Peut On Vivre Libre Sans Loi

naturelle. Ce qui exprime la modernité, c’est la démocratie. On peut dire que la modernité est l’avènement du sujet (de la subjectivité). C’est l’élément (et non plus le groupe social), c’est l’individu qui détermine la norme (et non plus la classe, la famille). Quel que soit l’époque et le lieu, ce sont toujours les hommes qui font leurs propres règles. La modernité, c’est le moment où on considère que l’Homme est totalement libre. Il y a des intermédiaires entre cette situation et la situation

porte sur des domaines qui ne se recouvrent nullement. Qelle problematique sera içi la notre et sur quel probleme pouvons nous déboucher ? Obeir à l’ordre necessaires des choses ou bien aux règles morales et politiques , n’est ce pas cesser d’être libre ? La spontaneité humaine n’est elle pas mis alors entre parenthèse ? Pour quelles raisons obéir aux lois ? La liberté idéale n’est elle pas une liberté sans contrainte ni obeissansce ? D’où le probleme fondamental : la liberté désigne t elle une

lieu l’homme semble totalement libre de ses mouvements et n’agit que parce qu’il a envie d’agir et non parce qu’on l’y contraint. C’est, tout d’abord un être autodéterminé, indépendant et autonome. En effet, il suit ce que lui dicte sa conscience sensible qui tend à réaliser ses désirs, ses envies. Ces derniers peuvent n’être que l’expression de la simple spontanéité humaine et ainsi ne provenir d’aucun facteur extérieur autre que le désir lui même. De même, l’homme peut exprimer son envie d’indépendance

créée par Dieu. L'animal est comme un automate «  pour se remonter elle même » et qui est conduit par des règles auxquelles il ne peut déroger. Il est soumis au loi de la nature, à son instinct, qui lui permet de se protéger et de vivre, mais il y a une certaine limite à cette protection, « jusqu'à un certain point » en effet rien n'est infaillible et l'instinct seul ne peut garantir une sécurité totale. Ensuite, Rousseau « aperçois » les même caractéristiques dans l'homme. Il ne voit pas clairement

politique. Règles d'administration = loi fondamentale, qui sont celles de l'ordre pol. S'agit au fond de fonder l'ordre politique. Quelles bases peuvent servir à l'ordre social et pol. Ces bases doivent poursuivre une double-finalité : légitime et sûre c.-à-d. juste, conforme à un idéal moral, en accord avec le respect de la dignité humaine et avoir une stabilité, être pérennes* donc durables, signe de leur validité et parce que l'exercice du pouvoir ne peut se faire que dans et par la stabilité

de cette soumission à l'autorité ? Par définition, être libre signifie pouvoir agir et choisir en toute conscience, faire des choix et les réaliser sans contrainte. Face à la liberté, nous éprouvons un sentiment d'autonomie et d'indépendance. Telle que la constitution l'affirme, nous sommes libres. Pourtant, sans nous en rendre compte, nos actes sont influencés et dirigés par différents types d'autorités. La plus importante est la loi. Elle constitue un ensemble de règles obligatoires, établies

"Donc c'est la loi morale, dont nous avons immédiatement conscience (dès que nous formulons des maximes de la volonté), qui souffre d'abord à nous et nous mène directement au concept de la liberté, en tant qu'elle est représentée par la raison comme un principe de détermination, que ne peut dominer aucune condition sensible et qui, bien plus, en est totalement indépendant. [...] Supposons que quelqu'un affirme, en parlant de son penchant au plaisir, qu'il lui est tout à fait impossible d'y

ne pas les réprimer. Au contraire, il faut être capable de mettre son courage et son intelligence au service de si grandes passions et de les assouvir avec tout ce qu’elles peuvent désirer. Seulement, tout le mon,de n’est pas capable, j’imagine, de vivre comme cela. C’est pourquoi la masse des gens blâme les hommes qui vivent ainsi, gênée qu’elle est de devoir dissimuler sa propre incapacité à le faire. La masse déclare donc bien haut que le dérèglement - j’en ai déjà parlé è est une vilaine chose

qu'il n'est pas nécessaire de désirer à un moment ou un autre? Comment peut-on avoir raison de vivre si il n'y a aucun désir? Ce même désir est-il nécessairement mauvais pour tout ce qui est raison et morale ? Le désir viendrait-il pas de la raison ? Dans une première partie nous verrons que immédiatement il semble raisonnable de rennoncer à ses désirs mais que malgrés cette raison qui impose de vivre sans désirs l'homme ne peut pas et au contraire il comble ses désirs à la recherche du bonheur. Dans

franc-maçonnerie. La fraternité serait alors l’art du vivre ensemble, et en paix. Martin Luther King dans un de ces discours envoie ce message comme un ultimatum que l’homme aujourd’hui devrait écouter plus souvent : « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir ensemble comme des idiots ». Mais comment faire ? En légiférant et en éduquant. Nul ne peut être tenu d’avoir de la sympathie pour son voisin, en revanche la loi peut lui imposer de ne pas l’insulter, de ne pas