Plaisir

par le bon sens. Comment faire alors pour atteindre notre but si nous ne voulons pas que les caprices de la fortune dictent seuls notre sort ? Nous connaissons tous des instants de plaisir, mais le plaisir est ponctuel, alors que le bonheur réclame la durée. La question est donc bien la suivante : comment donner au plaisir un temps excédant celui de l'instant ? La réponse épicurienne est simple : il faut et il suffit d'écarter de l'âme tout ce qui la trouble, car s'il ne reste qu'une suite continue

Le bonheur est un sage ». « Amour, gloire et beauté » : un slogan qui en fait rêver plus d’un. Nombreux sont ceux qui pensent que ces critères permettent d’atteindre le bonheur. Autrefois, les hédonistes pensaient déjà qu’une grande quantité de plaisirs menait au bonheur. Cependant, le bonheur vient à qui sait être attentif à la vie et à qui sait profiter des mille occasions que chaque journée offre, pour être pleinement et consciemment heureux. En effet, il suffit de petites attentions, de rencontres

n’y a rien à craindre de la mort, on peut atteindre le bonheur et on peut supporter la douleur. Pour lui le guide dans la recherche du bonheur sont les plaisirs. Ainsi écrit Epicure dans la Lettre à Ménécée : « Le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse. » Et ce n’est pas des plaisirs exceptionnels qu’il parle, mais des plaisirs élémentaires de tous les jours : « Ne pas avoir faim, ne pas avoir soif, ne pas avoir froid ; celui qui dispose de cela, et a l'espoir d'en disposer à l'avenir

désirs procure un plaisir certain. Nous désirons ce que nous n’avons pas. Cependant, accomplir tous ses désirs SANS EXCEPTION, est-ce une bonne condition pour aboutir au bonheur ? Qu’est-ce qui impliquent les différences réponses possibles ? I. Si je réponds « oui » au problème (Accomplir ses désirs peut-il mener au bonheur ?) : Accomplir ses désirs est la clé du plaisir, le plaisir vient de la satisfaction d’un désir c'est-à-dire que sans désir, il n’y a pas de plaisir. De ce point de vue

L’expression « l’argent ne fait pas le bonheur » est souvent considérée comme une vérité acquise, que l’on interroge difficilement de peur d’être catalogué comme quelqu’un d’intéressé. Le bonheur est un état de bien être permanent, par opposition au plaisir éphémère, auquel l’homme ne pourrait accéder par l’argent, le superflu, qui sont incapables de lui procurer la paix intérieure et qui viennent justement troubler cette paix de l’esprit. Pourtant, alors que son but ultime est sans aucun doute le bonheur

s’attend pas. Le bonheur est une aspiration que tous recherchent, et qu’on ne peut maitriser. De plus, Epicure associe le bonheur au plaisir. Mais ces deux termes peuvent être contradictoires. En effet, le premier est un état durable de satisfaction, tandis que le deuxième, quant à lui, est éphémère. Ainsi, le bonheur serait la somme de tous les instants de plaisir. Mais certains problèmes peuvent nuire au bonheur, d’après Epicure qui a trouvé des solutions à ceux-ci pour la peur de la mort, il affirme

désir n'a pas de limite I) La satisfaction de certains désirs entraine le plaisir 1) Les désirs naturels Tous les désirs humains ont un point commun, bien qu’ils soient tous de natures et de formes différentes : ils visent tous le plaisir. En effet, le désir attend de son objet du plaisir car cet objet doit satisfaire le désir en venant combler un manque. C’est justement en comblant ce manque qu’il devient source de plaisir. Epicure, dans la lettre à Menécée réalise une classification des désirs

laisse entrevoir à travers sa propre expérience une certaine idée de l’éducation? Pour répondre à cette question nous verrons trois points disctincts dans le texte qui sont d’une part une expérience de la lecture, le plus souvent associé au plaisir du lecteur, qualité qui apparait alors nécessaire pour un intérêt au savoir. Puis, la mise en place d’un je avec l’instance du précepteur pour enfin nous attarder sur le rôle de l’éducation dans la vie de l’auteur. Le texte commence d’emblée

comme vers quelque chose qui lui manque, ni à chercher autre chose par quoi rendre complet le bien de l’âme et du corps. Alors, en effet, nous avons besoin du plaisir quand, à partir de la non-présence du plaisir nous souffrons, mais quand nous ne souffrons pas, nous n’avons plus besoin du plaisir. Et c’est pourquoi nous disons que le plaisir est le principe et la fin de [129] la vie bienheureuse. Car c’est lui que nous avons reconnu comme le bien premier et proprement naturel, car c’est en lui que

éprouve, en découvrant peu à peu cet aspect, à la fois de la fierté et de la tristesse. Son intelligence, son esprit froid et calculateur mais qui est continuellement animé par une passion brûlante et dévorante - celle de la chair, de la séduction, du plaisir en tous sens - font d'elle une des individualités les plus fascinantes qui n'aient jamais été créées par un écrivain. Son libertinage à elle n'est pas un jeu, c'est une façon de devenir égale aux hommes. Elle exècre l'amour car cela permet aux hommes