Phedre Le Regard

Derrière cette expression se cache l’idée d’une prise de pouvoir par les mots. Le philosophe explique que la parole qui n’a pour seule vocation que l’écoute ne peut que séduire, charmer, manipuler et s’écarte indéniablement de toute vérité. En cela, le Phèdre de Platon illustre parfaitement la dialectique du philosophe. L’œuvre de Platon transmet l’enseignement de Socrate à propos de l’art du discours et la manière de bien parler. Mais ce qui intéresse JL Chrétien, c’est de repenser les notions d’écoute

Racine, Phèdre Acte II, Scène 2 (v 524-552) : L’aveu amoureux d’Hippolyte à Aricie Introduction Phèdre, tragédie classique en 5 actes et en vers, est présentée par Jean Racine (1639-1699) pour la première fois le 1er janvier 1677 ; Racine avait alors appelé sa pièce Phèdre et Hippolyte, ce qui ne fut modifié que dix années plus tard. Comme dans toute réécriture d'un mythe, les sources du dramaturge sont nombreuses. On y trouve notamment des références au poète grec Euripide et au philosophe

Acte IV, scène 1, L’Ecole des Femmes S4 : Un dénouement heureux. Tartuffe, Acte V, scène 7 La tragédie S1 : Etude d’une scène d’exposition Phèdre S2 : le registre tragique S3 : Un monologue de tragédie Acte IV, scène 1 Bérénice S4 : Un dénouement tragique : Phèdre Le comique Les ressorts et formes du comique Texte support : Tartuffe Acte I scène 4 L’Avare, Molière Acte 1, scène 3, 1668 Harpagon, vieil avare, soupçonne

complètement différents, ce qui provoquera l’hilarité des spectateurs. A fortiori, le caractère poétique des paroles au théâtre participera à la beauté du texte, de la pièce, à la beauté de l’œuvre du dramaturge. 2) Aider la mise en scène (Phèdre) Le théâtre occidental est un théâtre de la parole dans la mesure où la parole aide avant tout à construire une mise en scène. En effet, la parole permet au metteur en scène de savoir quelles sont les réactions des personnages, si le personnage a

est impuissante contre l’amour, ici un cœur personnifié, qui se rebelle ouvertement contre elle. Eriphile se fourvoie entre déni d’un amour coupable et résignation face à l’omnipotence des sentiments. Elle cherche jusqu’au dernier moment à fuir de regard d’Achille, elle « détourn[e] [sa] vue avec horreur » (v.30) La litote « son aspect n’avait rien de farouche » (v.31) traduit le malaise d’Eriphile par rapport aux sentiments qu’elle éprouve. Elle n’ose les exprimer pleinement car il s’agit d’un élan

travers une argumentation bien construite qui prouve que ce dernier absent n’est ni un père ni un héro ce n’est qu’un séducteur « cachant de nouvelles amours » « amante ». De plus la périphrase « fille de Minos et Pasiphaé » qu’Hippolyte emploi indique Phèdre pour rappeler sa généalogie venant d’une famille maudite ce qui rappel la tragédie. Finalement, Hippolyte change d’agis et intervient avec un 3eme prétexte celui de fuir Aricie puisqu’il ne pas l’aimer c’est un amour interdit c’est la fille des ennemies

de le venger et l’amour pour Chimène. Donc ou il venge son père ou il rompt avec Chimène et ce dilemme représente le drame de Rodrigue. RACINE Il reçoit une éducation imprégnée de la culture antique et de la morale rigoureuse des jansénistes. Après Phèdre, Racine abandonne le théâtre pour mener une vie familiale et chrétienne. Il a écrit une seule comédie. Il a brillé dans la tragédie. Il peint les passions humaines lorsqu’elles se heurtent au destin. L'homme, malgré tous ses efforts, est victime de

comme dans la majeur partie des comédies. Dans Don Juan par exemple on peut relever un comique de caractère, le public rit de l'instabilité de Sganarelle singeant son maître, retournant sa veste, fuyant, revenant... le spectateur rit, a du plaisir a regarder cette pièce, se détend. C'est une sorte d'évasion par le rire. On retrouve aussi cette sensation échappatoire également dans les tragédies comme celle de Roméo et Juliette de Shakespeare où Juliette pour échapper à un mariage absorbe un narcotique

à la Comédie Italienne, Ernestine, opéra-comique en trois actes. La reine, qui en aimait le sujet, soutenait la pièce. La musique était de Saint-Georges, un compositeur célèbre et les paroles de Laclos. Toute la cour était dans le théâtre pour regarder cet opéra. Quand, au dernier acte, pour annoncer le coup de théâtre du dénouement, un courrier surgit, faisait claquer son fouet et s'exclamant: "Ohé! ohé!" Toute la salle éclate de rire et se met à crier "Ohé! ohé". La reine, en descendant l'escalier

les mimiques présentes dans les répliques elles-mêmes. Dans le Misanthrope, de Molière, lorsqu’Alceste confronte Célimène à sa tromperie, il parle de ses « transports », tandis que Célimène s’interroge sur les « soupirs poussés » et les « sombres regards » de son interlocuteur, ce qui laisse bien sûr deviner son attitude, son jeu. Il en est de même pour le monologue de Ruy Blas de Victor Hugo, dans lequel le protagoniste fait part de son profond bonheur que l’on devine par les nombreuses exclamations