Pícaro

parvenu’’ un roman picaresque, sinon un roman à tiroirs (des «digressions» sont d’ailleurs annoncées dès le début, et la plus flagrante aurait été la sixième partie), à la verve et à la virtuosité étourdissantes. Marivaux met bien en scène une sorte de «picaro», qu’on peut rapprocher de celui qu’Henry Fieldind allait crééer, Tom Jones, un jeune homme de basse extraction qui a à s'imposer à une société où sa place n'est pas faite, qui ne craint pas d’avoir recours à la ruse et à des procédés illégitimes

bastante claro. Kent es Conde y aunque le destierran, sigue relacionandose como tal. OSWALD ¿Quién soy yo? KENT Un bergante, un bribón, un lameplatos, un granuja rastrero, altanero, vacío; un lacayo ambicioso y pelagatos con calzas de estopa; un pícaro miedica, pleiteador, hijo de puta, miraespejos, servil y relamido; un esclavo pobretón, que haría de alcahuete por dar buen servicio y que no es más que una mezcla de granuja, pordiosero, cobarde, rufián e hijo y heredero de perra mestiza; un tipo

réalistes des romans comiques, dont les aventures sont parfois sordides. C’est le cas dans L’histoire comique de Francion, (1623) de Charles Sorel. On peut y déceler l’influence du roman picaresque espagnol qui est en vogue au début du siècle. Le picaro est un personnage d’aventurier errant, un gueux généralement sans foi ni loi, dont l’histoire à rebondissements connaît de multiples péripéties : il est en quête d’un statut social. En marge de ce mouvement, le Don Quichotte de Cervantès, traduit

le maître consulte sa montre et prise. Adresse au lecteur P. 304 e – 306 d sur les habitudes de Jacques et sur sa pratique de la divination par la gourde. Très rabelaisien. Rituel de la gourde : Jacques en boit une rasade, à la régalade (le picaro réapparaît) , à chaque fois que son maître interrompt son récit par « une question un peu longue » [P. 304-305] ; à chaque fois qu’il lui demande son avis sur une question épineuse (morale politique affaires choix divers ) – ici le narrateur se fait

préserver, et sa féminité qu’une petite vérole flétrira en la défigurant. Le roman picaresque : - genre né en Espagne au XVIe siècle - fausse autobiographie - anti-héros = contrepoint à l’idéal chevaleresque - ces anti-héros sont ici appelée « picaros » vivent des aventures extravagantes variées - satire d’1 société jamais idéalisée Une œuvre à part : Jacques le Fataliste de Diderot (1784). Deux personnages, un valet et son maître, chevauchent plus ou moins paisiblement sur des routes, vers

au principe de plaisir, jouant de deux ressorts principaux : l’amour et l’aventure. Mais dans la mesure où il provient d’une sécularisation du mythe, il s’applique à des héros dans lesquels le lecteur peut, de proche en proche, se reconnaître, du picaro au gentilhomme de cour, types imparfaits ou idéaux, mais bien humains. Dans la veine précieuse du roman, le romanesque sert l’idéologie aristocratique : le héros romanesque, c’est celui qui, s’élevant au-dessus des contingences et des bassesses du

avec la Vie de Lazarillo de Tormes, le célèbre récit espagnol anonyme paru en 1554, que commence la vogue du roman picaresque en Europe. Dans le roman picaresque, par le moyen d´un récit linéaire un héros miséreux mais génialement débrouillard (le pícaro) traverse toutes les couches de la société au cours d'aventures pleines de rebondissements. L'accumulation d'épisodes souvent comiques dans une trame assez lâche inscrit ce type de roman dans la tradition inaugurée par Rabelais et Cervantès. Francisco

puis elle me refilait le prix de la passe” “ profiter de Banania pour chaparder ” “je le pincais pour qu'il gueule […] pendant ce temps je fauchais des choses utiles à manger”→ relation cause – but → montre les astuces d'un enfant débrouillard, du picaro qui est très perspicace. c. L'amour matérnel “c'est très dûr pour une vielle femme qui est seule au monde” → hyperbole et emphase sur vielle et seule → aspect protecteur de Momo “il faut maigrir pour manger moins” → impératif → Momo lui donne

humaine qui forme le héros. Nous allons revenir à cela. David H. Miles81 a distingué deux sortes de héros. Le Picaro et le confesseur. Le confesseur est peint dans un style fictionnel, narratif, aimant l’aventure. Le confesseur montre un développement de son caractère. Il aime l’introspection, s’occupe des problèmes religieux. Il s’apparente un peu à l’autobiographie. Le temps du picaro est plutôt linéaire et chronologique. Par contre le temps du confesseur est différemment éprouvé. Le temps est

d’initiation, de formation, d’apprentissage ou d’éducation montre l’évolution d’un personnage au contact du monde extérieur (ex. L’éducation sentimentale de Flaubert) - le roman autobiographique - le roman picaresque (vient de l’espagnol « picaro » signifiant « coquin ») il raconte les errances des déclassés, des marginaux - le roman d’aventures (Jules Verne) - le roman historique - le roman policier - le roman de science-fiction - le nouveau roman (il joue