Pitié

essayé d'échapper à leur folie dans la débauche. Puis Thérèse s'était munie d'un couteau, Laurent d'un flacon de poison, chacun méditant de faire mourir l'autre. Ici, en comprenant les intentions l'un de l'autre, les deux époux «se firent pitié et horreur». Cette pitié réciproque se traduit par une «crise suprême» qui n'est pas l'occasion d'un repentir ni d'une rédemption qui les rendraient sympathiques au lecteur. Ils la subissent, comme le montre la construction de la phrase : c'est le mot «crise»

de mort, les deux personnages sont Bérénice et Titus tout deux très passionnés à l'un à l'autre mais doivent comme même renoncer. La séparation final est tellement triste qu'elle provoque de la pitié chez les spectateurs. La preuve qu'il n'y a pas besoins de sang dans une tragédie pour avoir de la pitié chez les spectateurs il suffit d'avoir de grande action, une très grande passion. 2. La fatalité: c'est tout simplement quelque chose qu'on a pas décidé, c'est le destin des personnages, ils

brume » (v21), qui joue le rôle d’image. Il reflète la souffrance et la colère de Mazeppa et donc insiste sur ces sentiments. On trouve donc tout au long du texte, une référence directe et « flagrante » à la douleur du personnage, ce qui provoque la pitié du lecteur pour ce dernier. De plus, certaines figures de style, montrent aussi la souffrance du héros et insistent donc sur ce sentiment, mais de façon plus indirecte, ce qui permet ainsi d’atteindre l’inconscient du lecteur. Ainsi les comparaisons

certaine étendue, en un langage relevé d'assaisonnements dont chaque espèce est utilisée séparément selon les parties de l'œuvre ; c'est une imitation faite par des personnages en action et non par le moyen d'une narration, et qui par l'entremise de la pitié et de la crainte, accomplit la purgation des émotions de ce genre. » Selon Aristote, le sujet d'une tragédie doit être une action moralement sérieuse et doit présenter une unité complète. Il doit également occuper une certaine ampleur, non seulement

souffrance humaine. La narratrice cherche donc ici à provoquer l’attendrissement, voire la pitié du lecteur. Nous verrons donc ici, comment les choix d’écriture dénonce l’adultère, d’une certaine manière, et critique cet effet de renversement du trompeur finalement trompé. Nous verrons donc comment l’organisation narrative et le motif du texte construisent un registre pathétique, constituant à la fois de la pitié et une critique de l’adultère. 1.- Dans le premier mouvement, le discours employé est celui

fardeau de plus. Par la suite, Euphrosine adopte une autre stratégie pour repousser Arlequin. Elle fait appel à sa pitié « Je ne suis digne que de pitié » on tombe dans le registre élégiaque qui est accompagné par le registre pathétique. On retrouve le champ lexical du désespoir : « pitié » ; « malheur » ; « compassion » ; « désespoir » ; « souffre » ; « misérable », Euphrosine demande la pitié d’Arlequin pour le rejeter, elle implore sa clémence.

et son séjour chez les religieuses de Lons, son travail en tant que femme de ménage, ses rencontres amoureuses et les reproches qui lui sont faites par rapport à ses enfants, nous permet de mieux comprendre le personnage. On peut prendre Arlette en pitié et lui pardonner plus facilement ses actes. Elle se livre à une logorrhée qui montre à quel point elle souffre, elle a besoin d’évacuer tout ce qu’elle a sur le cœur et nous fait partager sa douleur, en particulier avec les éléments les plus difficiles

plus est Mme Raquin, la mère de Camille, qui voit ici s'accomplir la vengeance de la mort de son fils. I. « Une consolation dans la mort » On vient de lire qu’en comprenant les intentions l’un de l’autre, les deux époux « se firent pitié et horreur ». Cette pitié réciproque se traduit par une « crise suprême ». Celle-ci n’est pas l’occasion d’un repentir ni d’une rédemption qui rendraient les protagonistes sympathiques au lecteur. Ceux-ci la subissent, comme le montre la construction de la phrase :

relèvent de la malhonnêteté et de la manipulation d’esprit puisqu’elles ont pour but de pousser Araminte dans ses retranchements afin qu’elle avoue qu’elle est attachée à Dorante. De même, Dubois se révèle être, à l’acte III scène 1, un prédateur sans pitié : après avoir piégé Araminte et provoquer un très grand trouble en elle en envoyant Marton la surprendre dans les bras de Dorante, il affirme « Point de quartier. Il faut achever [Araminte] pendant qu’elle est étourdie». Il a d’ailleurs bien conscience

sur la vraie pitié ? « La sympathie positive et pure, qui consiste à s’abstraire de soi-même, à se dépasser, pour se mettre résolument en présence d’un autre et de son état psychique individuel » - Max Scheler. La conception de la vraie pitié, selon Scheler, c’est d’avoir conscience du ressenti d’un individu sans pour autant le ressentir. Il s’agit purement et simplement de sympathie envers autrui. La sympathie est une participation affective aux sentiments d’autrui. La vraie pitié est donc la