Phèdre Antigone Héroines

Sa fille Antigone suit, d’une façon différente mais tout aussi tragique, ce même chemin délétère. Abandonnée de tous, aussi bien des dieux silencieux (alors qu’elle se bat pour eux), que de sa sœur Ismène, qui, pourtant, adhère à ses principes éthiques, elle se bat seule pour que la loi des dieux, non écrite mais éternelle, l’emporte sur celle de son oncle le roi Créon, éphémère et injuste à ses yeux. La pièce met en scène une succession de conflits, entre Ismène et Antigone, Antigone et Créon,

aux émotions débridées, tout en doutant, en hésitant. Ce doute exprime sa liberté et sa sensibilité. Est-elle criminelle ou innocente? C'est cela qui est intéressant dans son cas : chercher ce qu'il y a d'innocent chez cette grande coupable qui, héroïne presque sophocléenne par son caractère inflexible et déterminé, est de ces êtres qui sont davantage condamnés à la violence que violents a priori. Sa vraie fatalité est d'être une femme. Et cela Euripide le met bien en lumière. Par exemple, par les

XVIIe à nos jours • Pierre Corneille, L’Illusion comique (p. 150 ES/S et Techno / p. 152 L/ES/S) • Molière, L’Impromptu de Versailles (p. 154 ES/S et Techno / p. 156 L/ES/S) SÉQUENCE 3 – L’aveu sur scène du XVIIe au XXe siècle • Jean Racine, Phèdre (p. 188 ES/S et Techno / p. 190 L/ES/S) • Pistes de lecture – William Shakespeare, Hamlet (p. 221 ES/S et Techno / p. 223 L/ ES/S) CHAPITRE 1 SÉQUENCE 5 – Visages de la folie dans les romans du XVIIIe au XXe siècle • William Shakespeare

I. – Scène II. – Scène III. – Scène IV. – Scène V. – Scène VI. – Scène VII. – Scène VIII. – Scène IX. – Scène X. – Scène XI. • Acte cinquième – Scène I. – Scène II. – Scène III. – Scène IV. – Scène V. – Scène dernière. 10 Théâtre complet • Phèdre • Préface • Acteurs • Acte premier – Scène I. – Scène II. – Scène III. – Scène IV. – Scène V. • Acte deuxième – Scène I. – Scène II. – Scène III. – Scène IV. – Scène V. – Scène VI. • Acte troisième – Scène I. – Scène II. – Scène III. – Scène IV.

aux émotions débridées, tout en doutant, en hésitant. Ce doute exprime sa liberté et sa sensibilité. Est-elle criminelle ou innocente? C'est cela qui est intéressant dans son cas : chercher ce qu'il y a d'innocent chez cette grande coupable qui, héroïne presque sophocléenne par son caractère inflexible et déterminé, est de ces êtres qui sont davantage condamnés à la violence que violents a priori. Sa vraie fatalité est d'être une femme. Et cela Euripide le met bien en lumière. Par exemple, par les

imaginaire). ~ Racine et la fin du siècle Il détrône Corneille vieillissant avec Andromaque (1667). Ses tragédies, impitoyables huis-clos destinés à broyer les héros, sont les chefs-d'œuvre du théâtre classique (Britannicus, Bérénice, Bajazet, Phèdre). Ses rivaux de la fin du siècle créent des œuvres privilégiant le grand spectacle: les tragédies « à machines », avec des décors fastueux et des effets visuels, comme Circé de Thomas Corneille, ou les premiers opéras français comme Alceste, Thésée

comptoirlitteraire.com André Durand présente Jean RACINE (France) (1639-1699) [pic] Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres qui sont résumées et commentées (surtout ‘’Andromaque’’, ‘’Britannicus’’, ‘’Bérénice’’, ‘’Iphigénie’’, ‘’Phèdre’’) Bonne lecture ! Il avait un an quand mourut sa mère, trois ans quand son père à son tour disparut. Ils n'étaient ni riches ni lettrés. Rien ne le disposait mieux que cette entrée difficile sur la scène du monde à en être le plus sensible

Pourquoi cantonner les grands écrivains aux années grises du collège ? Pourquoi réduire Racine à ce moment passé sur une estrade dos au tableau noir, où nous ânonnions piteusement « À peine nous sortions des portes de Trézène ». L’incandescent auteur de Phèdre vaut mieux que ça. L’heure est venue de retrouver avec le fringant Racine le frisson d’Hippolyte. Ou celui de Julien, celui de Frédéric. De passer l’éponge sur les pénibles vers de La Légende des siècles (« Il n’est pas de brouillards comme il n’est

L’Illusion comique, p. 147 – Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard, p. 145 – Pirandello, Six Personnages en quête d’auteur, p. 150 – Genet, Les Bonnes, p. 152 • Objet d’étude : les héroïnes féminines Œuvre intégrale : Musset, Les Caprices de Marianne ou On ne badine pas avec l’amour, ou Giraudoux, Électre, ou Anouilh, Antigone, ou Beckett, Oh les beaux jours. Groupement de textes extraits du manuel : – Molière, Dom Juan, p. 124 Chapitre 2 • Le théâtre : texte et représentation • 65 – Claudel, L’Annonce

contrôler le monde ou avoir une parcelle de pouvoir et dans une seconde partie nous verrons les cas où le héros ne possède pas les qualités requises. Le roman de Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro nous décrit le deuxième héros, une héroïne, Joséphine Balsamo qui est une traîtresse, une voleuse et une meurtrière et qui manipule les hommes pour arriver à ses fins. Elle tue des innocents sans regrets et pour rester en vie boit un élixir de longue vie qui lui permet une éternelle jeunesse