Picasso Celui Qui Le Regarde

plutôt orientée vers le « don », don de soi, ou don des autres d’ailleurs. Paraphrasant la Bible, un écrivain français, Nicolas de Chamfort pour ne pas le nommer, a écrit non sans humour « Donner est un plaisir plus durable que recevoir, car celui qui donne est celui qui se souvient le plus longtemps ». Oui, il y a bien du plaisir à donner, et c’est un bonheur nécessaire à l’épanouissement de l’être humain. Personnellement, je suis loin d’être un saint, car je me trouve parfois fort éloigné de cette

montrant de façon choquante ses conséquences dans la société. II- Pablo Picasso : Guernica a) L'œuvre et l'auteur : Guernica est une peinture qui a été peinte par Pablo Picasso. Pablo Picasso est à la fois peintre, sculpteur, graveur et céramiste. Il touche à tous les courants picturaux du XXème siècle, surréalisme, expressionnisme ou néo-classicisme, pour devenir un des maîtres incontestés de l'art moderne. Pablo Picasso est né à Málaga (Espagne) en 1881 et mort à Mougins (France) le 8 Avril

Illustrator et Rockwell on Rockwell : how I make a picture. Il commençait par choisir son sujet, dont il faisait plusieurs esquisses et croquis pour élaborer l'idée de départ, puis il réalisait un dessin au fusain très précis au format identique à celui de la toile définitive. Il reportait ce dessin sur la toile et commençait la peinture proprement dite. Il peignait à la peinture à l'huile très diluée à l'essence, chaque couche était recouverte de vernis à retoucher, ce qui aura des conséquences néfastes

L'un d'eux est en uniforme les deux autres en costume civil, mais les trois sont horriblement mutilés : Celui de gauche n'a qu'une prothèse de bras en bois, et doit se servir du seul pied qui lui reste pour tenir ses cartes. Son visage est très abîmé: des cicatrices, un trou béant à la place de l’œil droit, des brûlures (au niveau du crâne), et un tuyau relié à son oreille droite. Celui de droite n'a plus de jambes. Son bras gauche est remplacé par une prothèse, son nez arraché est caché, sa

il s'agit d un fond, sans limites, qui s'obscurcit à certains endroits. On comprend la rapidité du geste de l'artiste donnant à son dessin, une autre forme de dynamisme. Page suivante : Picasso Les baigneuses 1918, crayon Comme Gauguin ou Cézanne, "les baigneuses" est un thème qui inspira Picasso. Il représente alors 3 femmes, habillées dans sa toile du même nom. Mais auparavant, il réalisa ce dessin, dans le quel, les femmes sont beaucoup plus nombreuses. On peut supposer en vue des poses

s’orienter vers l’hyperréalisme. L’œuvre N. Rockwell se présente ici en train de peindre comme l’a fait de nombreux artistes avant lui : Poussin en 1650, Manet en 1879, ou Picasso en 1938. On voit l’artiste de dos, assis sur un tabouret. Il est face à une toile qu’il est en train de peindre et se penche pour regarder son reflet dans un miroir situé sur une chaise à sa gauche.  Il s’agit d’une mise en abîme de 3 autoportraits. Tout comme l’avait fait Johannes Gump au 17ème siècle, N.Rockwell

parmi les auteurs « dégénérés ». Entre 1933 et 1945, soumis aux contraintes d’un Etat totalitaire , à la surveillance de la Gestapo , Otto Dix a perdu sa liberté d’artiste. La peinture d’Otto Dix, comme celles de Felix Nussbaum et de Pablo Picasso, est ancrée dans le XXème siècle : le siècl e des massacres de masse permis par les progrès de la civilisation industrielle. Guerres to tales et d’extermination, génocides entraînent une crise de la civilisation . Une croyance, portée depuis

suspectes aux yeux d'une opinion publique violemment nationaliste. Son ami Picasso témoigne de son ardeur, non sans ironie. Le dessin pastiche les images d'Epinal à la gloire de Napoléon. Il n'y manque aucun symbole, canon, carte, sabre, ni le rehaut en bleu, blanc, rouge. Mais le tracé refuse la virtuosité, les disproportions troublent le regard et il devient impossible de tenir l'oeuvre pour un hommage, fut-il amical. Picasso, que sa nationalité espagnole tient à l'écart de la mobilisation, ne cède

disposée devant les soldats napoléoniens. La composition des couleurs donne une dynamique au tableau. L'œil est d'abord attiré par la tache lumineuse du martyr (homme en blanc) habillé de blanc, puis il suit son regard et découvre les soldats. Ces derniers formant une masse plus sombre, le regard repart vers l'homme en blanc. Ce va-et-vient donne au spectateur l'impression de participer à la scène. Analyse: Goya veut montrer le courage des madrilènes pour leur rebellions contre les troupes et aussi

jeter d’une falaise comme gage de passion → il l’effraie et la fait fuir en Amérique. « Mon bateau partira demain pour l’Amérique / Et je ne reviendrai jamais » dira plus tard « L’émigrant de Landor Road »En 1904, Apollinaire devient l’ami de Pablo PICASSO et de Max JACOBMarcel Adéma, spécialiste d’Apollinaire, écrira que « de la rencontre de ces trois hommes, de leur contact et de leur amitié va jaillir une esthétique nouvelle ».Ils trouvent un mécène qui financera une nouvelle revue (qui succédera