Phedre Une Flamme Si Noire

sert encore à construire un roman. La nouvelle prend sa forme définitive au xixe siècle, notamment avec les short stories américaines d'Edgar Poe et de Conan Doyle. En quoi la densité d'écriture de la nouvelle la distingue-t-elle du roman ? Si la nouvelle se distingue du conte par son contenu (le conte construit un univers de fantaisie, alors que la nouvelle, même fantastique, est marquée par le désir de restituer un fragment de réalité), elle semble se distinguer du roman par sa brièveté

317-320). Il vient cependant du peuple et, génie incompris, a connu la désillusion. Désormais laquais, il reste en marge de la société ce qui le rend mélancolique. Toutefois, sa passion l’agite toujours car il a dans sa poitrine « une hydre aux dents de flamme / Qui [lui] serre le cœur dans ses replis ardents » (v. 354-355) : il aime la reine en secret, d’une passion dévorante. Ruy Blas, personnage désespéré et dominé par une passion dangereuse, inspire donc au lecteur la pitié et la peur. C’est pourquoi

l’intérêt psychologique (page 9) l’intérêt philosophique (page 15) la destinée de l’œuvre (page 15) des commentaires de passages (pages 16-19). Bonne lecture ! RÉSUMÉ Acte I «La scène est à Nymphée», port de la mer Noire. On est en 63 avant Jésus-Christ. La nouvelle de la mort de Mithridate, le vieux roi «de Pont et de quantité d'autres royaumes», ennemi implacable des Romains qui les a longtemps fait trembler, mais a été battu par Pompée, parvient à Xipharès, son

Ier par Jean Clouet (1re moitié du XVIe siècle). Le premier, qui servira de modèle au second, fera longtemps figure de type moderne du portrait royal. Le portrait devient avec lui un tableau à part entière où le personnage, peint selon un réalisme si scrupuleux qu’il peut en paraître peu flatteur, est représenté à mi-corps, mains en vue, presque de face, visage de trois quarts, au centre d’une composition fortement géométrisée dont les rideaux soulignent symboliquement la majesté. Portrait en

Horace écoute sans intervenir, seule se fait entendre la plainte de Camille, la sœur d’Horace, fiancée à l’un des Curiaces, quand elle apprend la mort du deuxième Curiace, sans doute son fiancé. Le récit possède donc une charge émotionnelle très forte : si le combat a une issue inattendue qui décide du sort de Rome et de son peuple, cette éclatante victoire a un coût familial assez effroyable ; en exigeant d’Horace de tuer son futur beau-frère, elle s’est faite au prix de l’unité de la famille et annonce

(1917) Poème de 512 alexandrins «Le Ciel a-t-il formé cet amas de merveilles Pour la demeure d'un serpent?» Pierre Corneille. Qui pleure là, sinon le vent simple, à cette heure Seule avec diamants extrêmes?... Mais qui pleure, Si proche de moi-même au moment de pleurer? Cette main, sur mes traits qu'elle rêve effleurer, Distraitement docile à quelque fin profonde, Attend de ma faiblesse une larme qui fonde, Et que de mes destins lentement divisé, Le plus

encore dans leurs revers et à leur fin. De même que sous la vieillesse de Louis XIV il y eut une réaction religieuse, et des disgrâces éclatantes au dehors, ainsi la dernière partie du règne d'Auguste présente de grandes défaites et un retour de sévérité. Si la France eut son Villeroi, Rome eut son Varus. Auguste, sur la fin de son règne, s'occupe de réformer les mœurs ; Louis XIV donne à ceux qu'il a scandalisés l'exemple de la dévotion. Comme la cour de Versailles, le palais impérial eut ses scrupules

dans une autre séquence consacrée à l’argumentation ou aux mouvements littéraires. Dans tous les cas, les élèves doivent faire une lecture cursive ou analytique d’une œuvre intégrale, accompagnée de l’étude de textes et de documents complémentaires. Si le théâtre est l’objet central d’une séquence, les directives officielles préconisent l’un des trois choix suivants : – « étude d’une œuvre ancienne non classique et comparaison avec des textes plus récents. – étude d’un drame romantique […] – étude

le sujet abordé. Ils sont alors aussi argumentatifs. De même, le roman, pour s’ancrer dans une réalité, a besoin de descriptions. Il mêle donc passages narratifs et descriptifs. Une poésie peut être à la fois narrative, descriptive et argumentative (si elle contient un message visant à agir sur les idées du lecteur). C’est ce qui explique que, dans un même texte, on trouve des passages narratifs, descriptifs et argumentatifs. Il est donc important que vous appreniez à distinguer ces différents types

rien n'était en ordre. Le ciel et la terre étaient mêlés, les eaux circulaient en tous sens. Les eaux salées n'étaient pas séparées des eaux de rivière. Et les eaux mêmes n'étaient pas très distinctes du feu: les courants ressemblaient à de longues flammes mouillées. Le froid était brûlant et le chaud s'immisçait dans le froid, de sorte qu'on n'aurait probablement pas pu faire la différence. Le chaos, c'était aussi d'énormes rochers amoncelés sans fin, sur un espace qui n'était ni rond ni plat, ni haut