Phèdre Innocente Ou Coupable

tout en la subissant. Sa principale caractéristique est qu’Il est à la fois coupable et innocent, lucide mais également aveugle : * Coupable par sa démesure qui le conduit à dépasser sa condition de mortel mais aussi par le fait qu’il est aveuglé par ses passions et guidé par son orgueil. Il est alors confronté à son destin souvent synonyme de divinité ou du moins de transcendance et est soumis a celle-ci. * Innocent il est alors le jouet de cette divinité ou transcendance, de cette mystérieuse

parler est décrite comme quelque chose de subi et non volontaire : vers 24 et 37 . Involontairement, Phèdre est mise en présence directement ou indirectement de celui qu’elle cherche à fuir. La conclusion du vers 40 (Vénus tout entière à sa proie attachée) réaffirme la certitude de l’action maléfique d’une divinité. Les différentes tentatives de Phèdre pour échapper à son destin Le récit de Phèdre affirme aussi sa volonté de faire obstacle à sa passion par différents moyens énumérés dans le texte

voire fatidique, car Phèdre, rongée par son amour qu'elle ne peut maîtriser, formule ici son aveu face à Hippolyte. Celui-ci vient de quitter sa chère Aricie, qui a finalement accepté et son amour et la royauté d'Athènes. Nous nous trouvons véritablement au tournant de la pièce tragique, car, en même temps que cet aveu horrifie Hippolyte, le propre fils de Phèdre vient d'être reconnu roi par les Athéniens et la rumeur se répand que Thésée n'est pas mort. Au début, Phèdre veut s'adresser à Hippolyte

pièces Phèdre de Jean Racine et Le Cid de Corneille. Phèdre : Phèdre est un personnage qui inspire la terreur mais aussi la pitié. Passionnée et divisée, Phèdre est un personnage ambigu, fascinant dans sa complexité. La passion que Phèdre éprouve pour Hippolyte domine toute sa vie, la fin tragique de Phèdre nous est annoncée dès le début. Par elle, Racine nous livre des notions de culpabilité et de responsabilité. Il nous dit dans l’introduction : "Phèdre n’est ni tout à fait coupable, ni tout

« même » : invalide l'argument, la torture est plus grave que prendre les armes l.11 à 15 : « En Algérie », exemple concret, précis, puis il généralise : « en d'autres lieux » : argumentation inductive + « ceux qui » : pronom démonstratif péjoratif + « innocent » : singulier, renforce le mot + CL de la morale . l.15/16 : question rhétorique, il réfute l’efficacité de la torture, antithèse « Justifier […] de plus injustifiable » : nous reprochons quelque chose à l'adversaire alors que nous la faisons nous-même

Phèdre de Racine Auteur : Jean RACINE (XVII° siècle) Genre : tragique Registres : tragique, lyrique, pathétique Structure : cinq actes Forme : dialogue en alexandrins Personnages : Thésée, Phèdre, Hippolyte, Aricie, Théramène, Oenone, Ismène, Panope. Résumé : Phèdre est la dernière grande tragédie de Racine qui met en scène la mythique descente aux enfers d'une incomprise. Vouée au malheur par son hérédité, Phèdre aime sans espoir son beau-fils Hippolyte. Lorsque son mari, Thésée, revient, il

Extrait de la publication Phèdre RACINE Phèdre Présentation, notes et dossier par ANNE PRINCEN, professeur de lettres © Éditions Flammarion, 2010 ISBN : 978-2-0812-1966-3 ISSN : 1269-8822 Création maquette intérieure : Sarbacane Design. Composition : In Folio. Dépôt légal : janvier 2010 Numéro d’édition : L.01EHRN000234.N001 SOMMAIRE ■ Présentation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Phèdre : les derniers feux de la tragédie Un monstre esthétique La démolition du modèle

hymen la mémoire t'est chère, Montre au fils à quel point tu chérissais le père». Et je puis voir répandre un sang si précieux ? Et je laisse avec lui périr tous ses aïeux ? Roi barbare, faut-il que mon crime l'entraîne ? Si je te hais, est-il coupable de ma haine ? T'a-t-il de tous les siens reproché le trépas ? S'est-il plaint à tes yeux des maux qu'il ne sent pas ? Mais cependant, mon fils, tu meurs si je n'arrête Le fer que le cruel tient levé sur ta tête. Je l'en puis détourner, et je

Acte II, scène 5 Notes - Vers 634 : «Prince» : Phèdre jusqu’ici appelait Hippolyte «Seigneur» ; elle lui donne désormais le titre de «Prince», considérant que, succédant à son père, il est maintenant roi. - Vers 637 : «du Dieu des morts déshonorer la couche» : On disait que Thésée devait aider Pirithoüs à enlever Proserpine, épouse du dieu des Enfers, Hadès (Pluton). Par la mention de cette infidélité, Phèdre montre sa désaffection, son mépris pour le vil séducteur qu’est son époux. Mais ces débordements

présente deux textes : les deux textes en question sont extraits de Phèdre, une tragédie écrite par Jean Racine et publié en 1677. On peut tout de suite constater qu’ils portent sur le même sujet, en l’occurrence : l’amour de Phèdre pour son beau-fils, Hippolyte. C’est dans ces deux passages qu’elle avouera sa flamme, dans un premier temps à Oenone, sa confidente, et dans un second temps à Hippolyte lui-même. De quelle façon l’amour de Phèdre pour son beau-fils est-il déclaré dans ces deux aveux ?