Polyphème

ces dernières échouent. Grâce à la technique des figures rouges, on voit précisément les détails des ailes des sirènes ainsi que la corpulence des marins, et leur visage. Ulysse et ses compagnons aveuglèrent Polyphème, le cyclope, fils de Poséidon. La technique utilisée pour ce vase se nomme « Style des figures noires» (Apparu au VIIème siècle avant J.C à Corinthe). Ce vase est conservé au musée national de la Villa Giula, à Rome. Cette œuvre est tirée de

n'y a ni violence, ni classes sociales, mais peuvent-il prétendre être humains, la mémoire étant une preuve d’humanité ? b) le Cyclope (chant IX) et les Lestrygons (chant X) : La deuxième rencontre d’Ulysse est l’une des plus célèbres, celle de Polyphème le Cyclope. Géant pourvu d’un seul œil, il n’aime pas la compagnie et vit isolé des autres géants. Il ne croit pas aux Dieux. Vivant de la végétation de son île, il ne cultive pas la terre – domaine propre aux humains – pour se nourrir mais de la

d’Ulysse pour respecter la requête du Dieu du Soleil. Enfin, Poséidon, souvent appelé le « puissant Ebranleur de la Terre » se révèle être un redoutable adversaire pour Ulysse tout au long de son périple. Celui-ci a en effet crevé l’œil du Cyclope Polyphème, fils de Poséidon, qui réclame une vengeance auprès de son père (chant IX v.228 à 336). A partir de ce moment, le Dieu de la mer met tout en œuvre pour se venger d’Ulysse, comme dans le chant V où il provoque une tempête qui aurait pu être fatale

Son parcours se transphorme en quelquechose de funeste et d’inconnu, il semble faire l’experience de la mort, sans pour autant y rester, contrairement a son équipage. En effet il esquive les démembrements des différents monstres, le cyclope Polyphème, les géants Lestrygons, et Scylla. C'est là une mort inhumaine où les Hommes deviennent des proies, comme des animaux que l’on traque et que l’on achève sans ressenti (« la cervelle en giclant mouilla le sol », IX, v. 290). Cette approche de la

pays des Cyclopes si ces derniers prenaient la peine de la cultiver. Du reste, la terre ferme offre aux hommes possibilité de se nourrir par la chasse. C’est ainsi que se sustentent Ulysse et ses compagnons chez les Cyclopes avant la rencontre avec Polyphème, chez Circé où Ulysse tue un cerf à son arrivée. A cette terre nourricière et fertile s’oppose la mer qualifiée de « sans moissons » selon la traduction de Philippe Jaccottet, « où rien ne pousse » ou « inféconde » selon d’autres traductions. En

de sommeil dramatise l’angoisse. L’attente de Pénélope est mise en parallèle dans le chant XIII avec cette absence de sommeil. Le sommeil, s’il représente une perte de maîtrise, peut aussi faire évoluer l’action. C’est pourquoi le sommeil de Polyphème le Cyclope n’est pas un sommeil magique. Il s’endort comme un homme saoul du vin offert par Ulysse pour le piéger. Ce sommeil donné par la ruse d’Ulysse va lui donner la chance de percer l’œil du Cyclope sans problèmes. Le sommeil d’Elpénor est lui

Tout d'abord, Ulysse est confronté le long de son voyage à des personnages fantastiques, tels que ceux caractérisés par leur physique, comme la taille démesurée des Lestrygons dans le chant X, vers 112 à 120 p163 ou encore Polyphème, le cyclope, à un oeil unique, chant IX, vers 190, p147. Les sirènes, elles, sont des personnages mythiques du fantastique avec leur voix qui ensorcelle, elles "ensorcèlent d'un chant clair" (Chant XII, vers 44, p199) pour pouvoir charmer les Hommes

qu’elle ai le temps de lui donner les conseils dont il aura besoin pour combattre ses ennemis, les prétendants au trône. Athéna défend également Ulysse contre les dieux, et plus précisément contre Poséidon, le dieu des mers qui hait pour avoir tué Polyphème le cyclope, son fils. Dans le chant V, Poséidon défoule une tempête contre lui au moment où Ulysse prend la mer pour quitter l’île de Calypso et rejoindre celle des phéaciens, alors Athéna l’aide, au bout de deux jours de dérive, à aborder en Phéacie

contient une substance supérieure et maléfique qui fait tout oublier. La notion de nourriture se retrouve chez les Cyclopes, dans « un pays de hors-la-loi » (IX, v.106). Ici, Ulysse et ses compagnons sont en grand danger, car soumis à la dictature de Polyphème, le fils de Poséidon, qui les mange deux par deux : « Découpés membre à membre, il en fit son souper », « puis, lorsque le Cyclope eut bien rempli sa vaste panse, /mangé la chair humaine et bu du lait pur par-dessus, /il s'étendit dans l'antre en

aux immortels habitants de l’Olympe ? Mais le puissant Poséidon est toujours courroucé à cause du Cyclope qu’Ulysse à privé de la vue, le divin Polyphème, qui, par sa force immense, surpasse tous les Cyclopes. Ce fut la nymphe Thoosa, la fille de Phorcys, prince de la mer, qui, s’étant unie à Poséidon dans ses grottes profondes, donna le jour à Polyphème. Depuis lors Poséidon n’a pas fait périr Ulysse, mais il le laisse errer loin de la patrie. Nous tous ici présents, consultons-nous donc sur ce