Plaidoirie D Un Innocent

Mais puisque d’un tel crime il s‘est rendu coupable » -v. 1535-1540 : « À quoi bon me défendre ?/Vous savez l’action, vous la venez d’entendre ;/Ce que vous en croyez me doit être une loi./Sire, on se défend mal contre l’avis d’un roi./Et le plus innocent devient soudain coupable/Quand aux yeux de son prince il paraît condamnable. » -v. 1648-1649 : « Un premier mouvement ne fut jamais un crime/Et la louange est due, au lieu du châtiment… » -v. 1735-1737 : « Un premier mouvement qui produit un tel

pour « outrage à la morale religieuse ». Cette dernière accusation est finalement abandonnée. Le 20 août, le procureur Ernest Pinard, qui avait également requis contre Madame Bovary, prononce un réquisitoire devant la 6e Chambre correctionnelle, la plaidoirie est assurée par Gustave Chaix d’Est-Ange[1]. Le 21 août, Baudelaire et ses éditeurs sont condamnés respectivement à 300 et 100 francs d’amende, ainsi que la suppression de six pièces (sur les cent que compte le recueil), pour délit d’outrage à la

plaidants.· Avocats plaident derrière barreaux > être à la barre.On va réserver 14ème siècle le monopole plaidoirie aux avocats et ne s’applique qu’en matière civile.Matière pénale plus compliquée, ordonnance criminelle de 1770 interdit de se faire représenter. · Interdiction pas toujours respectée : critiquée par partie doctrine juridique qui estimait injuste de laisser périr innocent. Donc pour contourner > utilisation forme écrite, les avocats se sont mis à rédiger leur conclusion

manquent certes pas d'une certaine emphase : �Morte Marinette, mort Luc, morte Isa, morts ! morts ! et moi, vieillard debout � l'extr�me bord de la m�me fosse o� ils s'�taient ab�m�s� (p. 248). Il pratique assidument l'antith�se, proc�d� typique des plaidoiries d'audience et des d�monstrations didactiques, frappe des formules volontiers paradoxales (�envier des �tres que l'on m�prise�, page 92 - �nous ne savons pas ce que nous d�sirons, nous n'aimons pas ce que nous croyons aimer�, page 240 - etc.).

Mais puisque d’un tel crime il s‘est rendu coupable » -v. 1535-1540 : « À quoi bon me défendre ?/Vous savez l’action, vous la venez d’entendre ;/Ce que vous en croyez me doit être une loi./Sire, on se défend mal contre l’avis d’un roi./Et le plus innocent devient soudain coupable/Quand aux yeux de son prince il paraît condamnable. » -v. 1648-1649 : « Un premier mouvement ne fut jamais un crime/Et la louange est due, au lieu du châtiment… » -v. 1735-1737 : « Un premier mouvement qui produit un tel

faut comprendre, disait Salamano, il faut comprendre. » Mais personne ne paraissait comprendre. On l’a emmené. Puis est venu le tour de Raymond, qui était le dernier té- moin. Raymond m’a fait un petit signe et a dit tout de suite que j’étais innocent. Mais le président a déclaré qu’on ne lui deman- dait pas des appréciations, mais des faits. Il l’a invité à attendre des questions pour répondre. On lui a fait préciser ses relations avec la victime. Raymond en a profité pour dire que c’était

l’accusation, les échanges d’argumentation et les plaidoiries. Au début il n’y avait pas d’avocat. Les débats étaient parfois suivis d’une audience. L’accusé est libre avant et pendant le procès (il faut fournir une caution). Il se présente devant le jury en vêtements de deuil ou couvert de haillons et se présentait avec son entourage dans le même costume. A l’issus des débats les jurés votent. Ils avaient des tablettes et devaient en soulever une. A : innocent C : condamné Un vide : sans opinion ou

procédure inquisitoire depuis le XIIIème siècle jusqu’à nos jours, Paris, Larose et Forcel, 1882, p. 419). C’est d’ailleurs cette crainte instinctive des jurés d’être à leur tour jugés par l’opinion qui offrira à certains avocats la trame de mémorables plaidoiries, comme celle de Robert Badinter, lors du procès Patrick Henry en 1977 (Robert BADINTER, L’abolition, Paris, Fayard, 2000, p. 99). 25 GILLET, op. cit., T.II, n°3748. 26 Les circulaires ministérielles du 16 août 1842 (Recueil officiel des instructions

irrationnelle des ressources, d’un cadre institutionnel inefficient etc. II/ Islam et croissance économique : une relation litigieuse Les fervents opposants aux théories qui stipulent que l’Islam est défavorable au développement économique appuient leur plaidoirie sur des faits historiques en remontant aux ères glorieuses du monde musulmans qui a longtemps dominé le monde européen depuis le moyen âge jusqu’au 18ème siècle date de la révolution scientifique, technologique et industrielle en Europe. Date à

de chose jugé (décis° qui est définitive, ne peut plus fre l’objet de recoure ordinaire). Le recoure en révis° est introduit devant la juridict° même qui a rendu la décis° réversible. * En matière pénale, c’est un fait qui serait de nature à innocenter une pers condamnée (l’erreur judiciaire), le fait nouveau dt ê de nature à prouver l’innocence de la pers. La c’est la CC qui est compétente en tte hypothèse pr juger de la recevabilité du recoure en révis°. Après si le recoure est recevable la