Phèdre Opposition Baroque

LE 17 ÈME SIÈCLE I) POINTS DE REPÈRES HISTORIQUES Le 17ème siècle comprend 2 versants: l'un baroque, l'autre classique. Il faut connaître certains courants (jansénistes, jésuites, néostoïciens, la préciosité). Le 17ème siècle littéraire coïncide avec le 17ème siècle historique. Henri IV a eu des difficultés à acquérir le trône de France (guerre civile). Il a rétabli la paix avec l'Espagne en signant en 1598 le traité de Vervins: il accorde donc aux Espagnols l'Édit de Nantes qui leur permet

antiques pour créer leurs propres œuvres. Pour autant, elles ne relèvent pas de l’imitation pure. Les grands auteurs ne réutilisent ce modèle dans le seul espoir dans faire des ouvrages modernes. Ainsi LA Fontaine reprend les fables d’Esope et de Phèdre pour en offrir une version moderne dont la morale sociale et politique ne peut-être comprise que dans le contexte du XVIIème siècle. Les caractéristiques de ce procédé sont multiples. Le classicisme du XVIIème siècle est loin de se limiter à l’imitation

Clément Marot (1496-1544) : Épître Ronsard (1524?-1585): Les Amours Joachim du Bellay (1522?-1560): Les Antiquités de Rome, Les Regrets Louise Labbé (1526-1565): Sonnets 17ème siècle Le courant baroque en littérature 1598 - 1630 C’est un mouvement qui dominera l’Europe du XVIIe siècle. Le baroque est né en réaction contre l’austérité protestante. Il est attaché à une conception d’un monde instable, d’un monde en transformation incessante. Ce courant est avide de liberté et ouvert à la complexité

symbolique d’une personne) de la France. Dans ce texte, Agrippa d’Aubigné prend la défense des protestants en se plaçant dans un registre polémique. Il argumente sa position en imageant cette guerre à l’histoire biblique de Jacob et Esaü. Cette opposition entre les deux frères, qui symbolise celle entre catholiques et protestants, détruit la mère nourricière qui est la France, ce qui est dénoncé par l’auteur. Agrippa d’Aubigné défend donc les protestants mais garde une certaine réserve vis-à-vis

renouvellent la poésie (apparition du Sonnet). Auteurs : Rinsard (1522-1560), Du Bellay (1524-1585),… Le XVIIe siècle : Le baroque : on le reconnaît à son goût pour l’illusion, les apparences, les jeux de miroir qui expriment toute la complexité du monde (Rotrou par exemple) Le classicisme : il prône la mesure et l’équilibre, est une réaction spécifiquement française à l’esthétique baroque. Pour les tragédies, on redécouvre La poétique d’Aristote, et on applique ses règles : règle des trois unités (de temps

essentiels : La peinture des caractères et des désirs, des sentiments humains (// La Bruyère, Les Caractères) La confrontation de l’individu avec les contraintes sociales, politiques et morales  tragédie (amour vs devoir, lois) // Racine, Phèdre La figure de l’honnête homme, idéal équilibré (courtois, honnête, intelligent, humble…) modèle à suivre pour l’époque Marie-Madeleine Pioche de la Vergne (1634-1693) : - Femme de Lettres, très active, qui très jeune s’est défiée de l'amour, qu'elle

humain est l’honnête homme, ouvert, curieux, raffiné. Le classicisme imprègne tous les domaines artistiques, sculpture, peinture, architecture, littérature. En opposition au baroque, le classicisme accentue l’ordre, l’équilibre, la symétrie, les lignes droites en faisant référence à l’antiquité, les règles ne sont plus des contraintes. Le baroque qui a précédé le classicisme était bien plus pompeux, dans l’exagération des formes et la surcharge décorative, ayant pour unique but d’émouvoir et de montrer

Corneille écrivait pour les esprits indépendants et fiers de la Fronde. | Racine, pour les courtisans assouplis et galants de Louis XIV. | Inspiration | Corneille avait imité de préférence les Espagnols et il est influencé par le goût baroque. | Racine aimait mieux chercher ses modèles parmi les tragiques grecs : la doctrine classique trouve son expression la plus parfaite en lui. | Préférence (artistique) | Il préfère l’invraisemblable, objectif atteint en ne respectant

2 Structure et mécanique tragique Questionnaire : I,1 '" structure '" conflits I,1 III,1 V,3 '" espace et temps: analyse I- Structure 1) Une exposition miroir de la pièce Extrait étudié : I,1 2) Structure et oppositions 3) Une puissante unité tragique II- Le conflit et l'enchainement tragique 1) Premiers conflits 2) un pivot Extrait étudié : III,1 3) dénouement et conflits - ouverture: les autres conflits Extrait

dans le mouvement Surréaliste de l'entre-deux guerres, nous dit que le théâtre consiste très simplement « à être réel dans l'irréel ». Il lie ici deux antonymes particuliers, l'un fruit d'observation concrète, qui existe effectivement, en complète opposition avec l'autre, imaginaire, rêvé, fictif. Et si l'art en général peut sembler en partie irréel, il provient de l'imagination humaine, qui elle se base sur notre environnement concret. Nous pouvons ainsi nous demander quels rapports entretiennent les