Place Rouge

par la religion polythéiste des îles (sculpture : « L’idole à la coquille » ; peinture : « Parau na te varua ino »), mais aussi par les religions orientales. Dans « D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? » la représentation divine est placée dans le tiers gauche de la toile : c’est une idole . Sa couleur bleue lui donne un caractère extrêmement froid qui la fait ressortir du reste de la composition. En 1898 Gauguin la décrit comme : « une idole, les deux bras levés mystérieusement et

un orgue de fer ! Les loups vont répondant des forêts violettes : À l'horizon, le ciel est d'un rouge d'enfer.. Bal des pendus 20 Poèmes Holà, secouez-moi ces capitans funèbres Qui défiIent, sournois, de leurs gros doigts cassés Un chapelet d'amour sur leurs pâles vertèbres : Ce n'est pas un moustier ici, les trépassés ! Oh ! voilà qu'au milieu de la danse macabre Bondit dans le ciel rouge un grand squelette fou Emporté par l'élan, comme un cheval se cabre : Et, se sentant encor la corde

vitres jetaient des carrés jaunes. Une grande psyché faisait face à une toilette de marbre blanc, garnie d’une débandade de flacons et de boîtes de cristal, pour les huiles, les essences et les poudres. Le comte s’approcha de la psyché, se vit très rouge, de fines gouttes de sueur au front ; il baissa les yeux, il vint se planter devant la toilette, où la cuvette pleine d’eau savonneuse, les petits outils d’ivoire épars, les éponges humides, parurent l’absorber un instant. Ce sentiment de vertige qu’il

tercets forme un sixain avec les deux premières rimes suivies et féminines et les suivantes embrassées dont les féminines sont au milieu. Ce poème dénonce l’atrocité de la guerre et ce qu’elle entraine, la mort. Nous nous interrogeons aussi sur la place de la religion, un monde à part. Tout cela dans un magnifique cadre naturel. A la lecture du titre, le nom « mal » nous donne une impression de mauvaise chose, on comprendra en lisant les deux premiers quatrains qu’il s’agit du « mal de la guerre » 

blancheur extrême, semble irradier. Moreau crée un effet de volume grâce à des techniques d’ombrages, en particulier pour le corps de la femme et le visage masculin. Ensuite, les couleurs que le peintre symboliste a choisies pour cette peinture sont le rouge, le bleu, le vert le brun et le blanc. La peau de la femme est blanche éclatant, et ses cheveux sont jaunes. Le visage de l’homme à l’arrière est d’un jaune rougeâtre et le ciel derrière celui-ci est bleu. L’étendue d’eau est de couleur brun rougeâtre

Pas de soleil dehors, pas de ciel bleu : que des nuages gris qui prennent égoïstement toute la place. Le parfum des orchidées fraîchement cueillies sent délicieux. Elle.é repasse les scènes de sa soirée d’hier encore et encore dans sa tête. Comme des souvenirs qu’elle espèrerait sortis de son imaginaire. Elle ferme les yeux, prend une grande inspiration et regarde ses poignets, fragiles et zébrés de rouge sang, comme si un chat l’avait attaqué là, sauvagement, et elle comprend que ce n’était pas un

que l'on perçoit de la scène de repas est une vision sélective, sélection faite par Emma par rapport à ce qu l'attire comme la couleur, celle des homards : le rouge mais également l'abondance. Cette dernière est visible grâce aux adjectifs tels que « les bords larges de l 'assiette » (l.8) ou encore le fait qu'il n'y ai pas assez de place pour ranger les aliments avec l'expression « depassaient les plats » (l.11), en plus de l'abondance une idée de taille est apportée avec l'adjectif qualificatif

son temps…Le soir venu, la famille se réunit dans le salon. Jeanne ne s’avait pas de quoi il s’agissait, elle devinait juste à leurs visages tristes, à leurs regards ternes, que la bonne humeur de la journée écoulée s’était dissipé et avait laissé place à la tristesse.Elle s’installa sur les genoux de son père, dont les muscles étaient crispés, tenta de croiser son regard, mais celui-ci s’enfuit aussitôt. Elle crut pourtant apercevoir une larme perler de ses yeux, qui deux heures plus tôt dégageaient

qu’ailleurs, c’est pour lui l’univers. — Le manteau de la cheminée est son ciel, la plaque, son horizon. Il n’a vu le monde que ce que l’on en voit par la fenêtre, et il n’a pas eu envie d’en voir davantage. Il n’a aucune couleur politique ; il n’est ni rouge, ni blanc, ni même tricolore ; il n’est rien, il ne s’aperçoit des révolutions que lorsque les balles cassent les vitres. Il aime mieux être assis que debout, couché qu’assis. — C’est une habitude toute prise quand la mort vient nous coucher pour toujours

Les arbousiers sur ma route se penchaient, étrangement chargés de leurs fruits de pourpre qu'ils répandaient dans le chemin. Ils avaient l'air d'arbres martyrs d'où coulait une sueur sanglante, car au bout de chaque branchette pendait une graine rouge comme une goutte de sang. Le sol, autour d'eux, était couvert de cette pluie suppliciale, et le pied écrasant les arbouses laissait par terre des traces de meurtre. Parfois, d'un bond, en passant, je cueillais les plus mûres pour les manger. Tous les