Pièces Ponge

de Gestes et Opinions du docteur Faustroll, pataphysicien de Alfred Jarry, poète, romancier, écrivain et dramaturge français qui fut aussi dessinateur et graveur. Le troisième texte est un extrait de L’appareil du téléphone tiré de Pièces écrit en 1962 par Francis Ponge, poète du XXème siècle. Enfin, le quatrième texte est le poème Le balai tiré du recueil Album zutique d’Arthur Rimbaud, poète du XIXème siècle. Je montrerai en quoi les textes du corpus montrent la variété des formées poétiques utilisées

TECHNOLOGIQUES   Objet d'étude : La poésie. Texte A : Victor Hugo, L'araignée et l'ortie, Les Contemplations, Livre III (1856). Texte B : José Maria de Heredia, Midi, « La Nature et le Rêve », Les Trophées, 1893. Texte C : Francis Ponge, Ode inachevée à la boue (extrait), Pièces,1962. Texte D: Philippe Jaccottet, Fruits, Airs, 1961-1964.  Texte A -  Victor Hugo (1802-1885), « J'aime l'araignée », Les Contemplations, Livre III, « Les luttes et les rêves », XXVII (1856). J'aime l'araignée et j'aime

Parcours « Alchimie poétique : la boue et l'or »Ponge, « Ode inachevée à la boue »5101520La boue plaît aux cœurs nobles parce que constamment méprisée.Notre esprit la honnit1, nos pieds et nos roues l'écrasent. Elle rend la marche difficile et elle salit : voilà ce qu'on ne lui pardonne pas.C'est de la boue ! dit-on des gens qu'on abomine, ou d'injures basses et intéressées. Sans souci de la honte qu'on lui inflige, du tort à jamais qu'on lui fait. Cette constante humiliation, qui la mériterait

d’en faire un poème entier. Malgré la prise d’importance de l’écriture du quotidien chez différents artistes, les finalités sont différentes. Nous pouvons le voir chez Victor Hugo et Francis Ponge qui étudient leur objet tiré du quotidien d’une manière différente. Contrairement à Hugo, Ponge ne fait que décrire l’objet qu’il a choisi, ici le cageot, en précisant également son usage : « A tous les coins de rues qui aboutissent aux halles, il luit alors de l’éclat sans vanité du bois blanc

· Prenons un exemple: quand Francis Ponge, dans Pièces, consacre un poème en prose (un « proème ») au gui, il tente de nous faire sentir presque physiquement cette plante que nous connaissons, qui fait partie de la réalité de Noël ou de Nouvel an, mais dont nous n’avons pas remarqué grand chose sinon qu’elle est de nature parasite, accrochée aux arbres, avec des feuilles plutôt rondes et plates et de petites boules blanches qui collent aux doigts... Ponge s’efforce de nous faire voir le gui.

leurs compétences (leurs capacités à« réinvestir leurs acquis », autre cliché à éviter), ou sur leurs talents poétiques: il est totalement irréaliste de demander à des élèves d'écrire « à la manière de » Claudel, Valéry, Apollinaire, Supervielle, ou Ponge. Les nouveaux programmes de seconde, que certains candidats ont mentionnés bien qu'ils ne soient pas encore entrés en application, précisent bien que toute écriture dite « d'invention » doit se greffer sur une lecture préalable et relève essentiellement

Banville, le maître du Parnasse, qui n'en a rien fait. Plus tard, il décide de rejoindre Paris et gagne de nombreux prix pour son talent de poète. JACQUES PREVERT (1900-1977) : Dès son enfance, ses parents l'emmène souvent au cinéma, de voir des pièces de théâtre,... Prévert n'a guère aimé l'école, c'est pourquoi il décide de la quitter dès qu'il eu son certificat d'études. Il a travaillé quelques temps dans des magasins avant de se lancer dans sa nouvelle passion : l'écriture. Malgré les difficultés

PONGE Francis (1899-1988) Événements culturels Littérature française -Antoine de SAINT-EXUPERY (1900-1944) : Vol de nuit (1931), Le Petit Prince (1942), Citadelle (1948) -ELUARD Paul (1895-1952) : Le Devoir (1916), Facile (1935), Courage (1943) Littérature étrangère -BECKETT Samuel (1906-1989) : Premier Amour (1945), Malone meurt (1948), Le Dépeupleur (1970), -SARRAUTE Nathalie (1900-1999) : Tropismes (1939), Entre la vie et la mort (1968), Enfance (1983) Peinture -PICASSO

Parcours biographique de Francis PONGE (1899-1988) I. L’enfance méditerranéenne. Né à Montpellier de parents nîmois, il a beaucoup vécu à Nîmes et a toujours revendiqué son appartenance à la ville de Nîmes. Il est sensible à son architecture. Il aime particulièrement le langage et les choses romaines. Il passe une autre partie de son enfance à Avignon, où son père est directeur de banque. Il connaît une enfance bourgeoise avec un précepteur et une gouvernante. Il découvre la nature qui sera pour

plus former qu'une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l'odeur et à la vue, frangé d'une dentelle noirâtre sur les bords. Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d'où l'on trouve aussitôt à s'orner. F. Ponge, Le Parti pris des choses, 1942 14 juillet   Tout un peuple accourut écrire cette journée sur l’album de l’histoire, sur le ciel de Paris. D’abord c’est une pique, puis un drapeau tendu par le vent de l’assaut (d’aucuns y voient une baïonnette)