question le monde qui l’entoure. Il vit donc en absence de raisonnement et de curiosité. On peut dire que celui qui ne philosophe pas a comme les yeux fermés . Ces derniers ne seront que ouverts s’il regarde au dela des apparences allant meme jusqu’à remettre en question la nature et la fonction de l’objet par exemple. Le commun emprisonne car

rayonnement qui parvient à pénétrer jusqu'à eux. Des choses et d'eux-mêmes, ils ne connaissent que les ombres projetées sur les murs de leur caverne par un feu allumé derrière eux. Des sons, ils ne connaissent que les échos. Que l'un d'entre eux soit libéré de force de ses chaînes et soit accompagné vers la sortie, il sera d'abord cruellement ébloui par une lumière qu'il n'a pas l'habitude de supporter. Il souffrira de tous les changements. Il résistera et ne parviendra pas à percevoir ce que l'on veut

Saint-Yves au bord d’une rivière où il sera baptisé sous le nom Hercules. Après peu de temps et après avoir sauté sur mademoiselle Saint-Yves en lui disant qu’il veut la marier, il se trouve que l’ingénu commence à se douter pourquoi il ne peut pas simplement épouser sa marraine. A son époque, il était strictement interdit d’épouser un membre de sa famille, à cause de la religion. Il commence alors à renier la religion chrétienne et il éprouve un sentiment d’injustice en cohérence avec son

Rencontrer l’autre, c’est mettre fin au préjugés. En apprenant à connaître une personne plus intimement, nous n’avons peut-être plus la même vision d’elle lorsqu’on l’avait vu la première fois. Rencontrer l’autre ne fonctionne toujours pas, nous pouvons faire un «faux pas». Rencontrer l’autre, c’est sortir de sa carapace. Un psychologue américain disait que «plus on s’intéresse à l’autre, plus on a de chance d’obtenir ce que l’on souhaite». Cette phrase peut certes, à première vue, être interprétée

Pontalis ) : “décharge émotionnelle par laquelle un sujet se libère de l’affect attaché au souvenir d’un événement traumatique, lui permettant ainsi de ne pas devenir ou rester pathogène. L’abréaction, qui peut être provoquée au cours de la psychothérapie, notamment sous hypnose, et produire alors un effet de catharsis, peut aussi survenir de manière spontanée, séparée du traumatisme

à la fois une justification rationnelle de la croyance en Dieu, et une critique de la religion. On devra donc expliciter avec soin l'une et l'autre en essayant de reconstituer le raisonnement du philosophe théiste et le mécanisme de formation du préjugé populaire. La dissociation produite entre le « Dieu des croyants et le Dieu des philosophes » pour reprendre la formule de Pascal, ne va pas de soi. Chez Pascal, par exemple, elle revêt un sens exactement opposé. On pourra donc la discuter. Introduction

distinction fondamentale entre l’usage privé et l’usage public de la raison, Kant réserve un espace spécifique où la pensée peut se déployer librement. Cet espace réactive en l’incarnant ici-bas un monde où les idées circulent, s’échangent et sont critiquées, mettant ainsi l’humanité sur la voix assurée du progrès. Il reste cependant à dissiper un paradoxe : comment l’homme peut-il de lui-même apprendre à penser par lui-même ? Ne risque-t-il pas d’y avoir ici un cercle rendant toute libération impossible 

dénonce le préjuge que les Poètes possèdent sur l’observation d’un comète, parce que ça signifie un jugement sans savoir toutes les faits et qui précède l’expérience. En plus, il écrit « …il semble qu’on ait pris plaisir d’entasser sans jugement et par la seul envie de satisfaire l’émulation ou plutôt la jalousie, que ces société ont les unes contre les autres, tout ce l’on peut concevoir de miracles chimériques… »4. Ici, Bayle souligne la conséquence grave qui succède cette façon de préjuger sans raisonner

par des coutumes et des lois propres à chaque pays. Nous naissons tous dans un état animal, brut, mais, avec un contexte particulier, nous nous sociabilisons. Alors est-il possible d’y renoncer ? Le terme « possible » suppose qui peut être réalisé, que l’on peut faire, qu’il est réalisable de s’affranchir et de se dessaisir de son propre savoir. C’est une décision volontaire d’enlever de sa conscience, d’ignorer la culture qui nous a été éduqué. Mais un tel souhait, est-il possible ? Ne sommes-nous