Peut On Vivre Sans Illusion

comme point de départ, on peut observer une invraisemblance. En effet, aucun homme ne peut vivre sous une dépendance absolue. Sinon, il faudrait croire que soit un être suprême nous contrôle totalement ou soit l’homme n’existe pas. Ce qui est du pareil au même. Tout ceci m’apparaît faux car prétendre que nous n’existons pas est absurde en soit. Ainsi, si nous considérons que l’homme ne peut pas vivre sous une dépendance absolue, alors nous devons croire qu’il ne peut pas vivre sous une indépendance absolue

Peut-on juger les opinions ? Une opinion est une croyance, c’est à dire une idée que l’on tient pour vraie, juste ou bonne sans que l’on puisse en fournir de preuve suffisante : elle exprime un jugement personnel ou collectif subjectif peu ou pas argumenté ou dont l’argumentation apparaît rationnellement fautive. En cela toute opinion est en droit critiquable ; c’est même un des rôles principaux de la réflexion philosophique de remettre en question la valeur des opinions, particulièrement celles

passion, agissant par rapport à elle. La liberté n’est pas l’assouvissement de tous les désirs ni le rejet de toute autorité. Vivre sans contraintes = vivre seul, car toute société est régie par des lois (donc restrictions, compromis, parfois sacrifices). - L’homme est « animal politique » (Aristote); pour se savoir humain, il faut au moins être deux (Hegel) = impossibilité de vivre seul donc soumission à des lois. Soumission à notre corps également qui ne nous obéit pas toujours. - Liberté: désobéissance

L'illusion de la liberté Intro paragraphe 2 : thème : La liberté thèse : la liberté n'existe pas, ce n'est qu'un illusion paragraphe 3 : Il est communément admis que la liberté c'est pouvoir faire ce que l'on veut, quand on veut, être maître de ses actions ou de ses choix, autrement dit ne pas être dépendant de quelqu'un ou quelque chose. Mais bien que l'homme pense pouvoir contrôler ses actes, il ne l'est pas libre pour autant. En effet, si on prend un pierre, ou une bille, et qu'on l'a

finir par être libre dans la collectivité. La liberté peut-elle n’être qu’une illusion ? Peut-elle se trouver dans une certaine naïveté ou une certaine ignorance ? Comment différencier le sentiment de liberté des conditions de la liberté ? Un tyran est-il quelqu’un de libre ? Peut-on trouver une forme de liberté en toute situation ? Enfin, accéder à la liberté passe-t-il nécessairement par une forme de libération ? I. Se libérer des illusions et de l’ignorance a) La servitude volontaire Il est

> L'Homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même ? Platon avait instauré le premier principe de sa philosophie avec la citation : « Connais-toi toi-même ». Le sujet portant sur l'Homme en général, nous pouvons nous demander si l’Homme peut acquérir une connaissance psychologique et philosophique de lui-même. De plus, le mot « condamné » sous-entend la présence d'obstacles insurmontables empêchant l'Homme de se connaître et d'avoir une idée objective de lui-même. Ces obstacles l'enferment

l'idéal d'une vie accomplie, son achèvement et peut être même notre unique raison d'être. La recherche continuelle du bonheur correspondant à un idéal que l’on s’est crée nous pousse bien souvent dans l’insatisfaction voire la déception. C’est ainsi que Flaubert, dans son ouvrage intitulé Correspondance, affirme que « le bonheur est un mensonge dont la recherche cause toutes les calamités de la vie ». Dès lors, le bonheur n’est-il donc qu’une illusion ? Ne renvoie-t-il pas à une sorte d'idéal inaccessible

sur sa définition, sur sa nature et sur les moyens d'y parvenir. C'est en cela qu'il devient une question philosophique. II Bonheur et plaisir . Le bonheur correspond à ce que les Grecs appelaient la «vie bonne» (eu dzeîn; littéralement: «bien-vivre»). Il devient l'objet d'une définition et d'une recherche rationnelles qui visent à réaliser la perfection de la vie humaine. . D'ordinaire, le sens commun représente le bonheur comme la satisfac­tion complète de ses désirs : être heureux, c'est être

est de toute évidence réelle, c’est un fait qu’on ne peut nier, et elle n’est pas toujours agréable à connaître… une vérité peut nous heurter personnellement, elle peut déranger un proche, ou encore une société entière. Et si cette vérité dérange, faut-il lui préférer l’illusion ? Qu’est-ce que l’illusion ? Une fausse croyance, un mensonge qui devrait, d’après la citation, nous permettre de nous sentir mieux… Et sentiment de « mieux-être » peut-il durer éternellement ? Un jour où l’autre, la vérité

et, si nous y pensons, ce n’est que pour en prendre la lumière pour disposer de l’avenir. Le présent n’est jamais notre fin : le passé et le présent sont nos moyens ; le seul avenir est notre fin. Ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre ; et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais. » B. Pascal, Pensées, section II, 172, Édition Brunschvicg. (*) laissons échapper. Pour expliquer ce texte, vous répondrez aux questions suivantes