Philippe Strozzi

personnages sont présentés avec leur prénom (Philippe Strozzi), leur nom de famille(Roberto Corsini ),leur particule (Alexandre de Médicis) et leur titre (le marquis de Cibo). Certains sont uniquement désignés par leur prénom (Tebaldeo), ou leur nom de famille ( Venturi,Maffio).Les personnages masculins sont en tête, séparés des personnages féminins qui se trouvent presque en fin de liste (Marie Soderini, Catherine Ginori, la marquise de Cibo, Louise Strozzi, deux dames de la cour).

Lorenzino protéiforme lutte contre la tyrannie, et également des deux intrigues secondaires : la marquise de Cibo qui tente de séduire le duc dans un but républicain, action détournée par le cardinal pour servir ses propres intérêts, ainsi que la famille Strozzi qui construit, parallèlement, sa vengeance. Ensuite, nous verrons comment l’auteur cherche à donner un sens différent, plus résonnant, à l’ensemble de son œuvre en dépeignant l’éternel retour de la vicissitude et le pessimisme, voire la lâcheté des

l'absurdité, cruelle et dérisoire, de la conditionhumaine.Le héros cherche dans son acte sa propre réhabilitation mais pas à sauver sesconcitoyens.Même si Lorenzaccio est lié au parti républicain qui rêve de libérer Florence dutyran, même s'il admire Philippe Strozzi, il ne se fait aucune illusion sur l'utilité del'assassinat qu'il va commettre Le personnage de Lorenzo respecte certaines caractéristiques du héros de la tragédie classique. Il a un destin, celui de tuer le Duc. Quelque effort qu'il fasse

l’acte III scène 1, Il s’entraîne au maniement des armes avec Scoroncolo, son maître qui n’est pas au courant de l’identité de son ennemi : Il exige de porter lui-même le coup fatal. « C’est à moi qu’il appartient » (III, 1). Il expose son plan a Philippe Strozzi, afin d’empêcher celui-ci de mener une révolte entièrement inutile comme Alexandre : « garde moi le secret, même auprès de tes amis, c’est tout ce que je te demande » (III, 3). Il finira par tuer Alexandre de Médicis dans la dernière scène de

son vivant. L’extrait ici présenté est la scène onze de l’acte quatre, c’est-à-dire le meurtre du duc Alexandre Médicis. En effet, le protagoniste, Lorenzo, a passé les dernières années à préparer ce tyrannicide et a précédemment soliloqué avec Philippe Strozzi afin de déclarer l’assassinat d’Alexandre, ainsi que les raisons qui le poussaient à commettre le meurtre. Lorenzo réussit chaque étape de son complot, arrive enfin à la dernière : emmener son cousin Alexandre dans sa chambre sous la demande

représentée à travers la famille Strozzi, se fait entendre. Ils ne se contentent pas d’observer, mais milite pour leur idées, dénonçant la politique en vigueur. « La République, il nous faut se mot-là », s’exclame Philippe dans la scène première de l’acte deux. La volonté de son fils Pierre à résister face au pouvoir le conduit à prendre contact avec le roi de France : « Pierre est en correspondance avec le roi de France » (Acte 5 scène 2). Malgré cela, la mort de Louise Strozzi affectant la famille républicaine

la pièce car il sait mener à bien l'action qu'il veut entreprendre, qui est de tuer le Duc Alexandre de Médicis pour libérer Florence, contrairement à certains personnages comme Philippe Strozzi ou la Marquise de Cibo qui diffèrent leurs actions en raison d'un obstacle constitués par d'autres personnages comme Louise Strozzi et le cardinal alors que Lorenzaccio n'agit que pour lui même et par lui-même. Donc nous pouvons dire que Lorenaccio est le personnage principal de l'oeuvre du à sa forte présente

dénouement de Lorenzaccio Situation finale, Acte V : A Florence, les dignitaires du régime organisent la succession d’Alexandre : Côme de Médicis est proclamé duc. Les Florentins laissent faire (sc1,5,7). A Venise, Lorenzo vit exilé en compagnie de Philippe Strozzi ; il comprend que l’assassinat du duc n’a servi à rien ; il apprend l’exil en France de Pierre et la réconciliation de la Marquise Cibo avec son mari. Il apprend la mort de sa mère. Se promenant dans les rues de la ville sans aucune protection

Pierre-François de Médicis et, à ce titre, le cousin du Duc de Florence. Ce dernier, Alexandre de Médicis, est le personnage moteur de la pièce. En fait, Le duc Alexandre est un consommateur de chair fraîche, et Lorenzaccio, le pourvoyeur de ses plaisirs. Philippe Strozzi est un aristocrate idéaliste et humaniste, un jouisseur, un débauché, qu’il pervers l’âme du Lorenzo. Il est l’opposition à Alexandre puisqu’il hait le tyran et il a foi dans l’action des républicains pour rétablir la liberté, mais il toujours

de Lorenzaccio développe trois grands monologues de Lorenzo aux scenes 3, 5 et 9, dans la journée fatale du crime. Ces trois monologues abondants tirent leur vraisemblance de ce que le lecteur sait de Lorenzo depuis l’acte III, en presence de Philippe Strozzi, lorsqu’il évoque “l’énigme de sa vie”. De ce fait, cest trois longues tirades se justifient au sein de la pièce de par le besoin de Lorenzo de légitimer le meurtre à venir. Qu’apportent les trois grands monologues de Lorenzo à l’action? Dans