Pitié

ceux qui auront élevé cet enfant : si je n’avais pas compté là-dessus, je ne m’en serais jamais chargé. » Cela avait, depuis cette époque, entretenu mes mauvais sentiments à l’égard de Barberin. Ce n’était pas par pitié que Barberin m’avait ramassé dans la rue, ce n’était pas par pitié non plus qu’il s’était chargé de moi, c’était tout simplement parce que j’étais enveloppé dans de beaux langes3, c’était parce qu’il y aurait profit un jour à me rendre à mes parents ; ce jour n’étant pas venu assez

elle est au fondement de toutes nos expériences humaines. Dans ce sens, Rousseau considère que le premier sentiment naturel de l’homme est la pitié, « qui modérant dans chaque individu l’activité de l’amour de soi-même, concourt à la conservation naturelle de toute l’espèce » (Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes). Cette pitié suppose que l’individu est capable de sortir de soi-même pour s’identifier avec celui qui souffre, ce qui implique, ajoute Rousseau dans son

concernés. La métonymie vers 2 'N'ayez les cœurs contre nous endurcis' sert également a flatter les hommes en les désignant par leur cœur. b- Présence du poète Le poète se désigne comme victime, il tente d'implorer la pitié des hommes. Il mêle les sentiments des hommes et la religion, 'si pitié de nous pauvres avez' ce qui rend son discours plus persuasif. Le poète utilise la 1ere pers du pluriel pour parler de lui 'après nous vivez' 'de nous' 'tous nous veuille' il apparaît comme porte parole des autres

Horrifié et source de répulsion, il est totalement sous la pitié.Comme dans Notre-Dame, « pauvre diable », démontre l’absence de sentiment pour Quasimodo. Elephant Man et Frankenstein invoquent encore ce sentiment de pitié, mais à l’inverse Frankenstein nes’exprime plus par pitié au narrateur. Mais il y a dans ces personnages un source d’attirance, comme pour Quasimodo et l’attraction de foire, ainsi que le cas de Caillaud Claire. De part sa différence, ilsfascinent. Le peuple est en ébahissement

monstre suscite la pitié, rappelle Claire Caillaud ; et si le regard que porte la foule dans Notre-Dame de Paris est totalement dénué de compassion, celui de l'auteur envers son personnage est empreint de pitié (" pauvre diable "). Elephant Man semble également rechercher la pitié du spectateur en s'adressant à lui, en lui criant qu'il est un homme comme lui, et le personnage de Mary Shelley s'adresse au narrateur en n'osant même plus invoquer sa pitié. 3. Entre l'horreur et la pitié, le personnage

remède »[24]), exactement comme le fait Cimourdain, lorsqu’il se justifie face à Gauvain : « Depuis quand la maladie est-elle la faute du médecin ? La révolution a un ennemi, le vieux monde, et elle est sans pitié pour lui, de même que le chirurgien a un ennemi, la gangrène, et est sans pitié pour elle. »[25] Torquemada comme Cimourdain ont d’ailleurs parfaitement conscience de la barbarie des moyens qu’ils utilisent, et de la souffrance qu’ils infligent à ceux qu’ils condamnent. Cimourdain, comme

permanence d’un monde sans fissure et sans crise. Inspirée de l’Antiquité grecque, le mythe des Atrides, le dramaturge expose la psychanalyse en mettant transformant le désir de vengeance en une quête d’une vérité. Comment Giraudoux éveille-t-il la pitié du spectateur ? Dans un premier temps, il établit une tension dramatique en plongeant Electre dans une extrême vulnérabilité. Puis, il expose les différents de l’aristocratie et les bourgeois. Enfin, Electre sollicite la justice et illustre son attrait

Ma grâce !… » alors que l’homme qui le transporte à la mort n’a aucune pitié, il sourit fatalement face aux exclamations du narrateur et la seule préoccupation du bourreau est que la pluie rouille la

HERNANILaissez-moi, Doña Sol. Il le faut.Le duc a ma parole, et mon père est là-haut !DONA SOL, à don Ruy Gomez.Il vaudrait mieux pour vous aller aux tigres mêmeArracher leurs petits qu’à moi celui que j aime !Savez-vous ce que c’est que Doña Sol ? Longtemps,Par pitié pour votre âge et pour vos soixante ans, J’ai fait la fille douce, innocente, et timide,Mais voyez-vous cet oeil de pleurs de rage humide ?Elle tire un poignard de son sein .Voyez-vous ce poignard ? - Ah ! vieillard insensé,Craignez-vous pas le fer

que le courage où l’honnêteté sont des vertus qui demandent parfois efforts ou sacrifices des vertus comme la pitié ne nous en demandent aucun et semble inhérente à notre être nous ne choisissons pas de la ressentir. Pour Jean Jaque Rousseau, de ses ouvrages Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité et Second discours, La pitié est une vertu naturelle et utile. Elle peut être illustrée par « la répugnance qu’on les chevaux à fouler au