Phedre Patrice Chéreau

l’ensemble de ses spectateurs au milieu de la scène. Les comédiens sont alors répartis autour du public, dont l’importance est accrue. Les spectateurs deviennent dès lors des acteurs à part entière de la représentation. Lors de la mise en scène de Phèdre en 2003, Chéreau répartie ses spectateurs sur deux gradins qu’ils décident de mettre face à face de façon à former un couloir. C’est dans cet espace séparant les deux gradins que les acteurs interpréteront leur rôle. L’intérêt porté à cette disposition des

dans l'intrigue et dans la représentation? Première partie de l'oral de l'EAF : exposé Deuxième partie de l'oral de l'EAF : entretien Séance 1 : Lecture analytique no 1 : Phèdre, I,3 (1677)de Jean Racine ( l'aveu de phèdre à sa confidente Oenone) : Magnard, pp.190-191 + visionnage de la scène dans la mise en scène de Patrice Chéreau Prolongements de la séance 1 : les principaux genres théâtraux, p.557 + la versification, p.561 Séance 2 : LA no 2 : Le mariage de Figaro, II,6 (1784) de Beaumarchais:

 lecture Analytique → Analyser le dénouement de la pièce. → Analyser les personnages de la pièce. Support : - Racine, préface de Phèdre - Racine, Phèdre, V, 7 - Racine, Phèdre, mise en scène de Patrice Chéreau au théâtre de l’Odéon, 2003 Caractéristiques du dénouement dans la tragédie : - il doit être nécessaire (ni hasard, ni événement inutile) - il doit être complet (toutes les intrigues doivent être résolues) - il doit être rapide (accélération de l’action) Le dénouement conduit

PHEDRE Objet d'étude : Le texte théâtrale et sa représentation du XVIIeme siècle a nos jours Titre de la scène : Phèdre Titre de l'extrait : Acte I , Scène 3 Année de Publication : 1677 Auteur : Jean Racine Biographie : Jean Racine (La Ferté-Milon, 22 décembre 1639 - Paris, 21 avril 1699) est un dramaturge et poète français, considéré comme l'un des plus grands auteurs de tragédies de la période classique en France. Mouvement : Classicisme Présentation : Thésée époux de Phèdre a disparu

éclairages. Enfin, la scansion de l'alexandrin chère aux puristes est abandonnée au profit d'une diction plus naturelle. Les hémistiches s'enchaînent sans césure et les modalités exclamatives ou interrogatives retrouvent leur intonation spontanée. Patrice Chéreau s'est d'ailleurs expliqué à plusieurs reprises sur ce sujet : « Je suis archi contre le fait de faire entendre un arrêt à l'hémistiche, au bout de la sixième syllabe. Et je suis archi contre un arrêt à chaque vers. Par exemple, pour les fameux

appartient Phèdre : - Le classicisme. Et plus précisément le théâtre classique, qui répond à des règles très précises (unité de temps, de lieu et d'action), et s'adresse le plus souvent au public de la cour. Tandis que Molière fait rire l'assemblée, Racine et Pierre Corneille apparaissent, eux, comme les plus grands tragédiens de son époque. Composées en vers, leurs pièces parlent amour et politique, passions humaines et actes héroïques. Le Personnage principal de Phèdre : - Phèdre donc, qui

très notable de didascalies prend le pas sur les paroles des personnages, qui, n'ont pour paroles que des répliques courtes et peu informatives. Toutefois, nous pouvons aussi observer l'absence totale de didascalies dans certaines œuvres théâtrales . Phèdre de Jean Racine en est totalement dépourvu ainsi que beaucoup d'autre de pièces classiques. La présence de didascalies très informatives et détaillés rendent alors la vison et le montage du spectacle possible. Ainsi le texte théâtral devient

THEATRE PHEDRE, RACINE Objet(s) d’étude, perspectives et orientations principales (problématique retenue) • Objet d’étude : le théâtre, textes et représentation ; le Classicisme (un mouvement littéraire et culturel). • Perspective dominante : étude des genres et des registres. Le tragique. • Problématique : En quoi Phèdre est-elle la tragédie de la parole ? LECTURES ANALYTIQUES ŒUVRE INTEGRALE Auteurs, extraits. • L’aveu de Phèdre à Oenone : vers 269-306 • L’aveu de Phèdre à Hippolyte

comprend le lien établi entre chacun de ces personnages. Je les admire, et observe chaque pas qu’ils font et le compare à la réalité : aucune différence. Cependant, dans certaines mises en scènes, comme Phèdre de Patrice Chéreau, certains gestes et expressions du visage sont hors du communs : Phèdre était remarquable, même sans paroles je pouvait lire ces sentiments de son visage. Elle se jetait par terre, se levait, bougeait, se déplaçait d’une partie de la scène à une autre. Je contemple les metteurs

texte de remarquer tous ces subtilités. Seulement, il est impossible en tant que spectateur de remarquer tout cela. En effet, l'action se déroule rapidement et il est impossible de demander aux comédiens de rejouer la scène. Il en va de même pour Phèdre de Racine. La personnification des quatre éléments (Air, Feu, Eau, Terre) augmente la peur du lecteur. De plus, Théramène fait l'éloge d'Hippolyte puis dans une analyse, il déplore l'ironie tragique de la mort d'Hippolyte. Ces éléments sont essentiels