Plaire Et Instruire Voltaire

reprend parfois des éléments de la farce, des personnages, des plaisanteries etc. Elle s’inspire surtout des Latins et s’appuie sur L’Art poétique d’Horace (5 actes, unité de temps, convenance des moeurs avec l’âge, le sexe, la condition, instruire et plaire). Modèles anciens : Térence très lu, Plaute un peu moins goûté. Ils fournissent les modèles des intrigues. Cette influence est complétée par celle de la commedia erudita italienne. Même genre d’intrigues, mêmes personnages + le pédant et

de rigueur. Les thèmes tragiques sont souvent l’héroïsme, l’honneur et la vengeance, l’amour, la fatalité, l’homme face à son destin, etc. Le dénouement d’une tragédie est souvent malheureux (par exemple : la mort). « La principale règle est de plaire et de toucher. Toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première. » Racine, Bérénice, préface. Quelques grandes tragédies classiques : Corneille (1606-1684) : Le Cid (1636) Horace (1640) Cinna (1641) Polyeucte (1643) Racine

que le comique qui s’attaque à des modèles tabous (le Père noël est une ordure), ou des problèmes de sociétés (Le ripoux) ou interroge l’histoire (Good Bye Lenin). COMMENT ET POURQUOI FAIRE RIRE : L’EXEMPLE DE VOLTAIRE Le siècle des Lumières est un grand siècle du rire, Voltaire l’incarne aux yeux de la postérité. Par son rire, par tous ses écrits satiriques a contribué à contester les fondements de l’Ancien Régime à diffuser l’irrespect. Rire pour convaincre Le rire est une aide précieuse

historico-politique qui les a vu naître. La distance du texte par rapport « au réel en place » serait alors un argument en faveur de la littérarité du texte, arraché au statut éphémère du simple traité, à la mort programmée de la « fusée lancée dans le siècle » (Voltaire). Or, ce que Barbéris semble se refuser à faire ici, c'est, pour gloser une belle formule de Michel Deguy, de cultiver la différence entre un Fénelon pour soi et pour son temps, et un Fénelon pour nous. Cette coupure invoquée entre le texte et

tant mieux ! D'une idée sur papier surgit mille et une vérités. C'est une sorte de multiplication des pains à la moderne. ZADIG-VOLTAIRE Un conte philosophique Zadig a conservé du conte une suite d’aventures mouvementées mais schématisées à la psychologie sommaire. En fait, l’histoire n’est qu’un prétexte à instruire. Déjà l’épître dédicatoire est révélatrice. Voltaire nous y apprend son intention de dispenser des vérités philosophiques à un public qui ne lisait pas ses œuvres sérieuses : les femmes

règles de versification sont théorisées par Malherbe et Boileau au XVIIe siècle. On peut associer à ce mouvement Jean de La Fontaine avec ses Fables et Jean Racine dans ses tragédies. ▶ LE XVIIIE SIECLE. Le XVIIIe siècle produira encore une . Voltaire compose une épopée en vers La Henriade (1728) qui célèbre Henri IV ainsi que le Poème sur le désastre de Lisbonne dans laquelle il remet en cause l’optimisme philosophique de Leibniz. Mais la poésie reste un genre mineur au XVIIIe siècle, au profit

Séquence 4 : « Et ils résolurent de faire ensemble un petit voyage philosophique » : à la découverte de l’Autre et de l’Ailleurs Lectures analytiques LA n°1 – Chapitre 1 – Micromégas, Voltaire, 1752 Voyage d'un habitant du monde de l'étoile Sirius dans la planète de Saturne Dans une de ces planètes qui tournent autour de l'étoile nommée Sirius, il y avait un jeune homme de beaucoup d'esprit, que j'ai eu l'honneur de connaître dans le dernier voyage qu'il fit sur notre petite fourmilière; il s'appelait

d’aimer, il se fait agréer comme guide amical, le met en garde contre les désirs aveugles et lui dépeint la femme idéale. Le besoin social qui s’éveille conduit Émile à étudier la société, à s’intéresser à l’égalité, à la justice. Il faut l’en instruire plutôt «par l’expérience d’autrui que par la sienne», de crainte qu’il ne sorte irrémédiablement blessé par ce premier contact avec les êtres humains. Cette initiation est donnée par l’Histoire (la lecture de “Vies des hommes illustres” de Plutarque)

dans Le Cocu imaginaire6.) Évaluant les mérites de l'une et de l'autre pièce, les détracteurs de Molière suggérèrent que la seconde n'était qu'une redite moins convaincante de la première, opinion qui était encore partagée un siècle plus tard par Voltaire, qui dans son Sommaire de L'École des femmes (1739) écrivait que le dénouement « est aussi postiche dans L'École des femmes qu'il est bien amené dans L'École des maris7. » Par ailleurs, le personnage d'Arnolphe, parce que plus complexe, apparaissait

voir les personnages descendre dans la salle) ; les dialogues proposent une nouvelle forme de communication, centrée sur le silence, l'incompréhension. La citation : « Je voudrais bien savoir si la grande règle de toutes les règles n'est pas de plaire, et si une pièce de théâtre qui a attrapé son but n'a pas suivi un bon chemin. » (Molière, La Critique de l'École des femmes, 1663.)  Les grands traits de l'esthétique classique Alors que la France est encore fortement