Plaisirs Et Peines

chapitre 1 Le lien entre plaisir et savoir dans le Protagoras Présentation de la question Dans le Protagoras, le philosophe repense le lien qui existe entre raison et plaisir en revenant sur la doxa partagée par tout un chacun sur une supposée opposition radicale entre les deux notions : couramment, les hommes les op- posent lorsqu’ils se disent vaincus par le plaisir. Or il s’agit pour le philosophe de voir les dessous de l’expression « être vaincu par le plaisir » et de mettre au jour ce que l’expression

Bentham ne retient que les plaisirs et les peines qui peuvent en résulter. C’est parce que les humains sont des êtres sensibles qu’ils ont une conduite qui peut s’expliquer par la recherche du plaisir et l’évitement de la peine. ● ● Le critère est positif et normatif. L’utilitarisme quantitatif de Bentham ● ● L’intérêt contraint les passions. L’accumulation de la richesse est le principal ressort des actions. L’Homme est le comptable de ses plaisirs et de ses peines. ● L’utilitarisme

droit d'un individu elle est considérée comme injuste. Dans la doctrine utilitariste il n'existe pas de droit à priori. La doctrine utilitariste développe une théorie hédoniste. Pour les auteurs de ce courant, le plaisir est le seul bien. Toute chose ou toute action qui procure du plaisir est considérée comme juste. Le critère de justice qui découle de cette hédonisme indique qu'une action est juste si elle accroît la satisfaction de la société. La doctrine utilitariste est donc une théorie conséquentialiste

mettre en compte leurs peines passées, ni d’incriminer leurs différends avec leurs proches; voilà pourquoi, une fois éliminés tous ces maux qui les assaillent de toute part, il ne reste qu’à s’empresser de faire ce qu’on imagine devoir leur plaire. Selon le deuxième point de Lysias, l’amour est fait pour les gens qui se cherchent eux-mêmes. Et le fait d’avoir un amour dans leurs vies les mèneraient à trouver leurs chemins. Les amoureux calculent toutes les joies, les peines, les bonnes actions

tant, est donc mêlé de mille peines, ou pour parler plus juste, ce n’est qu’un tissu de malheurs au travers desquels on tend à la félicité. » (l.7-9). - Les énumérations se veulent convaincantes : « Pouvez-vous prétendre que ce que vous appelez le bonheur de la vertu soit exempt de peines, de traverses et d’inquiétudes ? Quel nom donnerez-vous à la prison, aux croix, aux supplices et aux tortures des tyrans ? » + gradations rythmique (nombre de syllabes : de « peines » à « inquiétudes » et de « prison

hommes, selon lui, fuient la douleur et recherchent le plaisir. C’est là la règle dont ils usent dans toutes leurs actions. En un mot, ils recherchent le bonheur qui consiste en un maximum de plaisir et un minimum de douleurs. S’appuyant sur une conception naturaliste de l’homme, l’utilitarisme propose la règle suivante : il faut maximiser le bonheur du plus grand nombre. L’action bonne est celle dont les conséquences produisent plus de plaisirs et moins de douleurs pour le plus grand nombre de personnes

trad. J.-F. Balaudé, pp. 130 sq. Correction de l’introduction : Thème du texte : la relation entre le désir, le plaisir et le bonheur Problème du texte : Comment atteindre la vie bienheureuse ? Et, plus précisément, quel usage doit-on faire des plaisirs pour atteindre la vie bienheureuse ? Thèse du texte : pour atteindre la vie bienheureuse, il faut mesurer et comparer les plaisirs et les douleurs qui se présentent à nous, de manière à choisir la meilleure combinaison que l’on puisse en faire

les argu- ments sont les peines et les plaisirs susceptibles d’être produits par cette dernière. Son objectif est la maximisation de la diffé- rence entre ces plaisirs et ces peines, c’est-à-dire de son bonheur. Cette idée n’est pas nouvelle : elle est présente dès le début du XVIIIe siècle chez des auteurs anglais, français ou italiens. Mais avec Bentham, cet hédonisme devient systématique et scienti- fique : il se traduit par un « calcul des peines et des plaisirs ». A cette dimension individuelle

vide et peuvent se combiner pour former des corps. L'âme est selon lui un corps ainsi composé d'atomes, et non une entité spirituelle. En éthique (=morale), le philosophe grec défend l'idée que le souverain bien (c a d le bonheur), est le plaisir. Le plaisir est défini essentiellement comme « absence de douleur ». En logique ou en épistémologie (théorie de la connaissance), Épicure considère que la sensation est à l'origine de toute connaissance. Nos idées ne peuvent pas dépasser notre expérience

exemple au mauvais temps) qui va provoquer chez lui de légères insatisfactions auxquelles il ne peut pas remédier ; de la même façon l’homme le plus malheureux continue à sentir des plaisirs même s’ils sont brefs et peu fréquents. Cette remarque présuppose que cette impossibilité à atteindre les extremums de l’échelle des plaisirs et de la misère nous est imposée par l’omniprésence de perceptions de notre conscience développée. Seule la mort nous permet d’échapper à ce flux continuel de perceptions.