Plaisir Liberté

comme un manque le fait de ne pas posséder l'objet de notre désir. En ce sens, on pourrait définir le désir comme une tendance vers un objet que l'on se représente comme une source de satisfaction. Or, la satisfaction d'un désir singulier entraîne plaisir ou joie, ce qui ne doit pas être confondu avec le bonheur. La nature du désir est donc en elle-même créatrice d'illusion : lorsque nous désirons, notre bonheur entier nous semble dépendre de notre désir ; une fois le désir assouvi, notre bonheur nous

dans les lignes 1 à 3 : le bonheur est dans le désir et non dans sa réalisation. Puis, il présente des lignes 3 à 8 son premier argument justifiant la thèse avancée : l’imagination, que le désir stimule, apporte, grâce à une « force consolante », du plaisir à l’homme en créant une image rendant l’objet désiré présent et sensible. Des lignes 9 à 15, Rousseau amène son second argument qui veut que la satisfaction du désir constitue une déception : la réalité ne peut rivaliser avec la beauté de l’objet

sens selon Kant. l.1 à 4, Il évoque la violence à laquelle le «goût pur» se refuse. celui ci réclame en effet une distance, dit « le respect» entre le spectateur et l’oeuvre, c’est à dire que l’oeuvre se doit de respecter le spectateur et sa liberté, son autonomie. Il cite Adorno : Selon celui ci, le spectateur populaire est la victime de la culture dite elle même populaire, c’est à dire que la musique populaire moderne n'a plus rien de vraiment populaire, qu'il s'agit uniquement de produits

besoin de désirer ? Le désir et le besoin attestent tout deux qu’un sujet manque d’un objet, d’une chose (un aliment par exemple) ou d’un état (paix, amour, liberté, …). Cependant on oppose traditionnellement ces deux concepts. De plus, les épicuriens qui définissaient le bonheur comme plaisir n’avaient pas besoin de désirer. En effet, le plaisir du sage est ataraxie, absence de trouble obtenue par l’apaisement des seuls besoins naturels et nécessaires à l’exclusion des jouissances incertaines que

inévitable et continu. Présupposition en rapport avec le principe de plaisir : L’activité des appareils psychiques les plus développés est également soumise au principe de plaisir, à savoir, est réglée automatiquement par les sensations de la série plaisir-déplaisir. Ces sensations reproduisent le processus de maîtrise des excitations. La sensation de déplaisir est en rapport avec une augmentation de l’excitation et la sensation de plaisir avec une diminution de l’excitation. D’un point de vue biologique :

dépend alors d'un objet sur lequel il n'a aucune prise. (D’où chez les stoïciens le rejet du désir pour rester libre et manifester notre nature spirituelle) 2- de ce fait il est marque de notre nature charnelle: le désir est la recherche d'un plaisir sensible. Argument: c'est parce que l'homme est de nature corporelle et sensible qu'il est soumis au désir. C'est avant tout dans son corps que le désir est ancré comme l'attirance vers ce qui nous convient, ce dont on a besoin. 3- le désir

quelque chose qui n’est pas réel, on avance grâce à des pensées imaginaires qui n’ont pas d’existence. En effet, le désir désire toujours un objet non possédé, qui, du fait même de sa non possession, est perçu comme plus parfait et promettant plus de plaisir que l'objet finalement obtenu. N'a-t-il jamais pour conséquence qu'une grande déception et la naissance d'un nouveau désir ? Une fois le désir satisfait, l’homme se met à désirer autre chose. Il est alors pris dans une spirale sans fin, un engrenage

par un travail spirituel, son résultat – l’œuvre d’art – est néanmoins d’ordre sensible (son, couleur, forme…). Le spectateur contemple (ou écoute) l’œuvre d’art qui se donne à lui par la perception sensible. Si le plaisir esthétique, le sentiment du beau, n’est pas un simple plaisir des sens, c’est bien sur notre affectivité sensible que joue l’art. C’est sur ce point que Platon critique l’art, d’une part parce que l’art n’est qu’imitation de l’apparence sensible des choses, et donc presque dépourvu

tension de la vie collective, celle du grand rassemblement des multitudes et de leur effort. Chaque individu est ravi à sa profession, à son foyer, à ses habitudes, à son loisir enfin. La guerre détruit brutalement le cercle de liberté que chacun ménage autour de soi pour son plaisir et qu'il respecte chez son voisin. Elle interrompt le bonheur et les querelles des amants, l'intrigue de l'ambitieux et l'œuvre poursuivie dans le silence par l'artiste, l'érudit ou l'inventeur. Elle ruine indistinctement

d'existence, qui ne considère que les biens physiques au détriment des plaisirs intellectuels. Le second genre d'existence est la vie éthique, celle qui suit le principe de la loi, ce que Aristote nomme la vie politique dans L'Ethique à Nicomaque, I. Kierkegaard définit l'éthicien comme l'homme qui, prenant conscience de sa validité en tant qu'individu et comprenant sa responsabilité envers lui-même, a décidé de développer ses plaisirs intellectuels en accord avec la société, il va donc devenir un homme