Plaidoirie Contre Claude Gueux

lecteur à prendre parti lui-aussi pour la cause helléniste. En quoi ce poème montre-t-il l'engagement du poète? Nous verrons que ce texte en insistant sur l'horreur de la guerre et en décrivant les beautés passées de l'île de Chio, est une plaidoirie contre la guerre, et que c'est une poésie engagée grâce au thème de la jeunesse. Tout au long du poème, Victor Hugo rappelle au lecteur que malgré la beauté de l'île de Chio en Orient, la guerre est parvenue jusqu'à ce lieu qui a jadis été un havre

quatre heure » l’heure de son exécution. La portée de l’œuvre : Le Dernier Jour d’un condamné est une oeuvre humaniste, une œuvre engagée, il est aussi l’œuvre inaugurale du combat qu’a mené Victor Hugo pendant toute sa vie contre la peine capitale : avant Claude Gueux, Les Misérables et les nombreux discours politiques contestant la peine de mort, Le Dernier Jour d’un condamné pose la question de la justice, des causes sociales du crime, des raisons du châtiment, il use tous les arguments pour

fausse note d’éditeur qui est en réalité de la main de Hugo lui-même. But : gommer la fiction pour montrer ce que le témoignage a de vrai. Ce n’est peut-être pas la réalité mais c’est bel et bien la vérité. Il s’agit pour Hugo de présenter un plaidoyer contre la peine de mort. Le document prend l’allure d’un témoignage sur les conditions d’incarcération et sur le processus d’emprisonnement d’un condamné à mort. Il porte un regard sur l’état du système pénitencier au XIXe. Voir par exemple le chapitre 13

VICTOR HUGO CONTRE LA PEINE DE MORT Biographie: -né le 26 février 1802 à Besançon -mort le 22 mai 1885 à Paris -Écrivain, poète, dramaturge et prosateur romantique, -considéré comme l'un des plus important écrivains de la langue française -occupe une place marquante dans l'histoire des lettres françaises au XIXeme siècle. Quelques œuvres: Les Misérables (1862), Odes et Ballades (1826), Les Contemplations (1856), Notre Dame de Paris (1831) => La peine de mort est le signe spécial

d’un monologue dans lequel se mêlent souvenirs, rêves et réflexions. Ce roman est particulier dans l’œuvre romanesque hugolienne, car nous n’y trouvons pas de grotesques. Le seul monstre serait en fait la guillotine, car ce roman est un plaidoyer contre la peine de mort. Rappelons que Hugo était un abolitionniste (Voir Le Saviez-vous N°3).et qu’il fut le premier écrivain à mettre en scène l’angoisse d’un condamné à mort dans les derniers moments de sa vie. Mais, s’il n’y a pas de rire lié au

né le 30 mars 1928 à Paris (Seine), est un avocat, universitaire, essayiste et homme politique français. Président du Conseil constitutionnel de 1986 à 1995, il est principalement connu pour son combat en faveur de la réinsertion des détenus et contre la peine de mort, dont il obtient l'abolition en France le 9 octobre 1981 en tant que garde des Sceaux, pour la suppression de la disposition légale pénalisant les relations homosexuelles avec un mineur pour des âges où les relations hétérosexuelles

Le premier de tous les combats de Victor Hugo – le plus long, le plus constant, le plus fervent - est sans doute celui qu’il mène contre la peine de mort. Dès l’enfance, il est fortement impressionné par la vision d’un condamné conduit à l’échafaud, sur une place de Burgos, puis, à l’adolescence, par les préparatifs du bourreau dressant la guillotine en place de Grève. Hanté par ce "meurtre judiciaire", il va tenter toute sa vie d’infléchir l’opinion en décrivant l’horreur de l’exécution, sa barbarie

ne le serait. La publication déclencha une vive polémique. Victor Hugo avoue hautement que le dernier jour d’un condamné n’est autre chose qu’un plaidoyer direct ou indirect pour l’abolition de la peine de mort. Il voulait que son texte soit la plaidoirie générale et permanente pour tous les accusés présents et à venir. Il attend d’être reconnu pour avoir dénudé et posé la question de la peine de mort. II- Les arguments de Victor HugoIl veut faire connaître ses idées, il soutient la thèse de l’humanité

préfaces polémiques visant à justifier ses choix littéraires. Ce roman à thèse, prend l’apparence d’un journal intime dans lequel on découvre le monologue intérieur, à la première personne, d’un condamné à mort. Victor Hugo dans ce récit, fait une plaidoirie contre la peine de mort et montre l’aspect tragique de la condamnation à mort en suscitant de la compassion chez son lecteur. Au moment de la parution du dernier jour d’un condamné, Jules Janin, un critique littéraire, a désigné l’oeuvre comme étant

Victor Hugo Le dernier jour d’un condamné BeQ Victor Hugo 1802-1885 Le dernier jour d’un condamné suivi de Claude Gueux La Bibliothèque électronique du Québec Collection À tous les vents Volume 141 : version 1.0 2 Du même auteur, à la Bibliothèque Les travailleurs de la mer Les misérables 3 Le dernier jour d’un condamné 4 Préface Il n’y avait en tête des premières éditions de cet ouvrage, publié d’abord sans nom d’auteur, que les quelques lignes qu’on va lire : « Il y a deux manières