Plus Les Hommes Sont éclairés Plus Ils Seront Libres

frivolités ; c’était un piquant contraste avec ce château de Versailles où s’éteignaient les années moroses de Louis XIV à son déclin. Malézieu et l’abbé Genest présidaient aux divertissements littéraires que la duchesse offrait à ses habitués dont les plus fidèles composaient « l’ordre de la Mouche à miel », que des courtisans spirituels avaient imaginé en son honneur. Parmi les gens d’esprit que l’on voyait aux fêtes de Sceaux, se distinguaient, au premier rang, Fontenelle, La Motte Houdar et Chaulieu

La régence de Philippe d’Orléans(1715-1723) Lorsque Louis XIV meurt, Louis XV est âgé de cinq ans, ce qui oblige une régence par Philippe d’Orléans. Philippe d’Orléans se doit de redresser le royaume qui croule sous les dettes ; pour cela, il donne plus de pouvoir à la grande noblesse et au parlement. Louis XV (1723-1774) Louis XV va régner de 1723, âge de sa majorité (treize ans) jusqu’à 1774, il régnera officiellement cinquante huit ans (régence incluse). Le règne de Louis XV se caractérise par

AVONS-NOUS LE DEVOIR D’ETRE HEUREUX ? D’après l’opinion commune, le bonheur correspond à une finalité naturelle, un objectif que poursuivent spontanément tous les hommes sans avoir besoin de se l’imposer comme un devoir. En effet, un devoir est une règle ou une loi que l’homme s’impose en général pour l’obliger de faire ce qu’il ne veut pas ou l’empêcher à faire ce qu’il désir. Soit la recherche du bonheur est naturelle et il n’y a pas de devoir, soit il y a un devoir d’être heureux et alors il faut

son développement devrait passer par trois stades : le stade théologique, le stade métaphysique, le stade positif. Le premier état est celui dans lequel la pensée « manifeste une prédilection caractéristique pour les questions les plus insolubles, sur les sujets les plus inaccessibles à toute investigation décisive ». Le tort de la pensée archaïque serait ainsi de poser des questions que la science ne peut résoudre, ces questions elles-mêmes devant être chassées de toute investigation scientifique

nord-américaines, les peuples de l'Est de l'Europe? C'est justement au moment où, depuis 150 ans, la pensée peut englober dans une vision vraiment universelle l'ensemble des conditions humaines que, là où ces conditions pourraient être les plus ouvertes, les plus fraternelles, les plus "objectives", cet universalisme se déchire en particularismes et se dégrade en purs individualismes. Un survol rapide des rapports de ce couple fondamental de la pensée passe par un bref rappel historique de son évolution. On

incapacité  à  critiquer  les  ordres  immoraux  auxquels  il  obéissait  sans  dire mot.  La  même année, elle publie La crise de la culture  (1961), mais  il ne  faut pas pour autant supposer une  abondance. Dix ans plus  tôt en 1951 Les Origines du totalitarisme  est édité et,  environ dix ans plus  tard, Du mensonge à la violence (1972). Ainsi, La crise de la culture a une position centrale dans son  œuvre. Il doit être abordé dans son oscillation entre multiplicité et unité. Il est en effet composé de 

propose des outils méthodologiques. Def : La psychanalyse fournie une référence humaniste et clinique dans la mesure où elle ne s’intéresse pas aux faits objectifs (faits mesurables, observables directement) mais elle vise à comprendre comment les hommes et les femmes interprètent les faits et les évènements, ce qu’ils éprouvent sur le plan subjectif et comment ils organisent leurs conduites en fonction de leur vécue. Elle s’intéresse aux rapports subjectifs que le sujet entretient avec les autres

le ferait être » (Les Confessions, livre IX, Pléiade, t. I). Pour changer les hommes, il faudrait donc changer les gouvernements. Ainsi, on peut s’interroger sur la manière dont ils doivent être organisés. On peut se demander quelles sont la notion et la finalité du droit pour Rousseau, comment le droit doit s’opérer, s’exercer dans la société. Le droit est l’ensemble des principes qui régissent les rapports des hommes entre eux, et qui servent à établir des règles juridiques. Par extension, le

serait enfin affirmée. Bergson va tenter de trouver des preuves de l'existence de la Liberté dans les actions de l'Homme en affirmant dans ce texte dès la première phrase que c'est bien « notre conscience [qui] nous avertit que nous sommes des être libres ». Notre activité de conscience nous permet d'affirmer l'existence d'une liberté chez l'homme, elle en est une preuve. Pour affirmer cette thèse Bergson développe différents arguments. Tout d'abord l'Homme serait libre d'effectuer des choix. Ses actions

il considère l’obéissance du citoyen comme une abdication, une destruction de sa personnalité. Bakounine qualifie l’Etat « d’immense cimetière ou viennent s’enterrer toutes les manifestations de la vie individuelle ». De plus, l’Etat infantiliserait et uniformiserait les Hommes. En effet, privés de libertés, ces derniers agiraient de la même manière, influencés par les médias et leur éducation similaire qui, au lieu d’éveiller leur sens critique renforcerait le conformisme. Tocqueville parle du risque