Philinte L Honnête Homme

Sur le chemin de la gloire Fils d’un tapissier, il renonce à reprendre l’affaire familiale qui le destinait à une vie bourgeoise et se tourne vers le théâtre. Il fonde en 1643 « l’Illustre Théâtre » et se fixe comme objectif de « faire rire les honnêtes gens ». Il rencontre cette année là Madeleine Béjart dont il tombe amoureux. La troupe connaît des débuts difficiles. Elle parcourt la province de 1646 à 1658. Durant cette période, il apprend le métier d’acteur et commence à écrire ses premières

c’est-à-dire l’« acte de théâtre », et quand ce qui était mêlé (les personnages et l’action) « trie ».Sur l’acteur, metteur en scène et professeur de théâtre Louis Jouvet (1887-1951), voir un dictionnaire ou une encyclopédie. Il n’est pas étonnant qu’un homme de théâtre de sa génération donne une telle importance au personnage : longtemps la notion de « grand rôle » a été fondamentale dans l’art dramatique.Démarche Il ne faut pas penser à « ce qu’on aura à dire », mais d’abord au sens du propos de l’auteur

« Elle passa tout le jour des fiançailles chez elle à se parer […] à ne pas vouloir avouer que vous le connaissez sans l’avoir jamais vu. » 3. Extrait n°3 : 3ème partie, « Ne me contraignez point, lui dit-elle […] je me trouve le plus malheureux homme qui ait jamais été. » 4. Extrait n°4 : 4ème partie, « Je crois devoir à votre attachement […] il faut que je demeure dans l'état où je suis, et dans les résolutions que j'ai prises de n'en sortir jamais. » Documents complémentaires : Racine, Phèdre :

de développer chez ses contemporains la vertu en leur tendant un miroir uniquement reflétant seulement le paraître. LB souhaite former, éduquer son lecteur, le rendre plus lucide, plus capable de discernement critique : « Il faut qu'un honnête homme ait tâté de la Cour ; il y découvre en y entrant comme un nouveau monde qui lui était inconnu, où il voit régner également le vice et la politesse, et où tout lui est utile, le bon et le mauvais. » (VIII, 9) LC répondent à la devise de la comédie

enclins à aimer nos semblables, mais bien plutôt que nous avons besoin de vivre en société avec eux pour accomplir pleinement notre humanité. Pour Aristote dans Politiques, nous ne sommes vraiment un homme que lorsque nous reconnaissons autrui comme étant notre semblable. L’homme ne peut pas être homme sans l’altérité (autrui). La vie en société a un fondement naturel qui n’est autre que la nature de l’homme, une nature sociable, qui ne se développe qu’au contact des autres. Nous leur montrons donc

comporter de cette manière. Dans chaque pièce, la première scène sert à établir l’histoire et à situer l’histoire dans son contexte. La première scène des deux pièces représente un dialogue entre le personnage principal et son confident, Philinte dans Le Misanthrope et Chrysalde dans L’École des Femmes, où le personnage principal révèle sa personnalité, ses opinions, et plus particulièrement, ses mépris de la haute société. La structure des extraits sert à accentuer jusqu’à quel point Alceste

haïssent pas les méchants. » Dans la philosophie et la culture occidentale, la misanthropie est liée au fait de s'isoler de la société humaine. La misanthropie est donc le fruit d'attentes déçues, voire d'un optimisme excessif. Un misanthrope est un homme qui déteste la compagnie de ses semblables. Le misanthrope c’est celui qui ne vit que pour lui et n’aime personne d’autre que lui-même. C’est exactement cette figure que représente le personnage d’Alceste. Il hait l’humanité tout entière du fait qu’elle

que cette ignorance n’est pas feinte (cf. commentaire du v.1288). Il y a donc une réelle incompréhension entre les personnages. ⇒ IIC et IIIC ce début de la scène rappelle le début de la scène 1 de l’acte 1, dans laquelle Alceste s’emporte contre Philinte alors que ce dernier ignore d’abord le motif de sa colère. Il n’y a donc pas d’évolution du personnage qui reste colérique et comique par nature. ⇒ conclusion – v.1280 – – – – 3 ALCESTE Que toutes les horreurs dont une âme

cessé un seul instant, même au milieu des situations les plus comiques, de peindre d'après nature, de faire reconnaître, comme il le dit lui-même, les hommes de son siècle, et d'employer- son intarissable gaieté à faire— 4 — rire les honnêtes gens. Faire rire les honnêtes gens ! Ces quelques mots n'ont-ils pas une portée phi- losophique que certainement Boileau n'a pas bien comprise? Il est vrai qu'il y a beaucoup d'honnêtes gens qui n'aiment pas à rire et nous devons croire que Boileau était de ceux-là

Pape Urbain X et de la Princesse de Palestrine. Résumé: Le récit commence au château du baron de Thunder-ten-tronckh en Westphalie. Celui-ci y vit avec sa femme et sa fille Cunégonde âgée de 17ans et son fils. Avec eux se trouvent Candide, un jeune homme aux mœurs les plus douces et le précepteur Pangloss. Un jour, Candide et Cunégonde ont une relation intime. Le baron les surprend, Candide est chassé du château. Candide est recruté par l'armée bulgare. Il découvre les horreurs de la guerre, déserte