Phedre Le Regard

connaissez montrez que le personnage de théâtre n'est pas figé, mais qu'il est en constante création et mutation. / Le théâtre doit-il être lu ou représenté? Première partie : - analyse du corpus : montrer l’évolution du personnage de Phèdre au travers des interprétations - paragraphes suivants (au moins 2) : exemples de personnages qui évoluent :Dom Juan, Tartuffe, Caligula, Antigone… Pour chaque analyse, tirer une mini-conclusion : le personnage évolue selon l’époque, les problèmes

soigneusement polies par notre civilisation: le poète français, n'osant déroger à l'usage de son temps, l'a fait amoureux ; et la délicate élégance avec laquelle s'exprime sa tendresse trahit un adepte de la galanterie du dix-septième siècle. La Phèdre moderne et la Phèdre antique ne sont pas moins dissemblables : celle d'Euripide est en proie à une fureur adultère, incestueuse, envoyée par la vengeance de Vénus. Mais l'amour, chez les anciens, était un épanouissement de la vie sensuelle, beaucoup plus qu'une

SÉQUENCE 5 : Phèdre, les fureurs de la passion tragique OBJET D’ÉTUDE : le théâtre : texte et représentation Un mouvement littéraire et culturel français et européen : le classicisme Perspectives : Étude des genres et des registres Étude de l’histoire littéraire et culturelle. Étude de l’intertextualité et de la singularité des textes. Problématique : En quoi la mise en scène est-elle une interprétation ? Dans quelle mesure Phèdre est-elle une tragédie classique ? OBJECTIFS

L’homme ne peut être parfait et c’est pour cela que les defaults de l’humanité furent repris maintes et maintes fois lors de représentations théâtrales. Il est de ce fait primordial pour le dramaturge de le tourner de façon habile afin de détourner le regard des puissants et d’attirer le jugement des illuminés. Sujets à la censure à une certaine époque, les dramaturges prenaient le soin de faire passer un vice pour un thème banal qui ne serait en aucun cas délivré à titre personnel. Les vices changèrent

Comment rédiger le commentaire (modules)  17    f) 18    g) Autre démarche possible avec un E.I.P. pour l'approche du commentaire  Relire le commentaire    C. ANNEXES  18    19 à 24  Annexe 1  Extraits de la préface à la seconde édition de Thérèse Raquin  19‐20  Annexe 2  Phèdre, Acte I, scène 3, vers 255 à 306  21‐22  Annexe 3  Avant‐propos de la Comédie Humaine d'Honoré de Balzac    Préface à la Fortune des Rougon d'Émile Zola    Introduction à l'étude de la médecine expérimentale de Claude Bernard    23  23‐24  24 

Eugène Ionesco École des femmes Molière L’île des esclaves Marivaux La Leçon Eugène Ionesco Tartuffe Molière Bérénice Racine Rhinocéros Eugène Ionesco Ruy Blas Victor Hugo Dom Juan Molière Figaro Beaumarchais La Poétique  Aristote (théorie dramatique) Phèdre Jean Racine Ubu roi Jarry Dans Notes et Contre-notes paru en 1962, Ionesco compare les pièces de théâtres à un match. D’après lui, « Sans conflit, il n'y a pas de théâtre ». En quoi le conflit peut-il faire avancer l’action dramatique dans une pièce

L'aveu d'Hippolyte à Théramène : Remarques sur l'exposition de Phèdre « Rien n'est plus difficile que de faire une bonne exposition », rappelle justement Jacques Schérer dans sa Dramaturgie classique en France [1]. Sans m'étendre sur tous les problèmes qui se posent alors au dramaturge, je me contenterai de rappeler que la principale difficulté consiste à renseigner le spectateur d'une manière aussi vraisemblable et naturelle que possible. Car les personnages doivent apprendre

théâtre s'éloigne de la réalité. En effet, la langue théâtrale n'est pas la langue du quotidient. Elle en est parfois si éloignée qu'elle devient difficile à comprendre presque comme une langue étrangère. Ainsi les alexandrins de Jean Racine, dans Phèdre, développent-ils une poésie d'une grande richesse lexicale et musicale sans grand rapport avec notre langue quotidienne: cette différence s'exprime dès la première scène entre Hippolyte et Théramène dans la tragédie de Racine ou, dans un genre bien

généralement tragique, avec quelque fois la mort pour fin . La tragédie classique comporte 5 actes. Cette dernière est représentée par de grands auteurs de la tragédie classique comme Racine et Corneille (avec par exemple Le Cid pour Corneille et Andromaque, Phèdre, Britannicus,... pour Racine). - La comédie cherche à divertir le spectateur, à le faire rire. Contrairement à la tragédie, dans la comédie, les personnages sont de condition moyenne ou modeste, et le dénouement est heureux. Molière est le plus

HIPPOLYTE Madame, pardonnez. J'avoue, en rougissant, Que j'accusais à tort un discours innocent. Ma honte ne peut plus soutenir votre vue, Et je vais... PHEDRE Ah ! cruel, tu m'as trop entendue ! Je t'en ai dit assez pour te tirer d'erreur. Eh bien ! connais donc Phèdre et toute sa fureur. J'aime. Ne pense pas qu'au moment que je t'aime, Innocente à mes yeux, je m'approuve moi−même, Ni que du fol amour qui trouble ma raison, Ma lâche complaisance ait nourri le poison. Objet infortuné