Phedre Patrice Chéreau

Bien et le Mal et la musique écrite sur le livret de Da Ponte est, au moment de l’ultime conflit entre les deux personnages, particulièrement suggestive. La musique très discrète et dissonante choisie par Patrice Chéreau dans son adaptation de Phèdre, souligne la tension sourde, de même que les jeux de lumière, tantôt crue (celle du soleil à l’origine de la malédiction et de la colère silencieuse mais terrible de Vénus) tantôt en clair-obscur. La porte du palais est une tâche

de la tragédie antique. Comme, par exemple, Phèdre. Cette femme qui est atteinte d’une douleur morale si grande qu’elle la transmet au spectateur. Dans la mise en scène de Patrice Chéreau, toute l’émotion est renforcée, intensifiée par les choix des costumes et des scénarios. Dans cette mise en scène, Phèdre perd un peu de son caractère classique en atténuant la bienséance, Hippolyte appuie son épée sans grandes complications sur le sein dénoudé de Phèdre; tout cela, intensifie l’impression du spectateur

acteurs de chair et de sang, celui ci rapprochant le personnage du spectateurs. Le metteur en scène a la possibilité d’exacerber cet effet, a l’instar de Théramène et Hyppolite assis dans le public dans la première scène de la mise en scène de Phèdre par patrice Chéreau .On observe alors une connivence entre le personnage et le public par le biais de ce personnage humanisé .Bien d’autre possibilités sont offertes aux metteur en scène , libre a son imagination. En effet le rôle du metteur en scène est de

semble que ce fouillis plait aux spectateurs. On peut dire que le théâtre entre dans une nouvelle ère. J’ai remarqué une affiche vieille de cinq ans sur un mur dans les coulisses. On peut y voir une photographie de la pièce Phèdre de Racine mise en scène par Patrice Chéreau. J’ai remarqué que la scène n’était pas vraiment une scène mais plutôt une avancé dans le public disposé en U, au même niveau que les spectateurs. C’est quelques secondes d’observation plus tard que j’ai cru que ma raison s’effondrait

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3Unités, bienséance et vraisemblance. -Les révélations liées à la mort du héros. -La mise en scène des aveux. Séquence 3: Groupement de textes  Texte 1 : Dom Juan, Molière, V, 5et 6 : « Ah ! Monsieur, c’est un spectre ». Texte 2 : Phèdre, J. Racine : «  Le discours de Théramène », V, 6, v.1498-1570. Texte 3 : Ruy Blas, V. Hugo, V, 4, v .2213-2252 : « Je m’appelle Ruy Blas ». Texte 4 : Cyrano de Bergerac, E. Rostand, V, 6, v.2532-2571 : «  Je me bats ! Je me bats ! Je me bats 

incarnent les personnages et prêtent leurs corps pour quelques temps à ceux que le dramaturge a créé, leur apportant des traits de caractère que l'auteur ne peut pas toujours donner du bout de sa plume : les personnages des grandes tragédies comme Phèdre, Antigone ou encore Andromaque ne sont jamais plus impressionnants, plus grandioses que lorsqu'ils sont joués sur scène. Nous pouvons également rappeler le choix de Sarah Bernhardt de souligner le côté misogyne de Lorenzaccio en décidant de jouer

pièce, attrayant les spectateurs, les tenant en haleine durant toute la représentation. Il est alors indispensable d'avoir des comédiens de qualités sachant captiver l'attention des spectateurs durant tout le spectacle. La pièce de théâtre de Racine « Phèdre », tragédie en cinq actes, est écrite en vers ce qui lui donne une complexité de compréhension. Le travaille des acteurs est alors multiplié car les phrases étant plus implicites que dans une pièce écrite en prose, les acteurs doivent transmettre

PHEDRERacineINTRODUCTION A L’ŒUVRE :Phèdre , de Racine est une pièce qui restera un modèle de tragédie classique. En effet, celle-ci obéit à toutes les règles du théâtre classique : · Unité de temps· Unité de lieu· Unité d’action· Bienséance et vraisemblanceOn remarque également un registre pathétique et tragique omniprésent, mélangé à une once de terreur.En plus, Racine s’applique à suivre à la lettre les préceptes d’Aristote dans sa Poétique. En effet