Phèdre Suscite Pitié

autant sinon davantage au public qu'aux autres protagonistes. Ce phénomène est remarquable dans les monologues. Phèdre ayant appris que Hippolyte aimait Aricie se décompose devant le public qui de ce fait est pris a parti. Il en est de meme pour le célèbre monologue d'Harpagon (acte 5 scene 7) de L'Avare a travers lequel Molière interpelle. Si le spectateur réagit par le rire ou la pitié le pari de persuasion et gagné. Le théâtre, fondé sur le dialogque, permet surtout le débat, il sert a l'argumentation

au fil de l’œuvre, en suivant Thérèse dans son intimité, en étant impliqué directement dans ses pensées, en suivant son histoire tout au long du roman, on peut voir naître une forme de compassion, de compréhension. Et la pauvre Thérèse inspire la pitié, et devient alors victime de son mari qui la torture moralement et qui l’enferme dans la chambre d’Argelouse. Il y a un retournement de situation, un échange des rôles. Ce procédé opéré par Mauriac est remarquable et décrit une évolution très originale

le procès apparaît cependant à première vue comme un projet paradoxal : quel intérêt peut-il y avoir à « raconter un procès » ? En effet, ne se cantonne-t-il pas à un lieu clos (qui limite l’action), accessible au public (donc qui n’a rien pour susciter particulièrement la curiosité), où se déroule un rituel immuable (chacun est à sa place et joue son rôle) largement commandé par un livre dont la spécificité et l’immuabilité (les articles de loi) ? Pourtant les récits de procès laissent voir, par

début : « la faim/à jeun » = une argumentation pour justifier avec des prétextes, qui cachent les vraies raisons. -> une portée satirique - loup = représentation de ceux qui recherchent de faux prétextes pour accabler les innocents. (morale de Phèdre) // système judicaire et politique de son temps. Loup = les seigneurs d'autrefois qui faisaient haute et basse Justice dans leur fief. Titre = « Votre majesté » ->allusion satirique à la royauté absolue de Louis XIV -> pouvoir absolu tant au

etc) ou les types de textes (narratif, explicatif, argumentatif) LE REGISTRE EPIQUE Hérité de l'épopée, c'est un long poème qui, dans l'Antiquité et au Moyen Âge, racontait les aventures guerrières et merveilleuses des héros. Il tend à susciter l'étonnement, l'admiration ou l'effroi, et se manifeste par l'exagération des faits, le grandissement des personnages. Les procédés utilisés sont l'emploi de pluriels, de superlatifs...Ex.: L'Iliade et L'Odyssée, d'Homère. LE REGISTRE TRAGIQUE

en effet ses hommages à Artémis, déesse de la chasse. Phèdre se laisse aller à révéler à sa nourrice son amour pour Hippolyte. Or Thésée, bien qu'absent, est toujours vivant. La nourrice se propose d'aider sa maîtresse à satisfaire cet amour coupable : Phèdre s'y refuse. Malgré cela, sous le sceau du secret, la nourrice dévoile à Hippolyte la passion de sa belle-mère. Le jeune héros s'enfuit, horrifié par la passion que lui voue la reine. Phèdre maudit sa nourrice et, torturée par la honte, se pend

fables écrites par Jean de La Fontaine, elle est la Ve fable du livre I de son premier recueil. Son premier recueil a été publié en 1668 et était dédié au Dauphin (Louis de France). Son inspiration pour Le loup et le chien lui est venue d’Esope, de Phèdre et de Térence. La Fontaine utilise les animaux pour corriger les défauts humains, il disait : « je me sers d’animaux pour instruire les hommes ». Dans cette fable-là nous avons l’opposition entre la liberté et la servilité des courtisans envers le

utilisée pour apprendre au lecteur la tolérance. Egalement, dans un autre genre et registre, le personnage éponyme de Phèdre crée par Racine, avoue au lecteur la naissance d’un amour impossible envers son fils Hippolyte, ainsi que les vaines tentatives pour y échapper. Exprimé à l’aide de la catharsis et du lyrisme, cette tragédie ne peut qu’évoquer en nous un sentiment de pitié, une désolation que cette femme soit tombée amoureuse de son fils. Dans Tartuffe de Molière, l’utilisation du comique de

le siècle des lumières Jours 7 Le langage théâtrale comédie tragédie Jours 8 Intertextualité, mythe - Les différents registres Le registre désigne la tonalité générale d’un texte, liée à des genres ou des procédés d’écriture. Admiration, pitié, joie, angoisse, amusement, sont créés par les différentes composantes du texte (choix du thème, champs lexicaux, agencement des mots…) > Le registre pathétique Il tire son sens du mot grec pathos, signifiant "passion, souffrance", et cherche à

d'ordre est d'« instruire et plaire » pour corriger les défauts humains. La tragédie, par exemple, doit inspirer au spectateur « terreur et pitié », tandis que la comédie dénonce les ridicules et les torts de ceux qui s'écartent du droit chemin. Le héros doit souvent choisir entre sa passion et son devoir ; il peut être soumis à un destin implacable (Phèdre de Racine) ou parvenir à la maîtrise de soi à force de volonté et de raison (Auguste dans Cinna de Corneille). «  Ô cruel souvenir de ma gloire