Peut On être Libre Face à La Vérité

du monde réel (habituel) pour nous faire accéder à un “nouveau monde”, qui possède une réalité propre. ............................................. 3 I.2. Le “nouveau monde” offert par l’œuvre d’art est moins l’opposé fictif du “monde réel”, que la redécouverte d’une réalité devenue invisible sous nos conventions et habitudes. L’oeuvre d’art nous fait retrouver l’objet, la chose même, dans sa vérité originelle, dans l’opacité et la suffisance à soi qui la constituent comme chose. ..........

de la conscience le fondement de la vérité en déclarant « Je pense donc je suis », l'idée de parenté entre conscience et illusion apparaît au premier abord paradoxale et absurde. Cette impression nous est donnée par l'idée que sans conscience, l'homme ne pourrait pas comprendre le monde qui l'entoure. De plus sans conscience l'homme serait incapable de progrès, dont nous savons qu'il est relatif. Or si notre conscience était aussi infaillible et porteuse de vérité, les hommes ne progresseraient-ils

ensemble de normes assorti de sanctions. Qu’arrive-t-il lorsque le droit n’est pas respecté ? Cela nous conduit à examiner 3 points : - la preuve car en cas de contestation, la première chose à faire va être de prouver la situation ou le droit que l’on invoque à l’appui de sa prétention - le procès car en vertu de la règle « nul ne peut se faire justice à soi-même », la sanction va être mise en œuvre au moyen d’une action en justice - au préalable, on va passer en revu les différentes sanctions

Toutes les opinions se valent-elles ? Bien souvent, les opinions poussent à s'interroger sur leurs valeurs, c'est à dire à se demander si elles se valent toutes. Ce sujet se rattache aux notions du sujet, de la vérité, de la politique et de la morale. Le terme de la valeur signifie hiérarchiser les propositions (le bien, le vrai et le juste). Quant à l'opinion, c'est une proposition non fondée qui se présente avec l'apparence du savoir. Autrement dit, les opinions entendues au sens des propositions

LIBERTE METAPHYSIQUE- ETRE LIBRE EST-CE FAIRE CE QUE JE VEUX ? En cliquant ici on trouvera une version plus approfondie de cette leçon. 1- Introduction problématique Prisonnier du sens commun, on oppose la liberté de faire « ce que je veux » aux interdits moraux qui « m’empêchent de faire ce que je veux ». Il s’agit d’interroger les présupposés d’une telle opposition pour mieux comprendre la nature de la liberté que la volonté exprime. On peut constater que la volonté humaine n’est pas assez forte

 Dissertation Camus et l’absurde dans l’étranger L’absurde, par définition, représente ce qui est contraire à la logique, à la raison ou au sens commun. Dans la littérature, l’absurde illustre le désarroi de l’homme qui devient étranger à la société qui l’entoure et à une existence dont il ne saisit plus le sens. C’est ce que démontre Camus dans L’Etranger, un des romans les plus connus traitant de l’absurde. C’est pourquoi Faulkner résume la philosophie de Camus en cette phrase :

Max STIRNER (1845) L’UNIQUE ET SA PROPRIÉTÉ Un document produit en version numérique par Mme Marcelle Bergeron, Professeure à la retraite de l’École Dominique-Racine de Chicoutimi, Québec et collaboratrice bénévole Courriel: mailto:mabergeron@videotron.ca Site web: http://www.geocities.com/areqchicoutimi_valin Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" dirigée et fondée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Site web: http://www

Que vaut la formule « À chacun sa morale » ? Introduction Souvent, je vois quelqu'un faire quelque chose que je n'aurais pas fait. J'en conclus alors, avec un haussement d'épaules, que c'est décidément à chacun sa morale. À chacun sa morale : celui qui agit d'une façon que je juge mauvaise n'est pas sans principes, il a simplement d'autres principes que moi, voilà ce dont je dois me convaincre. Au lieu de sans cesse juger autrui et de le condamner à partir de moi-même, mieux vaudrait faire montre

les hommes, dès l'enfance, du soin de leur honneur, de leur bien, de leurs amis, et encore du bien et de l'honneur de leurs amis. On les accable d'affaires, de l'apprentissage des langues et d'exercices, et on leur fait entendre qu'ils ne sauraient être heureux sans que leur santé, leur honneur, leur fortune et celle de leurs amis soient en bon état, et qu'une seule chose qui manque les rendrait malheureux. Ainsi on leur donne des charges et des affaires qui les font tracasser dès la pointe du jour

L’œuvre de saint Augustin (354-430 ap. J.-C.) est colossal et elle a profondément marqué l’histoire de notre civilisation. En réalité, Augustin a imprégné toute la réflexion philosophique et théologique de l’Occident, et cela, à partir de la fin de l’Antiquité jusqu’à aujourd’hui en passant par le Moyen-Âge. Ainsi, les débats suscités par l’interprétation de son œuvre ont grandement contribué à l’émergence de la pensée moderne et particulièrement au concept d’autonomie. Dans les lignes qui suivent