Phèdre Inspire Pitié Et Terreur

Ruy Blas, laquais du Premier ministre, jeune homme idéaliste, amoureux de la reine ; la reine, jeune femme qui s’ennuie et tombe amoureuse de Ruy Blas en qui elle voit un homme providentiel ; don Salluste, grand d’Espagne, froid calculateur et sans pitié ; don César de Bazan, noble désargenté qui s’est fait bandit (sous le nom de Zafari) mais qui reste fidèle à son code d’honneur ; un ensemble de « grands », tous plus corrompus les uns que les autres ; des personnages caricaturaux (don Guritan, la

l’imaginaire romanesque. t délit Maquette 18/11/03 16:06 Page 15 PIERRE DE SAINT-CLOUD Le Roman de Renart page 32 Objectifs - Étudier la construction de l’apologue - Identifier les procédés de la satire Repères Inspiré de textes latins (la parenté est évidente entre l’Ysengrimus de Nivard, un moine de Gand qui écrit vers 1150, et certains épisodes et noms du Roman de Renart), les histoires du goupil appartiennent également à une tradition universelle, celle des

Ruy Blas, laquais du Premier ministre, jeune homme idéaliste, amoureux de la reine ; la reine, jeune femme qui s’ennuie et tombe amoureuse de Ruy Blas en qui elle voit un homme providentiel ; don Salluste, grand d’Espagne, froid calculateur et sans pitié ; don César de Bazan, noble désargenté qui s’est fait bandit (sous le nom de Zafari) mais qui reste fidèle à son code d’honneur ; un ensemble de « grands », tous plus corrompus les uns que les autres ; des personnages caricaturaux (don Guritan, la

ensuite entre 1678 et 1679, les livres VII et XI ont été édités ; et en 1694, le livre XII e été imprimé. La Fable nous vient de l’Antiquité grec. Elle a été promue par Esope (VIème siècle av. J.-C.), Phèdre (Ier siècle av. J.-C.), Arranus (IIIème-IVème siècle av. J.-C.), Pilpay (indien) dont s’en inspire La Fontine. La Fable est un court récit en vers ou en prose dans lesquels peuvent figurer des animaux accompagnés d’une moralité. L’histoire fictive permet de délivrer un enseignement. La Fontaine

Fernando de Valenzuela. De là naît ce personnage de reine-ange, « une pure et lumineuse créature », fantasme d’héroïne romantique, presque une madone, qui pourrait apparaître comme un recours, « penchée vers ceux qui sont en dessous d’elle par pitié royale et par instinct de femme ». A partir de là, Ruy Blas apparaît presque comme une expérience de politique-fiction. « Au moment où la monarchie va s’écrouler, (quels) phénomènes peuvent être observés » ? D’où pourrait venir le salut ? Ne faudrait-il

habitants, de lui restituer sa chair et son sang, ses émotions et ses passions, son milieu et son climat, pour parler comme les géographes du XIXe siècle, son cœur et son âme ; et enfin parce que ces textes sont beaux, comme les tableaux impressionnistes inspirés par la capitale à la fin du XIXe siècle ; et qu’un roman de Balzac ou de Zola, de Hugo, de Flaubert ou de Proust, un poème de Baudelaire, une peinture de Manet ou de Monet, de Caillebotte ou de Toulouse-Lautrec, que vous irez voir ou revoir au musée

ma vie " / opposé à "moment": antithèse qui révèle la soudaineté de l'amour • "trop présente": insistance sur l'obsession (amour qui par son excès même et par ce qu'on sait de Néron inquiète.) III. Néron, un tyran en puissance ? A. Une scène de terreur • situation : Junie enlevée en pleine nuit par des officiers et ignorant la raison de ce rapt • insistance sur les yeux de Junie qui implore le ciel (vers 6) : goût pour l'innocente victime + "triste" (sens au XVIIème siècle = malheureux) • vocabulaire

d’Eschyle, de Sophocle, d’Euripide, tantôt directement comme le fait Aristophane dans ses comédies. » M.C Hubert, op. cit. La tragédie grecque, dit Aristote dans La Poétique, est « l’imitation d’une action de caractère élevé… qui suscite terreur et pitié et opère la purgation des passions (catharsis) propre à de telles émotions. » Après un prologue qui sert d’exposition, c’est l’entrée du Chœur (parodos) ; puis le spectateur assiste à une alternance d’épisodes dialogués et de chants du Chœur

conception platonicienne de l’amour. On peut voir une réaction contre les tendances gauloises de Rabelais dans cette poésie teintée de philosophie et de mystique, qui célèbre l’amour éthéré comme la source du bonheur. Cette haute conception de l’amour inspire l’œuvre principale de Maurice Scève, Délie objet de plus haute vertu, longue suite de dizains en décasyllabes distribués en 4 vers plus six vers dans une strophe, après c’est le contraire. Il soigne beaucoup la forme, souci de la composition. Délie

p. 41-42 ❽ Dans la scène 3, Agrippine et Britannicus se rencontrent. Étudiez le registre I. Les informations délivrées par la scène d’exposition pathétique dans la réplique du jeune homme (interjections, champ lexical de la souffrance et de la terreur) et dites en quoi ce dernier s’oppose ainsi à Agrippine. Britannicus exprime toute sa douleur dans sa rencontre avec Agrippine. D’après la première réplique prononcée par celle-ci, on comprend qu’il vient de courir, qu’il est éperdu. Britannicus utilise