Phedre Le Regard

tortue La laitière et le pot au lait Le loup et l'agneau" ( Michel Schmitt, Le Fablier, 1991) (*) ( sources : Esope, fable 204 ; Phèdre : I, 13 ) La traduction latine de la fable d'Esope avait été donnée par Névelet (1610). Le corbeau tenait un morceau de viande dans son bec, la phrase finale dit : "Cette fable s'applique aux imbéciles" La fable latine de Phèdre avait été traduite par Sacy éd. 1647. le corbeau tenait un fromage. La traduction commence ainsi : "Celui qui est bien aise d'être

 Phèdre Ah ! cruel, tu m’as trop entendue ! Je t’en ai dit assez pour te tirer d’erreur. Eh bien, connais donc Phèdre et toute sa fureur. J’aime. Ne pense pas qu’au moment que je t’aime, Innocente à mes yeux, je m’approuve moi−même, Ni que du fol amour qui trouble ma raison, Ma lâche complaisance ait nourri le poison. Objet infortuné des vengeances célestes, Je m’abhorre encor plus que tu ne me détestes. Les dieux m’en sont témoins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allumé le feu fatal

disparaissent et l’idéal républicain s’effondre. Le Second Empire est donc en place quand commence La Curée. L’Empereur apparaît en personne dans le texte au chapitre 3, lors d’un bal donné aux Tuileries. Paré de ses décorations, le « Prince […] fixe […] ses regards sur Renée et admire en elle la “fleur à cueillir”. » La politique de Napoléon III se veut une politique d’austérité : il s’agit en théorie de rétablir un ordre moral dissolu. Ainsi, l’hypocrisie et la mascarade sociales couvrent les débauches et les

exprimer la tristesse ou rire pour exprimer sa joie. Le regard fait aussi parti du langage corporel, il peut traduire un sentiment ou une pensée, comme l’étonnement, la peur, la tristesse ou la joie mais il peut aussi nous montrer la complicité entre deux personnages qui se regardent ou au contraire la non-entente entre deux personnages. L’acteur n’a pas besoin de parler car le spectateur comprend grâce à son regard. Un sentiment exprimé par un regard ou un geste est souvent ressenti dans l’intonation

Britannicus de Jean Racine I/ Le récit d’un enlèvement A) Le récit pour représenter la scène B) Une scène violente tinté d’érotisme C) Le récit de Néron II/ Les jeux de regards les images de l’amour. A) Un motif récurant en littérature, le jeu du regard B) Néron amoureux C) La tristesse de Junie III) Néron bourreau ou victime ? A) Le trouble de l’empereur  B) La confession d’un amour renaissant  C) Un amour mêlé de cruauté. Acte 2 scène 2 : empereur Néron raconte à Narcisse l’enlèvement de

Classiques & Cie    Guide pédagogique  PHÈDRE DE JEAN RACINE GUIDE PÉDAGOGIQUE par Benedikte Andersson POURQUOI PHEDRE ? QUE PROPOSE CETTE EDITION ? 3 TABLEAU DE LA SEQUENCE 5 GUIDE DES SEANCES 7   Axe d’étude 1 : le contexte Séance 1. Découvrir la vie théâtrale au XVIIe siècle Séance 2. Découvrir Racine et le contexte politique de son œuvre 7 7 8   Axe d’étude 2 : la composition de l’œuvre Séance 3. Étudier l’exposition Séance 4. Maîtriser la construction de la pièce Séance 5. Étudier

Phèdre Représentation de 2004 Théâtre des Amandiers de Lanterne Analyse de la mise en scène de Patrice Chéreau Par rapport à la lecture effectuée, quels éléments , lors du visionnage de la mise en scène de Patrice Chéreau, ont été apportés ? Nous allons nous intéresser tout d'abord aux éléments spécifiques observés lors du premier coup d'œil de la mise en scène. Ensuite nous allons observer en détails ces éléments, et préciser leurs intérêts. Lors de la première observation de l'espace

Le premier sens du mot Monstre vient de montrer, faire paraître au regard. On désigne ainsi un être au physique et aux moeurs étranges. Le théâtre étant l'art de la représentation, des auteurs antiques comme Sénèque écrivait déjà des pièces tel que Phèdre pour représenter le monstre. Cette volonté de décrire le monstre a traversé les siècles : on retrouve dans la tragédie classique française de nombreux monstres inspirée des tragédies antiques grecques. Enfin on retrouve au XXème siècle le visage

manière théâtrale et pathétique. Tout d’abord, l’aveu de Mme de Clèves est présenté comme tout à fait romanesque. D’une part, les circonstances sont celles d’un aveu classique. Tout d’abord, elle s’est retirée de la Cour, fuyant ses oreilles et regards et craignant que sa passion ne soit démasquée : « m'éloigner de la Cour », « je veux éviter les périls », « me retirer de la Cour ». L’aveu se fait donc à Coulommiers, à la campagne, dans un lieu traditionnellement considéré comme propice à la réflexion

infinie… j'emploierais ma vie pour la délivrer) est déjà expliquée par ce qu’en a dit l’Homme de Qualité, et cela dans le moment-même où Des Grieux déclare que ses réactions sont inexplicables (moi, qui n'avais jamais pensé à la différence des sexes, ni regardé une fille avec un peu d'attention, moi, dis-je, dont tout le monde admirait la sagesse et la retenue… Je me suis étonné mille fois, en y réfléchissant, d'où me venait alors tant de hardiesse et de facilité à m'exprimer). - La présentation de la scène