Pitié Du Spectateur Andromaque

nous avons vu les grandes lignes de la tragédie, voyons la fonction principale de cette dernière . Pour Aristote, philosophe grec, le but de celle-ci est la catharsis, c’est-à-dire, la purgation des passions. Le spectacle tragique plonge le spectateur dans la pitié et la terreur afin d’amener chez lui une purgation de ses mauvais penchants. Autrement dit, l’effet cathartique consiste à nous faire goûter aux conflits dans lequel se débattent les personnages pour nous en dégoûter. On dit que la tragédie

l'incertitude d'un bon avenir. B-Caractéristiques 1-Le rejet des contraintes et l'exagération Ce mouvement désigne tout ce qui est sans contraintes et avec une tendance à exagérer, qui est spectaculaire et irrationnel. L'exagération permet de créé chez le spectateur l'instabilité, l'inquiétude ou le doute. L'auteur veut être libre et utiliser son imagination. Il y a beaucoup de mouvement, grâce au nombre d'action (par exemple dans l'Illusion comique de Corneille), avec des digressions, et une intrigue toujours

3Personnages Andromaque Hélène Hécube Cassandre La Paix Iris Servantes et Troyennes La petite Polyxène Abnéos Troïlus Olpidès Hector Ulysse Demokos Priam Pâris Oiax Le gabier Le Géomètre Vieillards et messagers 4Premier acte Terrasse d’un rempart dominé par une terrasse et dominant d’autres remparts. 5Scène première Andromaque, Cassandre, une jeune servante. ANDROMAQUE La guerre de Troie n’aura pas lieu, Cassandre ! CASSANDRE Je te tiens un pari, Andromaque. ANDROMAQUE

Domitius, Caïus) qui permet d’inscrire Néron dans une lignée d’empereurs. Cependant, l’évocation de Caïus n’est pas anodine : Caligula est une figure d’empereur inquiétante, connue de tous les spectateurs ; sa monstruosité est bien dans tous les esprits et annonce celle de Néron. ❶ L’acte I donne au spectateur les informations nécessaires à la compréhen- Les rapports de force entre les personnages sion de l’intrigue. Définissez les liens qui unissent Agrippine, Néron, Junie et Britannicus. Et précisez

de la mort de Suréna, assassiné par une flèche anonyme, Eurydice succombe au désespoir. RACINE Andromaque Roi d’Epire, Pyrrhus, le fils d’Achille et le vainqueur de Troie, s’est épris de sa captive, Andromaque, veuve du chef troyen Hector, tué par Achille. Il délaisse Hermione, qu’il doit épouser et qui, par amour pour lui, avait éconduit Oreste, roi d’Argos. Andromaque, elle, n’aime pas Pyrrhus et veut rester fidèle à son défunt époux. Cependant, pour sauver son fils, Astyanax

La passion et la fatalité dans le théâtre de Racine : La galanterie, courant esthétique majeur alors que Racine écrit Andromaque, dépeint avec un raffinement subtil les méandres des sentiments amoureux. Si Racine en reprend le vocabulaire et les images (« feux », « fers », « flammes »), il les réactive, leur restitue un sens propre : mourir d'aimer devient une réalité et

doctrine se voit incontestablement triompher grâce à Racine. Les Principes du Classicisme A. Plaire et instruire Selon la théorie de la catharsis d’Aristote, (purgation des passions) en faisant vivre par procuration des émotions fortes au spectateur (terreur, pitié…) cela lui ouvre l’esprit. Les dénouements sont de plus souvent des leçons de morale. B. Maîtriser son art Les écrivains classiques s’imposent une discipline stricte (se conformer à la raison). Chaque œuvre (pour en être une) doit

secoue violemment et lui représente l’image terrible du bateau en pleine tempête. Dans un autre registre, Pyrrhus, amoureux d’Andromaque, essaie dans la scène 7 de l’Acte III de convaincre sa captive de l’épouser, en lui demandant de le prendre en pitié mais aussi en la rendant responsable de la mort prochaine de son fils. La tirade peut également servir à rapporter un combat passé : la tragédie racinienne en est particulièrement imprégnée, du fait qu’elle devait se dérouler dans un unique lieu et

la peinture de l'amour) : le théâtre est par certains aspects associé aux modifications de la société de l'époque. Les deux dramaturges majeurs sont Marivaux et Beaumarchais La tragédie,Il y a également Racine (1639-1699), qui a écrit Alexandre, Andromaque,. genre à l'honneur au XVIIème va perdre son importance et se transformer : elle est notamment représentée par Crébillon père et Voltaire. Le premier en fait une sorte de drame sanglant très expressif : il inclut sur scène des scènes atroces

accentué par la ponctuation expressive : « ! ». On relève la présence du tutoiement mais il est loin d’être complice, il reflète plutôt une sorte de dédain. Après de tels propos, on attend une chute terrible, un effet de suspens pour lecteur/spectateur. Mais la chute est plutôt inattendue surtout qu’elle est en position de rejet : « j’aime » : la séquence est courte, brève et son impact est d’autant plus grand surtout qu’est associé au terme de « fureur ». On note une étrange alliance entre amour